) chant des anciens chœurs des Grecs, qu’ils exécutaient sans se mouvoir, pour représenter l’immobilité de la terre qu’ils croyaient fixe. Voyez Ballet, Chœurs, Danse.
Ainsi, dans toutes les premières Églises, on pratiqua un terrain élevé, auquel on donna le nom de Chœur. […] Quelquefois on leur retraçait des chœurs de jeunes Vierges qui se rassemblaient autour de l’Époux. […] Le Cardinal Ximénès rétablit dans la Cathédrale de Tolède, l’ancien usage des Messes des Mussarabes [Mozarabes], pendant lesquelles on danse dans le chœur et dans la nef. En France même, au milieu du dernier siècle, on voyait encore les Prêtres et le Peuple de Limoges danser en rond dans le chœur de Saint-Léonard. […] Le Père Ménestrier31 Jésuite, dit avoir vu de son temps, dans quelques Églises, les Chanoines et les Enfants de chœur, qui, le jour de Pâques, se prenaient tout bonnement par la main et dansaient en chantant des Hymnes de réjouissance.
Voyez Chœurs et Concert. […] On cherche dans les chœurs un bruit agréable et harmonieux qui charme et remplisse les oreilles : un beau chœur est le chef-d’œuvre d’un habile compositeur. […] La contrebasse est du grand chœur, ainsi que les violons, les hautbois, les flûtes, et les bassons. […] Par un des statuts de cet établissement, chaque concert doit finir par un motet à grand chœur. […] Voyez Chœurs.
L’établissement des chœurs dans leurs Tragédies, fut une suite indispensable du plan trouvé. […] Ils ont retenu leurs chœurs, et ne s’en font point servis. […] Qu’on suppose un Théâtre tel qu’il devait être, et qu’on s’imagine l’effet qui résultera alors des chœurs du quatrième Acte de Persée. […] Le chœur de Phaéton : Allez répandre la lumière. […] Les chœurs du cinquième Acte d’Atys.
Après le passage de la mer Rouge, Moïse et sa sœur rassemblèrent deux grands chœurs de musique, l’un composé d’hommes, l’autre de femmes, qui chantèrent et dansèrent un ballet solennel d’actions de grâces. […] Ainsi dans toutes les églises on pratiqua un terrain élevé, auquel on donna le nom de chœur : c’était une espèce de théâtre séparé de l’autel, tel qu’on le voit encore à Rome aujourd’hui dans les églises de Saint-Clément et de Saint-Pancrace. […] Le cardinal Ximenès rétablit de son temps dans la cathédrale de Tolède l’ancien usage des messes mozarabes, pendant lesquelles on danse dans le chœur et dans la nef avec autant d’ordre que de dévotion : en France même on voyait encore vers le milieu du dernier siècle, les prêtres et tout le peuple de Limoges danser en rond dans le chœur de Saint-Léonard, en chantant : sant Marciau pregas per nous, et nous epingaren per bous. […] Cette danse était composée de deux chœurs, l’un d’hommes faits, l’autre d’enfants : ils dansaient nus, en chantant des hymnes en l’honneur d’Apollon. Ceux qui menaient les deux chœurs étaient couronnés de palmes.