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65. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Discours préliminaire, préface, avis au lecteur, ou tout ce qu'on voudra . » pp. -

Que les Comédiens refusent chaque semaine trois Tragédies, une Comédie, & une douzaine d’Opéra-bouffons, ou Comédies-mêlées-d’ariettes ; cela m’est égal : qu’ils soient fiers, trop délicats, rébarbatifs ; peu m’importe.

66. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIII. » pp. 73-76

Il mît le répertoire de l’opéra à l’instar de la comédie Française.

67. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettre en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 décembre 1666 »

TALIE, aimant, plus sagement, Ce qui donne de l’enjouement, Est comiquement divertie Par une belle Comédie Dont MOLIÈRE, en cela Docteur, Est le très admirable Auteur.

68. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VI. De l’origine des Bals masquez. » pp. 146-160

Ce grand profit a fait tant d’envie aux Comédiens François, qu’ils en ont aussi obtenu un pareil, pour donner le bal dans la Salle de la Comédie Françoise, alternativement à ceux de la Salle de l’Opéra. […] En 1700 une bande de Comédiens François établirent un Théâtre à Francfort pendant la Foire ; elle n’eut pour spectateurs à la Comédie que des Catholiques : le Rabbi des Juifs permit d’y aller une seule fois ; il s’y en trouva plus de quatre cens.

69. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Il joue la tragédie, la comédie, le comique et la farce avec la même supériorité ; il joint à la plus belle diction le ton et les accents vrais de la nature, faire répandre dans la tragédie un torrent de larmes, effrayer le public, l’entrainer à la terreur, et l’épouvanter par la vérité des tableaux déchirans, qu’il lui présente, le pénétrer de la plus vive douleur, l’électriser au feu des passions, et des sentimens, qui embrâsent son âme, tel est le talent de Garrick, tels sont les effets d’une expression vraie, d’une déclamation animée, qui tient tout de la nature, et qui n’emprunte presque rien de l’art. […] Cette tradition précieuse qu’il avoit établie avec autant de soin que de succès, s’égara dans un instant ; nous ne connoissons plus celle du créateur de la bonne comédie en France. […] Celui-ci lui dit avec transport : « permettez, mon ami, que l’écolier embrasse son maître, et le remercie de la grande leçon qu’il vient de me donner. » Garrick suivoit exactement la comédie Française qui réunissoit alors les talens les plus distingués et les plus rares dans tous les genres ; l’ensemble et l’harmonie qui règnoient dans le jeu des acteurs offroient le spectacle le plus enchanteur, et le plus parfait.

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