Il est si conforme aux principes de la religion et si solidement prouvé par les saintes Ecritures, qu’il ne peut être que très-utile de le mettre sous les yeux des catholiques : « S’il est besoin de se trouver aux compagnies quelquefois, il le faut faire prudemment, et selon que nous sommes enseignés, regarder avec discrétion quelles sont les compagnies que nous voulons fréquenter ; car il n’est pas permis de se réunir à toutes sortes de gens, de peur que tombant dans la compagnie de gens déréglés, l’on ne communique au mal, et que de mauvaises paroles ou actions on n’en remporte quelque vice… Il faut user du conseil que les anciens conciles donnoient jadis aux chrétiens quand ils seroient à quelques noces, qu’ils mangeassent sobrement et honnêtement ; et les tables étant levées, si les ménétriers entroient pour commencer les danses, qu’ils partissent de là. […] C’est ici plutôt que la sainte et constante hardiesse chrétienne se doit montrer, à ne point participer aux œuvres mauvaises, mais plutôt à les reprendre et les condamner, si ce n’est de paroles, pour le moins par une soudaine retraite, et par tous les témoignages qu’on ne les approuve point. Tout ce qu’ils pourront dire de ceux qui se retirent, sera qu’ils ne veulent point danser, c’est-à-dire qu’ils sont chrétiens, ennemis des vices ; qu’ils détestent le mal jusqu’aux apparences ; qu’ils renoncent au monde et à ses plaisirs, et fuient toutes les occasions qui portent au mal : si cela leur déplaît, ce n’est que ce qui nous a été promis par ces paroles de la première épître de saint Pierre (c. 4, v. 4.)
N’est-ce pas là encore aujourd’hui la disposition de beaucoup de mauvais chrétiens qui, aimant leurs vices et les erreurs qui les favorisent, sont secrètement ennemis de la vérité, et ne peuvent souffrir ceux qui la leur représentent ? […] C’est ce que l’apôtre saint Paul fait craindre aux chrétiens, lorsqu’après avoir averti les Thessaloniciens, que l’antechrist doit venir avec toutes les illusions qui peuvent porter à l’iniquité, il en rend aussitôt cette raison : (2.
De la Danse sacrée des Turcs Les pratiques des Hébreux, les superstitions des Païens, les Institutions pures de la Religion chrétienne, sont les sources dans lesquelles Mahomet puisa les rêveries de la sienne.
Et combien tout chrétien doit-il être touché de cette parole de Jésus-Christ : (Matth. 10, v. 26.)
Robinet, lettre du 7 juillet 1668 NOS COMIQUES ITALIENS, Les plus admirables Chrétiens Qui paraissent sur le Théâtre, Si que chacun les idolâtre, Nous régalent, pour le présent, D’un Sujet, certe, archi-plaisant,95 Je le puis dire sans contrôle,96 Et même où chacun fait son Rôle, Sans nul doute, admirablement.