Chinoiserie périmée qui s’attache, se cramponne aux petitesses d’une tradition figée ?
Des amis me présentèrent à l’attaché militaire américain, M. […] Le directeur qui croyait que la Reine venait voir l’Hippodrome, n’avait pas attaché d’importance à la question me concernant, et ne se préoccupa nullement de savoir si j’étais là ou non.
Saint Paul étant à Athènes, son esprit se sentit ému dans lui-même, en voyant que cette ville étoit si attachée à l’idolâtrie. […] Vous trouverez peut-être que je parle trop hardiment, et que j’oublie cette retenue et cette modestie que j’ai coutume de garder dans les lettres où il s’agit d’intercéder pour les criminels ; mais cette modestie même, qui n’est autre chose qu’une certaine crainte de blesser et de déplaire, doit céder ici à une crainte bien plus forte ; car je craindrois et de déplaire à Dieu, et de manquer à l’amitié que vous avez voulu qui fût entre vous et moi, si j’étois plus réservé à vous donner de sa vis salutaires. » Qu’il seroit à souhaiter que toutes les personnes en places et en autorité donnassent, comme Macédonius, leur estime et leur confiance à des hommes capables de leur donner les avis dont ils ont besoin, pour se bien acquitter des emplois difficiles et périlleux attachés aux grandes places, et assez dépouillés de tout intérêt propre et de toute considération humaine, pour dire à ceux qui les honorent de leur confiance, toutes les vérités qui peuvent leur être utiles !
Je sais encore que chaque artiste a son bazile et sa chenille ; le premier le fatigue, le tourmente et l’ennuie ; l’autre s’attache à ses productions ; elle les ronge, les flétrit et leur enlève leur forme et leur éclat : il faut donc que le mérite écarte l’un et écrase l’autre ; que les artistes soignent attentivement leurs ouvrages. […] Les hommes peuvent se comparer à ces insectes, qui prennent la couleur de la plante à la quelle ils s’attachent.
Moi, j’ai peine à croire, si bon qu’il soit, que je puisse m’attacher beaucoup à un fervent catholique, à une espèce de saint tel que me l’a dépeint le très chrétien M. de Sainte-Fauste. […] « M. de Sainte-Fauste, — c’est Champorel qui parle, — est un parfait honnête homme, de mœurs pures et très attaché à ses élèves ; mais il n’était pas, pour l’intelligence, à la hauteur de M. le duc.