D’après des idées jettées au hazard et sans suite, on ne manquera pas de dire que des fêtes de ce genre, seraient très dispendieuses ; je répondrai que ce n’est point à moi à calculer les ressources et à fixer l’emploi de la richesse publique.
Telles sont les suites ordinaires, et malheureusement trop fréquentes, de la protection accordée aveuglement à l’intrigue et à l’ignorance.
(Nous dirons dans la suite qui est ce païen, et à quelle occasion il a parlé de la sorte.) […] « Si, selon les lumières de la sagesse du siècle, l’ivresse ou la folie sont le principe de la danse, qu’en doit on penser selon les Ecritures, où ce qu’on lit de saint Jean-Baptiste, précurseur de Jésus-Christ, mis à mort selon le désir et la demande d’une danseuse, fait voir quelles funestes suites le plaisir criminel de la danse entraîne après lui ? […] Il est vrai qu’il s’agit dans le canon des danses faites devant l’église, ou un jour de fête ; mais nous avons vu avec quelle force saint Charles a parlé contre les danses en général, et quelle effroyable peinture il a faite des funestes suites qu’elles entraînent pour l’ordinaire après elles.
Supposez donc que vous soyez sur le pied gauche, la jambe droite à la seconde et la pointe appuyée à terre, il faut la croiser devant la gauche, en pliant le genou, et l’étendre en l’ouvrant à côté ; plier du même temps le genou en croisant derrière, puis l’étendre à côté, et continuer à faire plusieurs de ces battements de suite.
Ivan Clustine, dont la Suite de Chopin se maintient si honorablement à l’Opéra, qui régla les danses.
Elle n’ajouta qu’une petite babiole à ma commande, un médaillon avec chiffre en diamants… Je reçus la note dans la suite, mais elle était partie. […] Elle a je ne sais où combiné ses jeux de lumière, ayant reçu congé de son propriétaire à la suite d’une explosion dans ses appareils.
Pas de Bourrée ouvert ; si on prend ce pas du pied droit, l’ayant en l’air à la première position, on plie sur le gauche, et l’on porte le droit à la seconde position, ou l’on s’élève sur ce pied, en faisant ce pas de la sorte : la jambe gauche suit la droite, en s’approchant à la première position, et dans le même temps le droit se pose entièrement, et de suite le gauche se pose à côté à la seconde position, en laissant tomber le talon le premier : lorsque le corps se pose sur ce pied, on s’élève sur la pointe ; par cette opération on attire la jambe droite, dont le pied se glisse derrière le gauche jusqu’à la troisième position, et le pas est terminé. […] Dans les premiers temps qu’on trouva la courante, on en sautait le pas ; dans la suite on ne la dansa que terre à terre.
La suite des choses devait nous démontrer le contraire. […] Cette attitude négligente n’était pas faite pour apaiser l’humeur belliqueuse de notre ami : il sonna derechef et, cette fois, trois fois de suite.
Le peu d’êtres estimables que l’on peut compter en Europe, et regarder comme les souverains juges des productions des arts, tremblent sur les suites funestes de la guerre que la mode a déclarée au bon goût. […] Les artistes, obligés par état de copier, et de céder même à des considérations d’intérêt, (car il faut vivre), s’abandonnent, au torrent impétueux de la mode, et, par une suite nécessaire, se trouvent forcés d’immortaliser les ridicules, au lieu de donner des copies nobles et raisonnées de la belle nature.
Ce ne sera pas d’être présent à ces danses ; mais de parler souvent en chaire contre elles ; d’exhorter avec charité et avec douceur les personnes de la paroisse qui les aiment, à y renoncer ; d’être ferme et de ne point admettre aux sacremens ceux et celles qui refuseront de se rendre à ses avis ; de faire à Dieu de fréquentes et de ferventes prières pour obtenir de sa miséricorde qu’il ouvre le cœur de ses paroissiens à ses exhortations ; et, s’il ne peut, par tous les efforts et toute l’industrie de son zèle, arrêter un mal dont il sent toutes les funestes suites, il ne doit pas se décourager pour cela ; mais redoubler dans le secret ses gémissemens, espérant qu’ils ne seront pas entièrement sans fruit pour quelques-uns de ceux qui en auront été l’objet ; ou que s’ils ne leur servent pas, ils lui serviront à lui-même, en attirant sur lui, pour sa propre sanctification, les grâces qu’il n’aura pas obtenues pour la sanctification des autres.
Du reste, celui-ci, à la suite d’une conversation à voix basse avec la petite coryphée, paraît avoir pris son parti sur cette qualification.
[Voir Traité historique, Ire partie, livre III, chap. 4, « Fragment de Lucien »] On va donner une notion exacte de ces grands ballets, aujourd’hui tout à fait hors de mode ; on a vu quelle a été leur origine, et leur succès ; on verra dans la suite leurs changements, leur décadence, et le genre nouveau qu’elle a produit : des yeux philosophes trouvent partout ces commencements, ces progrès, ces diminutions, ces modifications différentes, en un mot, qui sont dans la nature : mais elles se manifestent d’une manière encore plus sensible dans l’histoire des Arts. […] Rameau, du sort desquels on n’ose décider, et qui conserveront, ou perdront leur supériorité, selon que le goût de la nation pour la musique se fortifiera, ou s’affaiblira par la suite. […] Ainsi la danse sacrée est de toutes les danses la plus ancienne, et la source dans laquelle on a puisé dans la suite toutes les autres.
Celui-ci par une suite de l’habitude qu’il prend de se tenir de travers et d’avancer une épaule, se déplace une omoplate ; celui-là enfin répétant à chaque instant un mouvement en une situation contrainte, jette son corps tout d’un coté, et parvient à avoir une hanche plus grosse que l’autre. […] Le passage subit du relachement à une forte tension, et de la fléxion à une extention violente, est donc l’occasion d’une foule d’accidens qui seroient sans doute moins fréquens, si l’on se prêtoit, pour ainsi dire, à la chûte, et si les parties foibles ne tentoient pas de résister contre un poids, qu’elles ne peuvent ni soutenir ni vaincre ; et l’on ne sauroit trop se précautionner contre les fausses positions, puisque les suites en sont funestes. […] Un danseur sans oreille est l’image d’un fou qui parle sans cesse, qui dit tout au hazard, qui n’observe point de suite dans la conversation, et qui n’articule que des mots mal-cousus et dénués de sens commun.
Celui-ci par une suite de l’habitude qu’il prend de se tenir de travers & d’avancer une épaule, se déplace une omoplate. […] Le passage subit du relâchement à une forte tension & de la flexion à une extension violente est donc l’occasion d’une foule d’accidents qui seroient sans doute moins fréquents, si l’on se prêtoit, pour ainsi dire, à la chûte, & si les parties foibles ne tentoient pas de résister contre un poids qu’elles ne peuvent ni soutenir ni vaincre ; & l’on ne sauroit trop se précautionner contre les fausses positions, puisque les suites en sont si funestes. […] Un Danseur sans oreille est l’image d’un fou qui parle sans cesse, qui dit tout au hazard, qui n’observe point de suite dans la conversation, & qui n’articule que des mots mal cousus & dénués de sens commun.
Viganò recueillit donc de la bouche de Dauberval la pure tradition de Noverre, fait très important car nous le verrons par la suite tirer les dernières conséquences des principes du grand réformateur. […] Le premier ministre Schloisznigg protégeait le couple et l’avait fait engager pour deux ans de suite ; la souveraine se mit en tête qu’il souhaitait voir Maria Medina devenir la favorite de François II afin de gouverner à sa guise. […] Cela convient à mes nerfs et m’occupe pendant huit jours19. » Par la suite, les ballets russes nous ont montré de semblables magnificences sous-marines dans Sadko et nous ne trouvons plus si ridicule l’admiration de Stendhal pour de tels spectacles. […] L’âme emportée par le plaisir de la nouveauté a des transports pendant cinq quarts d’heure de suite, et quoique ces transports soient impossibles à exprimer par écrit, de peur du ridicule, on s’en souvient après de longues années… Chaque imagination émue par la musique prend son vol et fait discourir à sa manière ces personnages qui ne parlent jamais.
Mais le Sénat informé par la suite du tems des désordres qui se commettoient dans la célébration de cette fête, l’abolit sous peine de mort l’an 668 de la Fondation de Rome.
Il doit s’instruire à fond du caractère des deux frères Danaüs et Égyptus, pour pouvoir représenter d’une manière frappante le mariage frauduleux de leurs Enfants, et de l’effroyable Tragédie qui en fut la suite.
Au lieu de prendre une de ses mains, je m’emparai des deux et proclamai avec emphase, et en appuyant sur chaque mot : « Je suis très contente de votre main serrée. » Je ne compris pas sa réponse, mais mon ami par la suite me dit que Dumas avait répliqué : — Ma main n’est pas serrée, mais je sais ce que vous voulez dire, mon enfant.
Si donc ces conciles insistent particulièrement sur la circonstance des fêtes, c’est parce que ces misérables divertissemens n’étoient ordinairement pratiqués que ces jours-là, surtout dans les campagnes ; ce qui n’est encore aujourd’hui que trop commun, et qui occasionne les mêmes suites et les mêmes désordres, dont les conciles se plaignoient.
Mais on ne saurait disconvenir qu’il n’y ait dans les degrés de l’octave, en commençant par ut, une difficulté d’intonation dans les trois tons de suite, qui se trouvent du fa au si, laquelle donne la torture aux élèves, et retarde la formation de leur oreille. […] Sans son secours, tous les hommes chantent, bien ou mal, et il n’y en a point qui en donnant une suite d’inflexions différentes de la voix, ne chante ; parce que quelque mauvais que soit l’organe, ou quelque peu agréable que soit le chant qu’il forme, l’action qui en résulte alors est toujours un chant. […] A la suite de ces détails, qu’il soit permis de faire deux réflexions.
Ces Princesses paroissent ; elles sont couvertes de Deuil, ainsi que les femmes de leur suite. […] Ils quittent la scène, ainsi que les personnes de leur suite, en exprimant le plaisir de se revoir, de se venger, et de sacrifier le barbare Egisthe aux manes d’Agamemnon. […] Une marche triste et lugubre annonce l’arrivée de la pompe funèbre ; des Gardes portent des flambeaux ; la Reine, les Princesses et leur suite sont couvertes de crêpes noirs, et tiennent dans leurs mains des branches de cyprès ; Egisthe a ses armes et son bouclier couverts de crêpe, ainsi que les Officiers et les troupes qui l’accompagnent.
J’ai dit plus haut qu’il y a deux sortes d’enthousiasme ; l’un qui produit, l’autre qui admire ; celui-ci est toujours la suite et le salaire du premier, et la preuve certaine qu’il a été un enthousiasme véritable. […] Un homme peut se croire des talents, du génie, et n’avoir que des réminiscences, une facilité malheureuse, et un penchant ridicule, qui en est presque toujours la suite, pour tel genre ou tel art.
C’est le propre de la Peinture & du Balet d’imiter & de représenter toutes sortes de sujets : mais le Balet a cet avantage sur la Peinture qui n’a jamais qu’un mouvement, toutes ces figures demeurant toujours dans la même situation ; au lieu que le Balet est une suite de mouvemens successifs : tous les personnages d’un tableau sont immobiles ; & s’ils semblent se mouvoir par les charmes de la Peinture, néanmoins ils n’ont qu’une seule action.
Le Mardi 18 Octobre, le Cardinal de Bourbon fit son Festin de Noces en l’Hôtel de son Abbaye Saint-Germain des Prés, et fit faire à grands frais, sur la rivière de Seine, un grand et superbe appareil d’un grand Bac accommodé en forme de Char triomphant, dans lequel le Roi, Princes, Princesses et les Mariés devaient passer du Louvre aux Pré-aux-Clercs, en pompe moult solennelles, car ce beau Char triomphant, devait être tiré par-dessus l’eau, par d’autres bateaux déguisés en Chevaux Marins, Tritons, Dauphins, baleines et autres monstres Marins en nombre de vingt-quatre, en aucuns desquels étaient portés à couvert au ventre desdits monstres, Trompettes, Clairons, Cornets, Violons, Hautbois, et plusieurs Musiciens d’excellence, même quelques de feux artificiels, qui pendant le trajet devaient donner maints passe-temps, tant au Roi qu’à 50 000 personnes qui étaient sur le rivage ; mais le mystère ne fut pas bien joué, et ne put-on faire marcher les Animaux ainsi qu’on l’avait projeté, de façon que le Roi ayant attendu depuis quatre heures du soir jusqu’à sept aux Tuileries, le mouvement et acheminement de ces animaux, sans en apercevoir aucun effet ; dépité, dit, qu’il voyait bien que c’étaient des bêtes qui commandaient à d’autres bêtes ; et étant monté en Coche s’en alla avec les Reines et toute la suite, au Festin qui fut le plus magnifique de tous ; nommément en ce que ledit Cardinal fit représenter un Jardin artificiel garni de fleurs et de fruits, comme si c’eût été en Mai, ou en Juillet et Août.
Pedro Gailhard, mais celui-ci, de la voix profonde qu’il s’est habilement fabriquée et qui, pendant vingt et un ans de suite, a heurté les échos du cabinet directorial de l’Opéra, ne lui avait pas caché qu’il n’éprouvait que peu d’envie de m’engager.
Il n’avait pas fait de prix pour la location, et croyait que je serais là pour recevoir les objets et acquitter de suite ma facture.
Aussi peut-on imaginer avec quelle joie j’entrai en relations avec Sada Yacco et penser que je n’hésitai point à prendre la responsabilité financière de ses représentations quand elle projeta de venir en Europe avec toute sa suite.
Un ballet est un tableau, ou plutôt une suite de tableaux liés entre eux par l’action qui fait le sujet du ballet ; la scène est, pour ainsi dire, la toile sur laquelle le compositeur rend ses idées ; le choix de la musique, la décoration, le costume en sont le coloris ; le compositeur est le peintre.
Je ne prétends pas dire non plus qu’on dût rassembler sept à huit cens mille âmes dans le même emplacement ; une telle fête n’offriroit que désordre et confusion ; des accidens graves en seroient les suites, et changeraient bientôt ce beau jour, en un jour de calamité et de deuil.
Sur une marche guerrière les troupes formant la garde du Sophi paroissent, et, après plusieurs évolutions elles font l’exercice suivant le costume Persan ; ensuite viennent les grands Officiers de l’Empire, les Eunuques, les Bostangis ; après eux les Ambassadeurs et leur suite : les femmes du Sérail précedent l’Em-pereur.
Il y avait aussi des tables pour les personnes de la suite du Roi, pour les gardes-du-corps, les pages, etc. […] Dans le même temps on vit briller une suite de gerbes sur la tablette de la corniche du pont ; et le grand soleil fixe, de soixante pieds de diamètre, parut dans toute sa splendeur au milieu de l’entablement. […] De la porte de Saint-Julien on découvre du fond de la rue Bouhaut, à la distance d’environ deux cents toises, les faces des deux premières maisons qui forment l’embouchure de la rue du Cahernan, qui est à la suite et sur la même direction que la précédente. […] Elle entra ainsi suivie de toute sa cour dans la maison navale, dans laquelle étaient l’intendant de la province et sa suite, le corps de ville, l’ordonnateur de la marine, etc. […] Après ce récit la suite de Terpsichore se montra digne d’être amenée par une muse.
Il ouvrit la porte et j’entrai, à sa suite, dans le baraquement.
La loge royale était occupée par toute une petite bande, bavarde et bruyante, de petits princes, de petites princesses et de toute une petite suite de petits amis.
Le ballet est une espèce de machine plus ou moins compliquée, dont les différents effets ne frappent et ne surprénent qu’autant qu’ils sont prompts et multipliés ; ces liaisons et ces suites de figures, ces mouvemens qui se succédent avec rapidité, ces formes qui tournent dans les sens contraires, ce mélange d’enchainemens, cet ensemble et cette harmonie qui règnent dans les temps et dans les développemens, tout ne vous peint-il pas l’image d’une machine ingénieusement construite ?
Le public instruit s’appercevra facilement que Lycomède n’est qu’un personnage épisodique, mais qui devient absolument nécessaire à l’exposition et au nœud de l’action, et qu’il en amene le dénouement d’une manière claire et facile, lors-même qu’il n’existe plus et quoi qu’il soit étranger à la suite des événemens.
Ces liaisons & ces suites de figures ; ces mouvements qui se succédent avec rapidité ; ces formes qui tournent dans des sens contraires ; ce mêlange d’enchaînements ; cet ensemble & cette harmonie qui régnent dans les temps, & dans les développements : tout ne vous peint-il pas l’image d’une machine ingénieusement construite ?
» Beaucoup d’ignorants ont tâché de le défigurer et de le corrompre en la personne de la plus grande partie des gens de qualité… Ce qui fait que nous en voyons peu, dans notre cour et suite, capables et en état d’entrer dans nos ballets, quelque dessein que nous eussions de les y appeler.
Si elle devint danseuse, ce ne fut pas à la suite d’un calcul positif des parents. […] Wolfgang Menzel fit, un des premiers, le parallèle, devenu classique dans la suite, entre Fanny Elssler et la grande Marie Taglioni. […] Après avoir pleuré très sincèrement la mort de Gentz, Fanny n’avait pas repoussé les consolations que lui offrait un de ses camarades de l’Opéra de Berlin, le danseur Stuhlmuller, et les suites de cette liaison allaient lui interdire pour un certain temps l’exercice de sa profession.
La première accompagnée d’une suite nombreuse de guerriers et d’héroïnes descend d’un char brillant attelé de superbes coursiers ; les guerriers et les guerrières au son des instrumens consacrés à la guerre, exécutent des danses caractéristiques ; ils forment en dansant plusieurs figures militaires, et mêlent à leurs jeux tantôt l’image des combats avec les sabres et les boucliers, tantôt celle de la lutte ; ils accompagnent ces exercices de voltes, d’évolutions ; les vainqueurs sont couronnés des mains de la gloire ; on les porte en triomphe ; on danse autour d’eux ; on célèbre leur victoire ; les arbres de la forêt sont chargés de trophées ; tout est martial, tout peint la valeur, tout exprime le courage ; tout parle enfin en faveur de la gloire, qui embellit elle-même cette fête. […] Il se jette dans les bras des deux Déesses ; mais jalouses l’une de l’autre et ennemies irréconciliables, elles ne veulent point de partage : nouvel embarras, nouveaux tableaux présentés par la Gloire ; nouvelles images tracées par la Déesse des Plaisirs ; elles animent leur suite et elles emploient leurs charmes et leurs atraits pour triompher : toutes ces peintures affectent vivement le jeune Héros ; son coeur indécis flotte entre la Gloire et le Plaisir. […] Toutes les scènes d’un ballet de ce genre doivent mener successivement à l’allégorie, sans embarras, sans effort, mais par une suite heureuse d’évenemens naturels qui conduisent insensiblement au dénouement ; et c’est le dénouement de ces sortes de ballets qui doit présenter dans un seul tableau les allusions et les allégories.
desorte que par la suite du tems on ne dansera plus dans les assemblées de cérémonie, que des danses baladines. […] Danse figurée des Athéniennes, inventée à l’occasion de la suite d’Ariane, & de son heureuse sortie du labirinte.
Puis viennent les exercices : dégagés à terre, ronds de jambe à terre, dégagés à la demi-hauteur, ronds de jambe en l’air, pliés, premiers temps de pointes, grands battements, etc… Plus tard, les divers adages ou développés, qui sont la préparation des temps sautés qu’on peut définir : une suite de grâces et de séductions ; développés à la seconde, attitudes, arabesques ouvertes, croisées, préparation de pirouettes à la quatrième, préparation cambrée en arrière, pirouettes renversées, préparation de pirouettes sur le coup de pied, pirouettes sur la pointe, pose pour commencer une variation. […] Beaucoup font fortune, tandis que tant de chanteuses, d’actrices, végètent ; et cela ne date pas d’hier : ainsi allaient les choses au xviii e siècle, et d’Alembert en donna cette explication scientifique : C’est une suite naturelle des lois du mouvement.
Cette scène, Monsieur, perd tout à la lecture ; vous ne voyez ni la Deêsse, ni le Dieu, ni leur suite, vous ne distinguez rien ; et dans l’impossibilité où je suis de rendre ce que les traits, la physionomie, les regards et les mouvemens des Nymphes exprimoient si bien, vous n’avez, et je ne vous donne ici que l’idée la plus imparfaite et la plus foible de l’action la plus vive et la plus variée. […] Alors les Bergers abandonnent Galathée pour la rappeller à eux ; ils affectent dans un pas de quatre de la dédaigner et de paroitre fortement épris de l’autre bergère, la capricieuse humiliée se livre au chagrin et à la douleur ; mais par une suite naturelle de sa légèreté et de son humeur, elle passe subitement de cet excès de tristesse à la joye la plus vive et la plus immoderée.
Cette Scene, Monsieur, perd tout à la lecture ; vous ne voyez ni la Déesse, ni le Dieu, ni leur suite. […] La capricieuse humiliée se livre au chagrin & à la douleur, mais par une suite naturelle de sa légéreté & de son humeur, elle passe subitement de cet excès de tristesse à la joie la plus vive & la plus immodérée.
.° Quelques curés ou confesseurs entre les mains desquels ce petit écrit pourra tomber, et qui ont été jusqu’à présent trop indulgens pour les danses et pour les personnes qui les aiment, parce qu’ils ne les ont point envisagées sous le vrai point de vue où il faut les considérer, pourront être plus touchés de cette multitude de preuves, que si on en avoit allégué quelques-unes en petit nombre ; et, en voyant tant de témoins déposer contre les danses, on peut espérer qu’ils se reprocheront d’avoir pensé autrement, et d’avoir trop facilement toléré ce qui dans tous les temps a été si hautement condamné ; qu’ils reviendront sur leurs pas, étant toujours honorable et utile de revenir à la vérité, quand on commence à la reconnoître, et qu’ils emploîront l’autorité de leur ministère à s’opposer à un mal dont ils sentiront mieux la grandeur et les funestes suites.
De deux choses l’une ; ou le musicien jouoit le discours accentué selon le mouvement donné, ou il avoit sous les yeux une suite écrite de tous les accents du discours, des longues, des brèves, et des repos ; trois ou quatre demi-tons pouvoient donc guider, et trois ou quatre nuances, (telles que voix basse, voix naturelle, voix élevée, voix très-forte, suffisoient pour donner les inflexions convenables, ce que nous exprimons en musique par piano, crescendo, forté.
Je demanderai de l’indulgence pour moi, et pour la pantomime, art au maillot, qui n’articule que des mots sans suite et souvent mal prononcés.
Alors Pallas, Déesse de la Prudence, paraît avec sa suite ordinaire.
Il n’y a que moi qui ai été très malade à mon retour de Stockholm, cependant cela n’a pas eu de longues suites.
Le cavalier se retire en arrière, en se baissant pour passer dessous les bras des dames, lesquelles se tiennent les mains ; le cavalier en se relevant de suite, fait passer et tourner les deux dames dessous chacun de ses deux bras, et fait aussitôt un salut en même tems que les deux dames font la révérence sur le point d’orgue, après les quatre mesures.