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132. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

quelle ivresse Quelle allégresse, Chantons en ce beau jour L’amour. […] A peine ce vœu est-il formé, que la dame de la maison place sur la table la gravure de l’Amour et Psyché, et s’écrie : — A six francs l’Amour et Psyché. […] L’Amour et Psyché, d’après Gérard… C’est vu… entendu… vu… personne ne dit plus rien… — Allons, monsieur, vous avez la main heureuse pour votre première visite, à vous le tableau pour huit francs. […] La Lorette a ses joies, ses haines, ses goûts, ses soupçons, ses amours, qui ont leurs formules spéciales. […] Elle obtient tout, sous condition de ne pas publier ses mémoires et de brûler les anciennes lettres d’amour.

133. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

[Voir Fêtes de la Cour de France] Le Cardinal de Richelieu portait dans tout ce qu’il faisait l’amour du grand. […] Vénus, l’Amour et les Grâces qui en descendent font le récit.

134. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

L’invention en est attribuée l’Amour. […] Cependant on est autorisé à croire que l’amour est aussi ancien que le monde, et que de tout tems il exerca son empire sur les coeurs et que les passions vives qu’il alluma stimulées par le désir de plaire à l’objet adoré, échauffèrent l’imagination, excitérent l’industrie, et dévelopérent dans l’homme le germe de tous les talens.

135. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

« Les désagrémens attachés aux arts de l’esprit, n’affaibliront point l’amour que j’ai pour eux, & qui est né avec moi ». […] Le goût qu’ils ont pour les singuliers Drames dont je vous ai parlé plus haut, & sur-tout pour l’Opera-bouffon, annonce la décadence des Lettres, ainsi qu’un grand amour du futile, qui, s’il croît toujours, nous fera dédaigner le sublime, retourner aux magots de la Chine, aux collets empesés, aux Pantins, à la bonhommie de nos premiers pères, & par la suite aux Pantomimes  ; car l’ordre étant une fois renversé dans la Littérature, ne pourra se rétablir qu’avec le secours du genre pantomimique. […] Les Spectateurs émus, agités, en concluent que le grand Timoléon, par un effort plus qu’héroïque, étouffe dans son âme les sentimens de la nature, n’écoute que l’amour de la Patrie, & se décide à faire poignarder son frère : les paroles sont inutiles pour exprimer tant de choses sublimes.

136. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Conclusion » pp. 414-418

Eteignez vos regards, ce n’est plus vous l’Amour !

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