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4. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Avertissement. » pp. 33-34

J’ai hésité quelque tems à joindre à cette édition de mes lettres sur la danse et sur les arts, quelques-uns des programmes de mes ballets : je ne me dissimule pas que ce ne sont pas précisément des ouvrages, et qu’ils n’apprennent rien sur l’art de la danse proprement dit. […] Quoiqu’il en soit, mes programmes de ballets ont appris à travailler un plan, à lui donner les grandes divisions qui forment les actes, et les sous-divisions, qui déterminent les scènes.

5. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IX, alexandre dumas » pp. 98-

Entre temps, il avait appris l’anglais, et put me raconter que lorsque nous l’avions vu à Kingston c’était peu de mois après une révolution qui avait éclaté à Haïti. […] Peu de temps après notre départ il entra en correspondance avec sa famille et apprit que les affaires commençaient à s’arranger. […] Poulle m’apprit une phrase française que je devais dire lorsque Dumas me tendrait la main : « Je suis très contente de serrer votre main. » Et, comme de raison, lorsque le moment fut arrivé, je dis la malheureuse phrase tout de travers. […] En causant avec Dumas j’ai appris de lui des choses auxquelles je penserai ma vie entière.

6. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVI, autres souverains » pp. 178-

Mais dès qu’on apprit que c’était à « la Loïe » qu’étaient décernés les honneurs du triomphe… latin, nous eûmes la permission de poursuivre librement notre route. […] J’appris alors qu’il était le fils d’un roi de l’industrie internationale et des plus connus aussi bien à Paris, qu’à Saint-Pétersbourg ou à Vienne. […] Dans la suite, en effet, j’appris, par une tierce personne, qu’il avait déclaré à son père qu’il voulait m’épouser. […] J’ai fréquemment réfléchi, depuis, au rôle qu’avait tenu le « vicomte » dans toute cette affaire, et je ne serais pas étonnée si j’apprenais qu’il mena dans l’occurrence quelque sournoise et malpropre ambassade contre Sa Majesté l’Amour.

7. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Quatrième lettre. Flaminien d’Autremont à Melchior de Sainte-Fauste. » pp. 83-91

Il résulta de cette contrainte que j’appris à souffrir beaucoup sans me plaindre et sans m’écouter. […] me disait-elle, on ne m’a pas appris cela, ou je n’ai pas pu l’apprendre. […] Je vous ai appris, alors, en peu de mots, les malheurs dont j’étais frappé. […] On ne m’a pas appris à faire de l’amour un idéal et une poésie. […] Vous m’avez connu fervent, mais vous ne savez pas à quel point j’ai appris à mes dépens l’indulgence et la modestie !

8. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

Sur le septième commandement, pag. 336, il déclare que la profession de maître à danser, en tant que ceux qui l’exercent, apprennent autre chose qu’à se bien tenir et à marcher décemment, est une profession illégitime, comme celle des comédiens, et que les magistrats chrétiens ne doivent point souffrir qu’on donne des leçons publiques de danse. […] Plus bas, (pag. 346.) le même auteur ne permet pas d’apprendre à danser en son particulier ; et la raison qu’il en donne, c’est « qu’il est à craindre que quand on l’aura appris, on ne fasse montre de sa science à cet égard ; ou si on n’a pas cette intention, et qu’en effet on n’en doive point faire usage, pourquoi, dit Vossius, perdre le temps à apprendre ce qu’on n’a pas dessein de faire quand on le saura ?  […] S’il faut apprendre à mesurer ses pas, ce doit être de la façon que le sage nous enseigne en ces paroles : (Prov. c. 4, vv. 26 et 27.) […] Or, de telles choses n’appartiennent point aux chrétiens qui doivent avoir appris à purifier leur bouche de toute parole déshonnête et folle, et à détester tellement toute espèce de souillure, que les noms n’en soient pas ouïs seulement entre eux. […] Il faut, ajoutent-ils, que les chrétiens aient de bonne heure appris la règle que saint Paul donne (Rom. c. 3, v. 8.) de ne faire jamais le mal, afin que le bien en arrive.

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