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24. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

*   Pas d’un amant & d’une amante. […] C’est l’amour qui nous redonne Cet art trompeur & charmant, Qui sçut séduire Pomone En faveur de son amant : Déguisant le sexe & l’âge Aux yeux d’un jaloux sauvage : Il dérobe nos secrets ; Et s’il nous cache à nos belles, C’est pour nous rendre auprès d’elles Plus hardis & plus discrets. […] Timide amant de la gloire, Et caché pour l’acquérir, J’attendrai que la victoire Vienne enfin me découvrir. […] Pas d’un amant & d’une amante.

25. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XI » pp. 148-166

« E… l’ancien amant de L… » « P. […] Ce que c’est que d’avoir deux amants à la fois !

26. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre II. Origine des Ballets »

J’ai appris l’union de deux Amants dignes de vivre l’un pour l’autre, et j’ai senti pour la première fois, depuis mon malheur, quelque mouvement de joie.

27. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettre en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 décembre 1666 »

ERATON, à qui sur l’AMOUR D’ordinaire l’on fait la Cour, Est aussi très bien recréée Par six DANSEURS pour son ENTRÉE, Représentants de nos ROMANS Les six plus célèbres AMANTS.

28. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 26 janvier : Ballet de la Naissance de Vénus — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 31 janvier 1665 »

Auparavant que d’y monter, Neptune la fait escorter Par douze aimable Néréides, Divinités des flots liquides, Dont les visages attrayants Sont frais, délicats et riants, Qui font la Cour à cette Belle, Et dansent un air avec Elle, Avec des grâces et des pas, Où l’on remarque des appas Qui passent toute autre cadence ; Ensuite de laquelle Danse, Phosphore, Amant de ses attraits,39 Des Dieux, en ayant ordre exprès, Conduit cette Beauté divine Dans une superbe Machine, Digne Trône d’un si beau Corps, Qui parut fort brillant alors, Ayant avec Elle quatre Heures, Qui, comme ses inférieures, La suivent agréablement Dans les routes du Firmament, Durant que les Dieux Maritimes, De leurs voix douces et sublimes, Font un concert mélodieux Digne des Dieux, ou demi-Dieux.

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