. — Pendant une des visites que le Shah de Perse fit à Paris, le marquis et la marquise d’Oyley, qui étaient de grands amis du souverain et qui aimaient beaucoup ma danse, amenèrent le Shah à une de mes représentations à Marigny.
J’aime mieux aller n’importe où que rester ici.
Sa force, sa précision, la vigueur de ses pointes et sa hardiesse pétulante évoquaient le vers de Virgile : Crispum sub crotalo docto movere latus… L’esclave syrienne que le poète aimait à voir se trémousser sous la treille blonde devait posséder cette vivacité sereine. […] Elle a des cheveux châtains, plus près d’être blonds que d’être noirs, des traits assez réguliers, et, autant qu’on peut le distinguer sous le fard, le teint coloré naturellement ; elle est de taille moyenne, svelte, assez bien prise ; sa maigreur n’est pas excessive pour une danseuse ; seulement elle a le pied un peu italien ou anglais, si vous aimez mieux. » *** Taglioni avait pris du service dans le pays des roubles ; Elssler, dans le pays des dollars ; Lucile Grahn avait mal au genou.
Point du tout, répliqua Garrick, mais j’aime ses talens, et je les admire d’autant plus que je crois qu’ils lui ont coûté infiniment de peine à acquérir.
Je me fais un honneur & un devoir de leur donner ici le tribut d’éloges que je leur dois ; quiconque a contribué long-temps aux plaisirs d’un Public aussi éclairé que celui de Paris, est & sera toujours cher à celui qui aime & qui chérit les Arts ; or quelle source inépuisable de principes ?