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93. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

de temps en temps, l’un de nous deux tombe malade. […] Mon chien me tira si fort en arrière que je tombai à la renverse.

94. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Alors mon doute tomba, mon inquiétude s’évanouit. […] « Si bien que tous ceux qui l’auraient vue seraient tombés à genoux. […] J’étais tombée juste, en qualifiant sa toilette de personnelle. » Rahel voit avec effroi venir le jour où les deux sœurs partiront. […] « Et lorsque je t’aurai aimée jusqu’à l’heure de ma mort, j’emporterai dans la tombe éternelle la grande blessure d’amour. […] C’est seulement au retour du premier voyage de Fanny à Berlin qu’il y avait eu quelque chose de changé dans l’âme de Gentz et que la fougue des sens était tombée pour faire place à une affection plus posée, plus paternelle.

95. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre IV. Sur le même sujet. » pp. 24-29

Lorsque le publie a de l’humeur ou qu’il digère mal, le meilleur ouvrage tombe ; c’est au temps qu’il appartient de réparer l’erreur passée.

96. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Don Juan lui-même, un des grands insuccès de la direction Véron, n’était pas tombé aussi bas. […] Toutes les résistances tombèrent et le Diable boiteux eut une carrière glorieuse. […] Une farandole fut menée avec une telle fougue qu’un artiste, porteur d’un nom sympathique à tous les amis de la danse, le jeune Mérante, fut lancé par-dessus la rampe et vint tomber avec fracas sur un musicien de l’orchestre. […] En voyant que pas une plume ne s’est détachée de cette aile brillante, que pas une fleur n’est tombée de cette couronne de bleuets, la foule, qui a retrouvé tout entier son chef-d’œuvre, s’abandonne sans plus s’inquiéter à ce grand bonheur qui lui est rendu et dont elle a été privée si longtemps. […] C’est au milieu de cette espèce de deuil public que tomba la nouvelle de la maladie de Fanny Elssler.

97. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

Il y eut des applaudissements frénétiques, des rappels et des rappels après chaque acte, puis le rideau tomba sur la scène finale que suivit un grand tumulte de bravos et de cris. […] Lorsqu’elle comprit qu’elle ne pouvait compter sur moi que pour le lendemain, elle déclara que j’étais tombée malade bien subitement.

98. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii » pp. 96-101

Thomas ; partout il n’a trouvé que des incrédules ; les fleurs que l’un et l’autre ont semées sur la tombe de l’Ampuse moderne étoient mêlées de ronces, d’épines, et de chardons ; de feuilles de ciguë, d’absinthe, et de bagnodier.

99. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse moderne »

Pas de Bourrée ouvert ; si on prend ce pas du pied droit, l’ayant en l’air à la première position, on plie sur le gauche, et l’on porte le droit à la seconde position, ou l’on s’élève sur ce pied, en faisant ce pas de la sorte : la jambe gauche suit la droite, en s’approchant à la première position, et dans le même temps le droit se pose entièrement, et de suite le gauche se pose à côté à la seconde position, en laissant tomber le talon le premier : lorsque le corps se pose sur ce pied, on s’élève sur la pointe ; par cette opération on attire la jambe droite, dont le pied se glisse derrière le gauche jusqu’à la troisième position, et le pas est terminé. […] L’entrechat emploie deux mesures ; la première sert au coupé ; la seconde à l’élancement du corps, au battement et au tomber.

100. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Combien sont plus blâmables les pères et les mères qui, par une semblable négligence à préserver leurs enfans, lorsqu’ils le peuvent, de tomber dans le péché mortel, les laissent aller où ils sont en grand danger d’en commettre ! […] Que chacun de vous dans sa propre maison, s’il en est le chef, croie donc que l’office de l’évêque le regarde, et qu’il doit se mettre en peine d’examiner quelle est la foi de ceux qu’il a sous lui, de peur que quelques-uns d’eux ne tombent dans l’hérésie ; de peur que sa femme, son fils, sa fille, son serviteur ou son esclave, qui a été acheté comme lui d’un grand prix, ne périsse.

101. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Puissante magicienne, elle a fait tomber d’un coup toutes les démarcations, humanisé les bégueuleries les plus sauvages, et, grâce à elle, la partie du théâtre jusqu’alors réprouvée du nom d’enfer (the hell) s’est transformée en Eden où brillaient les plus huppées et les plus dédaigneuses houris de New-York. […] Son saisissement augmenta encore, lorsqu’un officier lui remit, avec un rameau du saule qui avait ombragé la tombe de Sainte-Hélène, un morceau du cercueil de l’Empereur. « A présent elle possède des fragments des cercueils de Napoléon et de Washington », écrit avec gravité Catherine Prinster, ouvrant par cette remarque un champ vaste à la méditation… *** Assistons maintenant à une représentation. […] Ce sont des médailles qui tombent sur la scène. […] Les pièces qu’y occupait Fanny étaient des réduits sans air où, par les chaudes nuits de l’été de 1840, elle faillit tomber malade. […] Le Courrier de New-York rendait un hommage éclatant « à la conduite de Mlle Elssler, si pleine de retenue, de bon ton, de décence, que le public américain est tombé en admiration devant cette chasteté d’un talent si difficilement chaste de sa nature. » N’était-ce pas aussi un titre à la sympathie d’une population laborieuse que l’effort énorme soutenu par Fanny pendant deux années ?

102. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre première. À Voltaire. » pp. 2-7

Ici cette tendre maîtresse ne pouvant soutenir sans mourir, le départ de son amant, tombera évanouie dans les bras de ses femmes ; la volupté de concert avec l’amour volera à son secours.

103. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — LETTRE XII. » pp. 157-180

Le danseur, par la même raison, doit se servir de tous les doigts de ses pieds, comme d’autant de branches dont l’écartement sur le sol augmentant l’espace de son appui, affermit et maintient son corps dans l’équilibre juste et convenable ; s’il néglige de les étendre, s’il ne mord en quelque façon la planche pour se cramponner et se tenir ferme, il s’ensuivra une foule d’accidens, le pied perdra sa forme naturelle ; il s’arrondira et vacillera sans cesse et de côté, du petit doigt au pouce, et du pouce au petit doigt : cette espèce de roulis occasionné par la forme convexe que l’extrémité du pied prend dans cette position, s’oppose à toute stabilité ; les chevilles chancélent et se déplacent ; et vous sentez, Monsieur, que dans le tems où la masse tombera d’une certaine hauteur, et ne trouvera pas dans sa base un point fixe capable de la recevoir et de terminer sa chûte, toutes les articulations seront blessées de ce choc et de cet ébranlement ; et l’instant où le danseur tentera de chercher une position ferme et où il fera les plus violens efforts pour se dérober au danger, sera toujours celui où il succombera, soit ensuite d’une entorse, soit ensuite de la rupture de la jambe ou du tendon. […] Si l’on admet de la force dans l’instant que le corps tombe, et que l’on croie qu’il lui soit possible d’opérer une seconde fois sans un nouvel effort et un nouveau point d’appui contre le quel les pieds puissent lutter par une pression plus au moins forte, je demanderai pourquoi le même pouvoir n’existe pas dans un homme qui s’élance pour sauter un fossé ? […] pourquoi enfin celui qui a combiné mal-adroitement, et qui se voit prêt à tomber dans l’eau, pour n’avoir pas sauté deux pouces plus loin, ne peut-il réitérer l’effort, et porter son corps, par une seconde secousse, au delà du fossé ?

104. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361

Le pied perdra sa forme naturelle, il s’arrondira & vacillera sans cesse & de côté, du petit doigt au pouce, & du pouce au petit doigt : cette espece de roulis occasionné par la forme convexe que l’extrêmité du pied prend dans cette position, s’oppose à toute stabilité ; les chevilles chancellent & se déplacent ; & vous sentez, Monsieur, que dans le temps où la masse tombera d’une certaine hauteur, & ne trouvera pas dans sa base un point fixe capable de la recevoir & de terminer sa chûte, toutes les articulations seront blessées de ce choc & de cet ébranlement ; & l’instant où le Danseur tentera de chercher une position ferme, & où il fera les plus violents efforts pour se dérober au danger, sera toujours celui où il succombera, soit ensuite d’une entorse, soit ensuite de la rupture de la jambe ou du tendon. […] Si l’on admet de la force dans l’instant que le corps tombe & que l’on croie qu’il lui soit possible d’opérer une seconde fois sans un nouvel effort & un nouveau point d’appui contre lequel les pieds puissent lutter par une pression plus ou moins forte, je demanderai pourquoi le même pouvoir n’existe pas dans un homme qui s’élance pour sauter un fossé ? […] Pourquoi enfin celui qui a combiné mal-adroitement & qui se voit prêt à tomber dans l’eau pour n’avoir pas sauté deux pouces plus loin, ne peut-il réitérer l’effort & porter son corps par une seconde secousse au-delà du fossé ?

105. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Au moment de la chute de Nourrit, on n’avait point encore heureusement retiré l’espèce de lit et les matelas sur lesquels tombait Levasseur. […] Le lendemain, le quatrain suivant courait Paris et, rappelant une des situations principales de l’ouvrage, celle où la Sylphide, prise avec son amant dans les plis d’un voile enchanté, voit tomber à ses pieds les ailes dont la perte entraîne sa mort, — constatait ainsi le succès de mademoiselle Taglioni : Pourquoi ce long regard sur vos ailes perdues, O Sylphide aux souris caressants et vermeils ? […] C’était le général X…, l’un des aides-de-camp des princes… La reine avait appris ce qui se préparait… Or, une tête humaine était à la veille de tomber, celle du régicide Meunier, condamné à la peine capitale par la Chambre des pairs pour avoir tiré sur Louis-Philippe… Et la pauvre femme, épouvantée à l’idée de voir un simulacre de tête tranchée bondir sur le plancher, envoyait supplier nos gentlemen de renoncer à leur lugubre plaisanterie. […] comme elle tombe bien aux genoux d’Achmet, haletante, éperdue, souriant dans sa peur, plus désireuse d’un baiser que des sequins d’or que la main du maître va poser sur le front et sur le sein de l’esclave ! 

106. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VIII. » pp. 81-87

Après eux, la tragédie et la comédie tombèrent dans un état de médiocrité telle, que le public eu général abandonna ce théatre, qui peu de tems auparavant faisoit ses délices.

107. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primitive Eglise, & des Payens, depuis son origine jusqu’à présent. » pp. 33-58

C’est en partie du culte de la Religion des Hébreux & de celle des Idolâtres, que Mahomet a établi l’usage de la danse Sacrée dans la sienne, parce qu’elle n’est exercée dans les Mosquées que par le Sacerdoce, comme on la voit encore aujourd’hui observer par les Dervis & autres Religieux Turcs ; entre autres la danse du Moulinet, qui se fait en tournant d’une si grande vitesse au son de la flute, qu’on les voit tomber dans leurs Mosquées comme s’ils étoient yvres morts : cependant ils observent cette cérémonie avec beaucoup de dévotion, pour imiter leur fondateur nommé Ménélaüs, dont l’histoire fabuleuse dit qu’il tourna miraculeusement de cette sorte pendant quatorze jours de suite, au son de la flute de Hansé son compagnon, & tomba dans une extase qui lui produisit des révélations admirables, pour l’établissement de l’Ordres de Dervis.

108. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre septième. Des pirouettes ; » pp. 79-87

Cette pirouette a quelque chose qui étonne ; car le corps du danseur est si penché, que l’on dirait qu’à chaque tour qu’il fait il est prêt à tomber, ou qu’on croirait qu’il y a quelque chose d’incompréhensible qui le soutient, parce que la position du corps, des bras, de la jambe qui est en l’air, et la vitesse avec laquelle on tourne, dissimule le centre de gravité.

109. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VI » pp. 76-89

Les mauvaises langues assurent qu’un joli jeune homme fait pied de grue sous sa croisée, histoire de recueillir les louis qui tombent, mais je n’en crois pas un mot : — le temps de ces messieurs-là est passé.

110. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VIII. De la Musique naturelle attribuée à Dieu comme l’Auteur de la Nature. » pp. 183-194

On trouve encore dans les Antiquitez de Fauchet, Liv. 8, chap. 7, que près la Ville d’Autun, environ la saint Jean, il se fit un orage si prodigieux, qu’il tomba des nuées un glaçon de vingt à vingt-cinq pieds de longueur, de sept pieds de large, & de deux pieds d’épaisseur, sur lequel, disent quelques anciennes Chroniques, l’on vit des raies & des caracteres comme des notes, qui sembloient marquer l’impression des sons du tonnerre, comme sur un papier de Musique ; ce qui a été regardé comme un prodige, mais qui peut faire croire que la Musique naturelle réside & produit ses effets dans tous les élémens.

111. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — V, mes débuts aux folies-bergère » pp. 50-

Lorsque le rideau tomba, après une quatrième danse, les bravos furent si assourdissants qu’on ne pouvait pas entendre la musique qui préludait pour le n° 5.

112. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVIII, comment j’ai découvert hanako » pp. 204-

Mais à Anvers elle et sa suivante étaient tombées aux mains d’un compatriote ignoble, et elle m’appelait à son secours.

113. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii.  » pp. 102-108

Vous jugez bien, Madame, que ce jeune homme est applaudi à toute outrance, et qu’on le considère comme une nouvelle planète tombée du ciel, et qui s’est fixée à l’opéra.

114. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

N’oublions jamais que ce n’est qu’en observant les règles du maintien, que l’on peut procurer au corps le jeu agréable qui produit le charme de la danse ; ce charme est presque toujours dû à un léger abandon du corps sur différens tems, à des oppositions de tête ou d’épaule faites à propos ; enfin à plusieurs autres mouvemens du ressort de l’art, mais toujours réglés par la décence, sans laquelle on tombe dans tous les défauts du mauvais goût et du mauvais ton. […] Pour faire ce pas, avancez le pied qui est devant à la quatrième position ; puis avancez aussi le corps ; placez-le au milieu des deux jambes pour les plier également : aussitôt que vous aurez plié, enlevez-vous droit, et en même tems rapprochez la jambe qui est derrière, pour qu’elle vienne toucher celle de devant, afin de tomber à sa place en la chassant plus loin à la quatrième position, où elle se posera consécutivement. […] Pour exécuter ce tems, posez le corps entièrement sur la jambe qui est derrière ; levez le pied de devant sur la pointe, ce qui fera lâcher ou plier le genou que vous tiendrez tourné et développerez de côté, en pliant en même tems l’autre jambe sur laquelle vous vous enleverez, et poussant la pointe du pied à terre, pour renvoyer le corps qui ira tomber sur la jambe que vous avez développée à la seconde position ; et la jambe restée de côté, vous la rapprocherez en glissant le pied la pointe à terre, pour rentrer consécutivement la jambe derrière l’autre, et à la troisième position. […] Laissez ressortir votre jambe en la tenant toujours tendue et en la soutenant, quand elle ressort, par suite du choc qu’elle a éprouvé en battant contre l’autre ; et aussitôt que vous serez retombé, posez les talons ou tombez, pliez pour faire en vous relevant un second tems de cuisse de l’autre jambe, et ainsi de suite d’une jambe et de l’autre ; en pliant et en vous enlevant continuellement, pour faire plusieurs tems de cuisse de suite, en frappant une cuisse contre l’autre, toujours au moment où vous vous enlevez sur place, sans aller de côté ; et tombez en tenant les jambes tendues quand vous voulez cesser le tems de cuisse. […] Pour faire l’entrechat à trois du nombre impair et qui est le plus simple, si vos pieds sont à la troisième position, qui est une position fermée, prenez-en une ouverte comme la seconde, en faisant un échappé, fondez ou tombez ; pliez sur l’échappé à la seconde position ; enlevez-vous consécutivement, en croisant les deux jambes ensemble à la troisième position, et serrez-les avec une force proportionnée, de manière à ce que la jambe qui aura entré ou battu derrière passe devant, où elle se trouvera placée quand vous serez retombé ; et que celle qui a battu devant, soit passée alors derrière.

115. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17

Au théâtre, ainsi qu’ailleurs, le vulgaire ignorant se méprend bien souvent lorsqu’il juge les artistes d’un talent réel ; cependant « Ingiusta lode non è stabil mai, * « E basta un solo per chiarirne cento [traduction] 5. » [6] « L’approbation et les suffrages des hommes qui se distinguent dans les arts, les seuls juges à considérer, doivent servir à perfectionner l’homme à talent, qui ne doit avoir que du mépris pour les louanges que les sots prodiguent au charlatanisme. » Le bandeau de l’ignorance tombe enfin, et le vrai mérite, qui a eu le courage de lutter longtemps contre elle, et de mépriser ses arrêts, finit par être reconnu.

116. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre III » pp. 27-43

Ses amis lui jurent que sa danse tombe la mienne, qu’elle est mille fois plus gracieuse que moi, que son coup de pied a plus de fantaisie et son balancement plus de brio.

117. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XII » pp. 167-185

L’homme assez tombé pour devenir l’amant d’un bas-bleu est un être que je ne crains pas de qualifier de malheureux.

118. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VII, un voyage en russie. — un contrat rompu » pp. 72-81

L’hiver passé, avril venu, le jour même où nous devions nous embarquer pour la Russie, ma mère chancela et serait certainement tombée si je n’avais été là pour la soutenir.

119. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145

L’aîné tomba amoureux de moi.

120. (1908) L’École de danse de Grünewald « L’école de danse du Grünewald » pp. 261-268

Où a-t-elle pris ces pas, ces courses rapides, ces essors d’ange tombé qui s’efforce à remonter au ciel dans une trajectoire eurythmique, ces balancements de fleur pensante ?

121. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Alceste. Ballet tragique. » pp. 207-218

Ils arrivent ; elle les presse contre son sein, elle les arrose des larmes que la tendresse maternelle fait couler, se jette à genoux, élève les bras vers le ciel, et l’implore en faveur de ses fils ; elle les embrasse pour la dernière fois, et ordonne qu’on les éloigne ; puis elle vole à son mari : s’appercevant que les signes de la mort se tracent sur ses traits, elle se frappe et tombe dans les bras de ses femmes.

122. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

Albéric Second dans ses curieux Petits Mystères de l’Opéra, j’ai vu mademoiselle Taglioni, après une leçon de deux heures que venait de lui donner son père, tomber mourante sur le tapis de sa chambre, où elle se laissait déshabiller, éponger, et rhabiller, sans avoir le sentiment de ce qu’on lui faisait.

123. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Mais elle courait le risque, sous cette direction, de tomber dans les excès du système classique, d’aboutir à la froideur en recherchant la correction et de laisser figer par la discipline sa fougue naturelle. […] Elle tombait parfois dans la trivialité ; mais du moins elle évitait la monotonie et la froideur. […] Le roi de Prusse était un monarque d’assez d’envergure pour que des félicitations tombées de ses augustes lèvres ou des cadeaux reçus de sa main eussent un prix inestimable.

124. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Des guerriers vont et viennent ; ils tombent mortellement frappés ; des prisonniers sont emmenés, des vaincus gémissent ; sur le lieu du combat une femme grecque expire en couvrant son enfant des plis de son manteau. […] Maintenant que la loge du jeune prince est vide, maintenant qu’il ne doit plus venir là à cette même place pour découvrir Fanny l’Allemande sur le théâtre et pour découvrir dans la salle quelques étrangers venus de France ; pour saluer à la fois du même regard Fanny et la France, ses deux amours ; depuis qu’elle était tombée de la couronne paternelle, cette dernière feuille du laurier impérial, Fanny n’avait plus rien à faire à Vienne. […] Don Juan n’arrivait le 8 octobre qu’à 5 263 francs, montait à 6 736 fr. le 3 novembre, et tombait le 29 décembre à 4 982 francs.

125. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Enfin n’en voulant point démordre, & le Cavalier ne sçachant plus que lui répondre, entra dans le centre du bal ; & laissant tomber son manteau, il fit voir à la mariée un corps de Satyre au naturel : ce qui scandalisa toute l’assemblée ; les Dames eurent recours à leurs éventails, les hommes coururent à leurs épées, & criérent qu’on fermât les portes ; mais ces jeunes Seigneurs se doutant bien de ce qu’il en pourroit arriver, avoient eu la précaution d’ordonner à leurs valets de s’en emparer : ils mirent tous l’épée à la main, aussi-bien que leurs Maîtres ; desorte qu’ils se firent jour pour sortir, sans coup férir. […] *  La crainte pâle & tremblante Traîne des pas languissans ; La colere étincelante Roule des pas bondissans : Agité par intervales, Tombe à chutes inégales Le désespoir plein d’horreurs ; La libre & vive allégresse Coule avec plus de mollesse Que Zéphire sur les fleurs.

126. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

Ces catéchismes, en parlant sur le sixième commandement, des occasions d’impureté qu’il faut fuir avec soin, pour ne pas tomber dans ce vice, mettent expressément au rang de ces occasions, les danses, comme les mauvais livres et les mauvaises chansons. […] Jean comme ayant des couronnes d’or et des cheveux de femme, et étant semblables à des chevaux préparés au combat, signifient que les démons se servent des personnes de l’autre sexe qui dansent, et qui, avant d’aller à la danse, ont plus de soin de se parer que dans toute occasion, pour attaquer et faire tomber les serviteurs de Dieu, qui sont les ennemis de ces esprits de malice. » Le même saint continuant à parler contre les danses, traite d’ennemis de Dieu ceux qui les aiment ; et il ajoute qu’il n’est pas étonnant qu’on les regarde comme tels, puisqu’ils agissent contre tous les commandemens de Dieu, et contre tous les sacremens.

127. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

Dans cet instant les Eunuques et les Muets tombent à genoux ; toutes les femmes s’inclinent, et les Nains lui offrent dans des corbeilles, des fleurs et des fruits. […] Au reste, Monsieur, une critique qui ne porte que sur un programme tombe d’elle-même, parce qu’elle n’est appuyée sur rien.

128. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434

Dans cet instant les Eunuques & les Muets tombent à genoux ; toutes les femmes s’inclinent, & les Nains lui offrent dans des corbeilles des fleurs & des fruits. […] Au reste, Monsieur, une critique qui ne porte que sur un programme, tombe d’elle-même parce qu’elle n’est appuyée sur rien.

129. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »

Il faudrait cependant que ce Poète n’en eût eu que des idées très bornées, s’il n’en avait adopté que la partie la plus faible, et il serait tombé dans cette lourde bévue, s’il n’avait voulu l’employer que comme un simple divertissement, tandis qu’elle est capable de former les tableaux les plus dignes du Théâtre.

130. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64

L’acte des Fleurs, l’acte d’Eglé dans les talens lyriques, le prologue des fêtes Grecques et Romaines, l’acte Turc de l’Europe galante, un acte entre autres de Castor et Pollux, et quantité d’autres où la danse est ou peut être mise en action avec facilité, et sans effort de génie de la part du compositeur, m’offrent véritablement des ballets agréables et très-intéressans ; mais ces danses figurées qui ne disent rien, qui ne présentent aucun sujet, qui ne portent aucun caractère, qui ne me tracent point une intrigue suivie et raisonnée ; qui ne font point partie du drame, et qui tombent, pour ainsi dire, des nues, ne sont à mon sens, comme je l’ai déjà dit, que de simples divertissemens de danse, et qui ne déploient que les mouvemens compassés et les difficultés mécaniques de l’art.

131. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Rosière de Salency. Ballet pastoral. » pp. 191-203

A cette nouvelle, Julie tombe sans connoissance dans les bras de sa tante : on l’entraîne sur un banc voisin de la maison.

132. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Le jugement de Pâris. Ballet héroïque. » pp. 171-182

L’horison se divise et se partage en grouppes de nuages, qui se replient et se roulent les uns sur les autres en s’élevant vers le ciel : pendant ce mouvement ascendant, des nuages plus lumineux descendent les cieux ; et l’on voit bientôt tous les Dieux de l’Olympe ; par un mouvement contraire le char de Neptune attelé de cheveaux marins sort du sein de la mer ; Amphitrite est placée à côté de ce Dieu ; ce char, ou cette conque marine, est environnée de Tritons, qui fôlatrent dans les eaux, en jouant avec leurs trompes, tandis que les rochers de la droite se garnissent des Divinités terrestres, ceux de la gauche sont bientôt occupés par les Divinités des eaux ; de leurs urnes sortent avec abondance des sources limpides, qui tombent en cascades sur les rochers et se précipitent ensuite dans la mer.

133. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

Elle choisit, pour retourner en Russie, un moment favorable : celui où Sébastopol venait de tomber sous les armes françaises.

134. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

Aujourd’hui où la chorégraphie empiète sur le domaine de l’acrobatie, et qu’à la légèreté et à la grâce on a substitué l’énergie et la force, il faut savoir gré à une artiste de ne pas tomber dans ces excès fâcheux et de chercher moins à étonner qu’à plaire.

135. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Le choc la précipita sur la scène, où son trône, détaché de la gloire, tomba sur elle et lui brisa le bras en deux endroits. […] Mais les temps sont changés : « Par un moment de complaisance Elle a vu tomber son bonnet, Ses bas noirs, son schal (sic) violet ; Elle a vu les laines de France Changées en tissus du Thibet. » Fanny Biais C’est encore à l’ouvrage que je viens de citer que j’emprunte le portrait de cette ballerine : « Si quelqu’un doit des actions de grâce au costumier bourrelier, c’est sans contredit mademoiselle Fanny Bias ; elle ne doit pas oublier non plus son parfumeur, qui la rend semblable à la rose. […] Toujours est-il, d’après lui, que bonbons à ses camarades, montres à ses compositeurs, broches ou camées à ses professeurs du beau sexe, souvenirs encadrés de rubis, remerciements montés en or fin, mademoiselle Emma Livry distribue tout cela avec le laisser-aller de cette bonne femme des Contes de Perrault qui ne pouvait ouvrir la bouche sans qu’il en tombât tout le magasin de Froment-Meurice ou de Fontana.

136. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

On fit servir à ce spectacle les débris des décorations, des habits, des machines qu’on avait employés l’année précédente à la représentation de la tragédie de Mirame 113 ; ouvrage si peu fait pour réussir, que tout le pouvoir du premier Ministre ne fut pas assez fort pour l’empêcher de tomber ; mais qui, à le considérer philosophiquement, fut cependant le premier fondement de notre Théâtre.

137. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71

S’il est blessé, il tombe.

138. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

En voilà bien assez, et peut-être trop sur un objet presqu’imperceptible ; j’ai puisé toutes mes observations dans la nature de l’homme ; je ne crois pas être tombé dans l’erreur ; si je me suis trompé, c’est de bonne foi ; mon dessein n’ayant jamais été d’établir un système, encore moins de me vouer aux idées abstraites d’une Métaphysique Ténébreuse que je n’entends point, et dont la langue ne sera jamais celle des artistes.

139. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128

L’Acte des Fleurs ; l’Acte d’Eglé dans les Talents Lyriques ; le Prologue des Fêtes Grecques & Romaines ; l’Acte Turc de l’Europe galante ; un Acte entr’autres de Castor & Pollux, & quantité d’autres, où la danse est, ou peut être mise en action avec facilité & sans effort de génie de la part du Compositeur, m’offrent véritablement des Ballets agréables & très-intéressants ; mais les Danses figurées qui ne disent rien ; qui ne présentent aucun sujet ; qui ne portent aucun caractere ; qui ne me tracent point une intrigue suivie & raisonnée ; qui ne font point partie du Drame & qui tombent, pour ainsi parler, des nues, ne sont à mon sens, comme je l’ai déjà dit, que de simples divertissements de Danse, & qui ne me déploient que les mouvements compassés des difficultés méchaniques de l’Art.

140. (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108

fait le succès ou la chute des débutantes ; il faut, si elle veut réussir et voir tomber à ses pieds es couronnes, que toute néophyte de la danse ou du chant jette préalablement le mouchoir à celui-ci ou à celui là, parmi les souverains dispensateurs des fleurs et des épines ; alors la route s’aplanira d’elle-même, alors la nouvelle arrivée, pour peu qu’elle soit jeune et belle, n’aura qu’à paraître sur la scène, et elle entendra résonner à son oreille le concert des brava.

141. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Son fils, qui le suivit, par une autre méthode29, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et fut digne pourtant de son heureux destin : Mais chéri du public, du succès trop certain, Chant I, vers Vit dans l’âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque. […] Les stances avec grace apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’osa plus enjamber. […] Les danseurs en mesure apprirent à tomber, Et le pas sur le pas n’osa plus enjamber. […] Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté ; Ce n’est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C’est Jupiter armé pour effrayer la terre : Sans tous ces ornemens cet art tombe en langueur ; La Pantomime est morte, ou rampe sans vigueur. […] Le genre des bergers est un des plus aimables en Danse ; il prête à la grace et tient le milieu entre la Danse grave, qui presque toujours est froide ; et le genre comique, qui tombe souvent dans le grotesque.

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