La Danse, sur notre Théâtre, n’a plus besoin que de guides, de bons principes, et d’une lumière qui, comme le feu sacré, ne s’éteigne jamais.
En somme, le cadre grandiose de l’Opéra, témoin des plus grands jours des Ballets russes, dépassait quelque peu les besoins véritables de cette compagnie célèbre, mais très réduite aujourd’hui (ce qui ne veut pas dire diminuée).
L’homme, condamné dès sa naissance à la peine et au travail, eut besoin de délassement ; ce besoin devint actif ; il sentit que la joye, et le plaisir pouvoient seuls le consoler des fatigues de la journée ; pour éxprimer ses sentimens, il sauta, gambada, et trépigna, fit des bonds, frappa dans ses mains en signe d’allégresse ; ses bras s’associèrent aux mouvements de ses pas et de son corps ; les sons éclatants de sa voix se réunirent à son action ; les traits de sa physionomie s’animèrent ; ses yeux éxprirnèrent le sentiment de la joye ; et ses mouvemets toniques peignirent de concert le plaisir, et le bonheur. […] La nécessité et le besoin furent deux sources fécondes, où les hommes puisèrent les prémiers principes des arts, et des sciences.
Il approuvera, je crois, bien, Qu'en véridique Historien, La chose, comme elle est, je die, En chantant la Palinodie : Et puis, j’ai maint et maint Témoin, Qu'il n’a, vraiment, aucun besoin Que les autres l’on appauvrisse, Afin, du Leur, qu’on l’enrichisse.
La jeunesse emportée par un sang animé, des sens neufs, des esprits de feu, a besoin d’un exercice violent, qui réglé par la justesse de l’harmonie, accoutume ses saillies à une sorte de mesure.