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163. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IV. » pp. 25-31

vous voulez composer d’après l’histoire, et vous l’ignorez ; d’après les poètes, et vous ne les connoissez pas : appliquez-vous à les étudier ; que vos ballets soient des poèmes ; apprenez l’art d’en faire un beau choix.

164. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XII. » pp. 115-121

Il doit savoir la danse, l’avoir exercé long-tems, connoître le mélange incalculable des temps ; ce sont eux qui établissent cette variété immense qui brille dans l’exécution.

165. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXVIII. Des pas de Bourée & des Fleurets. » pp. 122-132

Mais il n’a qu’un mouvement ; c’est un pas aisé & que l’on apprend facilement, il suffit d’en connoître la construction pour le faire de suite : il est composé d’un demi-coupé & de deux pas marchez sur la pointe des pieds.

166. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »

Les sujets historiques sont les actions connues dans l’histoire, comme le siège de Troie, les victoires d’Alexandre, etc. […] On croit devoir rapporter ici en abrégé deux de ces grands ballets, l’un pour faire connaître les fonds, l’autre pour faire apercevoir la marche théâtrale de ces sortes de spectacles. […] Le chant et la danse une fois connus, il était naturel qu’on les fît d’abord servir à la démonstration d’un sentiment qui semble gravé profondément dans le cœur de tous les hommes.

167. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

Le soir, cette repartie était connue de tout Paris ; on célébrait sur tous les tons la sage retenue de la noble demoiselle, et ce que nos rats d’aujourd’hui appellent tutu ou cousu recevait de la mode le nom bien autrement aimable et bien autrement symbolique de précaution. […] Mademoiselle Audinot est connue par un trait qui n’a pas rencontré beaucoup d’imitateurs, dans le personnel de l’Opéra : Ayant appris que le duc de Lauzun allait être obligé de s’expatrier, elle réalisa toute sa fortune et en expédia le montant — près de cent mille livres — à son ancien amant. […] Mais lorsque les admirateurs de la ballerine connurent le fait et les circonstances qui l’avaient motivé, ils se rendirent au théâtre bien résolus à faire payer à Vestris cet injuste abus de pouvoir.

168. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Avant de quitter l’oasis de la rue Laffitte, constatons un fait peu connu et démentons une calomnie. Le fait peu connu est : que les chaises louées à l’année coûtent plus à Notre-Dame-de-Lorette que les stalles à l’Opéra, et qu’il faut s’inscrire six mois d’avance pour en avoir. […] J’en ai connu un qui jouait, avec le pilon dans le mortier, Portrait charmant et Fleuve du Tage. […] — Inutile, c’est connu… Rosalie, montez une bouteille champagne. […] Madame de Saint-Lambert met en vente un nécessaire de voyage, il est fermé, elle a perdu la clef, mais il y a dans la société des personnes qui connaissent l’objet, et on peut enchérir de confiance.

169. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Salvatore Viganò, par Henry Prunières Il n’y a plus aujourd’hui que les stendhaliens pour connaître le nom de Viganò. […] À cette date, il ne connaît plus les préoccupations matérielles. […] Les amis de Stendhal qui ne connaissaient d’autres ballets que ceux de Gardel ou de Duport avec leurs intrigues amoureuses convenues, simples prétextes a pas de deux, a variations, à exercices de haute virtuosité, ne se le pouvaient figurer et Beyle enrageait du scepticisme de ses correspondants. […] Turin, 1883, tome XXI, p. 158 et suiv. — Cet intéressant document relatif à Viganò m’a été signalé par mon savant collègue et ami Giorgio Banni qui connaît mieux que personne les choses de théâtre et de musique du début du xixe  siècle.

170. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VIII » pp. 106-119

J’en connais beaucoup qui la trouvent fort jolie.

171. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IX, alexandre dumas » pp. 98-

Tous mes amis doivent connaître Loïe et l’aimer.

172. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE PREMIERE. » pp. 2-14

L’Artiste a ici, j’ose le dire, plus d’obstacles à surmonter que dans les autres Arts ; le pinceau & les couleurs ne sont pas dans ses mains ; ses Tableaux doivent être variés, & ne durer qu’un instant ; en un mot, il doit faire revivre l’Art du Geste & de la Pantomime, si connu dans le siecle d’Auguste.

173. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IV. » pp. 47-60

Vous voulez composer d’après l’Histoire, & vous l’ignorez ; d’après les Poëtes, & vous ne les connoissez pas : appliquez-vous à les étudier ; que vos Ballets soient des Poëmes ; apprenez l’Art d’en faire un beau choix.

174. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

Gardel, ce grand artiste m’a dit que pour connaître un bon danseur il fallait l’arrêter au moment d’une position, d’une attitude quelconque, et l’examiner : que l’œil même devait l’arrêter, pour ainsi dire, dans l’instant où il s’est enlevé, pour battre quelque Temps ; si alors cet artiste se trouve placé dans les vrais principes, et que son corps, ses bras, ses jambes forment un ensemble harmonieux, agréable et digne d’être dessiné, le danseur a réussi et mérite la palme. […] Son tableau de la Cène, qui n’est connu que sous son nom, est regardé comme l’un des chefs-d’œuvre de la peinture.

175. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIII. » pp. 362-395

Les jeunes gens qui se livrent à la Danse machinalement & sans principes s’instruiroient encore infailliblement ; ils apprendroient à connoître les difficultés ; ils s’efforceroient de les combattre ; & la vue des routes sûres les empêcheroit de se perdre & de s’égarer. […] Ce Danseur, disent-ils, a reçu primitivement de mauvais principes ; s’il a des défauts, ce n’est pas ma faute, j’ai tenté l’impossible ; toutes les perfections que vous lui connoissez m’appartiennent, elles sont mon ouvrage.

176. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre V » pp. 60-75

Je venais de danser un quadrille, et, malgré ma modestie bien connue, on avait exigé de moi que je me laissasse porter en triomphe.

177. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69

Il faut qu’il paroisse de la contrainte dans un amour naissant, de la hardiesse dans ses progrès, & beaucoup de transport dans ses succès : enfin il faut lui donner toutes les couleurs que les Naturalistes ont remarquées ; que tout parle en lui ; que ses yeux, ses gestes, ses pas, sa mine, ses mouvemens fassent connoître ce qu’il est & ce qu’il sent.

178. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »

Les petits Musiciens se sont d’abord élevés contre ; plusieurs admirateurs du chant ancien, parce qu’ils n’en connaissaient point d’autre, ont été révoltés, en voyant adapter une partie des traits difficiles et brillants des Italiens, à une langue qu’on n’en croyait pas susceptible ; des gens d’un esprit étroit, que toutes les nouveautés alarment, et qui pensent orgueilleusement que l’étendue très bornée de leurs connaissances est le nec plus ultrà des efforts de l’art, ont tremblé pour le goût de la nation.

179. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

Je promis de réfléchir et de lui faire connaître ma décision.

180. (1921) Une dernière étape des « Ballets russes ». La Belle au Bois Dormant pp. 227-231

La « fée des Lilas » est Mlle Lopoukova : on connaît sa verve, son ingénuité sympathique.

181. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre II. » pp. 9-16

en mon particulier, j’en aurois été foiblement étonné, si je n’avois connu le mérite du compositeur ; cela m’a prèsque persuadé qu’il y a plus d’indulgence dans la capitale que par-tout ailleurs.

182. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Renaud et Armide. Ballet héroïque » pp. 99-108

que le hazard ou ton choix conduit sur ses bords ; le soleil dans son cours, n’éclaire point de plus grandes merveilles que celles qui sont cachées dans cette isle : passe si tu veux les connoître.

183. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii.  » pp. 102-108

Vestris plein d’aisance et de facilité, de vigueur et d’adresse, de souplesse et de force, de caprice et de fantaisie, et entreprenant sans réflexion, composa, pour ainsi dire, un nouveau genre d’architecture où tous les ordres, toutes les proportions furent confondus et exagérés ; il fit disparoître les trois genres connus et distincts ; il les fondit ensemble et en fit un, de cet amalgame ; il se forma une nouvelle manière qui eut du succès, parce que tout réussit à ce danseur, que tout lui sied à merveille, et qu’il a l’art heureux d’enjoliver jusqu’à la sottise et de la rendre aimable.

184. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -

On vit sur les Theatres de Paris ce nouveau genre de spectacle qui sous le nom d’Opera, n’avoit été connu jusqu’alors que des Italiens.

185. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Lycénion , vieille Bergère qui a nourri les Graces sans connoître leur origine. […] Philis, jeune insensible, qui paroissoit moins connoître le désir de plaire qu’aucune de ses compagnes, étoit celle qui avoit le plus de droit au prix de la beauté ; le jeune Daphnis, aussi beau et aussi timide que Philis étoit belle et insensible, l’aimoit avec ardeur et la suivoit depuis deux printems ; mille fois il s’étoit approché d’elle pour lui découvrir ses feux et mille fois sa timidité l’avoit empêché de les lui dévoiler.

186. (1936) Philosophie de la danse

Il s’y met ; il s’y consacre à sa façon… La façon d’un philosophe, son entrée en danse est bien connue… Il esquisse le pas de l’interrogation. […] Je ne veux pas entrer dans ces questions, qui, très connues et sans difficulté, dans la pratique, me paraissent manquer jusqu’ici d’une théorie satisfaisante ; comme il arrive d’ailleurs, en toute matière où le temps est directement en cause.

187. (1910) Dialogue sur la danse pp. 7-17

Nous prétendons seulement que la tradition s’altère, s’abâtardit et que les gestes originels, jadis expressifs, deviennent inintelligents, de même que les anciens caractères chinois, si clairs, si simples dans leur forme primitive, sont devenus aujourd’hui les hiéroglyphes absurdes que vous connaissez.

188. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Les ressources, ou le tableau du monde, pantomime.  » pp. 15-16

Le Magicien est enlevé dans un globe de lumière, & fait connaître qu’il est un puissant Génie, par tout l’éclat qui l’environne : mais il fait entendre en même temps, qu’il n’a paru céder au Magicien, que pour donner plus d’éclat à son triomphe, & plus d’expérience au Sultan.

189. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -

Au lieu d’écrire des pas sur des airs notés, comme on fait des couplets sur des airs connus, je composois, si je puis m’exprimer ainsi, le dialogue de mon ballet, et je faisois faire la musique pour chaque phrase et chaque idée.

190. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Alceste. Ballet tragique. » pp. 207-218

Lycomède, Roi de Scyros, isle très-voisine de Phère, ne peut résister au désir de voir et de connoître un Prince et une Princesse qui réunissoient tant de vertus ; il vient à la cour d’Admète ; Hercule voulant vérifier les éloges que la Renommée publioit, se détermina à faire le voyage de Phère : ces illustres etrangers furent acceuillis avec tous les égards dus à leur rang et à leur naissance.

191. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Lorsque ces principes immuables seront adoptés, on sera tout-étonné d’avoir pris le change, et d’avoir applaudi comme ballets des pantomimes tièdes, insipides, et dont on auroit absolument ignoré le sens, si des airs de Vaudevilles très connus et très communs, ne leur avoient servis de truchement, et n’avoient suppléé au vague, au décousu d’une foule de gestes insignifians dont ces misérables farces étoient remplies. […] La louange étant l’objet de l’allégorie doit être dépouillée de flatterie et de mensonge ; il faut qu’elle soit vraie et qu’elle porte sur les qualités essentielles et les vertus connues de celui à qui elle s’adresse ; car elle seroit, par exemple, fausse et choquante, si, pour caractériser la bienveillance d’un Prince, son amour pour les arts, ses soins à faire fleurir le commerce et à entretenir une paix durable, on avoit recours, pour le désigner, à Mars ou à Alexandre, et que l’on se servit, pour faire allusion à ses vertus pacifiques, de tous les êtres qui peuvent caractériser les tableaux effrayons de la victoire, et les peintures ensanglantées de la guerre. […] Lorsqu’il est possible de trouver un sujet connu qui ait quelque rapport à la circonstance, la représentation deviendra d’autant plus intéressante qu’elle ne sera point fabuleuse.

192. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Louis-Pierre Dupré, connu sous le nom de Grand Dupré, surpassa tous ses prédécesseurs par sa grace, la gravité de sa Danse, et la noblesse de ses attitudes. […] « A la démarche, à l’habitude du corps, il prétendait connaître le caractère d’un homme, » &c. […] Chez les Romains, où l’art de la pantomime s’est soutenu avec succès pendant plusieurs siècles, les spectateurs connaissaient le langage des mains des pantomimes. […] Le sujet de ce ballet est le plus ancien que l’on connaisse. […] Il y a quarante ans, que Dorat écrivit les vers suivans : « Des élémens de l’art connaissez l’importance : Formez vos premiers pas sous un maître qui pense ; Vous avancerez plus avec moins de travaux : Il saura profiter même de vos défauts.

193. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

Vialart, après avoir rapporté ce fait mémorable, ajoute que M. de Châlons appuya ce jugement et s’en servit pour faire connoître le danger de ces sortes de divertissemens, et combien ils étoient contraires à l’esprit du christianisme pour les mœurs. […] Après avoir rapporté le jugement que des théologiens plus anciens ont porté de la danse, je vais en citer quelques autres plus récens, et qui par là peuvent nous être plus connus.

194. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

D’abord, dans l’épître dédicatoire au roi de Navarre, les ministres, après s’être plaints des efforts que beaucoup de gens font pour justifier les danses, disent : « Nous sommes dans un siècle si débordé, qu’il n’y a rien de si louable qui ne soit condamné, ni si détestable qui ne soit approuvé ; mais pour tout cela jamais mensonge ne deviendra vérité, et ne doivent les vrais ministres et pasteurs être moins courageux à maintenir la vérité de l’Eglise, que ceux-là sont effrontés à l’assaillir. » En conséquence, ils déclarent qu’il a été avisé entre eux, « être très-nécessaire de mettre ce traité au jour, pour affermir dans le bien ceux qui ne sont pas encore adonnés au mal ; pour ramener au bon chemin ceux qui, s’étant égarés, se rendent toutefois dociles et capables de raison, et pour convaincre les plus incorrigibles et opiniâtres, afin de les retrancher du troupeau et les tenir pour tels, non pas qu’ils se disent, mais qu’ils sont à la vérité, faisant profession de connoître Dieu, dit l’Apôtre, mais le reniant par leurs œuvres. » chapitre II. […] Non-seulement, selon les théologiens, on ne doit pas « prendre plaisir à danser, mais on ne doit pas non plus se plaire à voir danser ; car c’est donner à connoître qu’on a le cœur vain et charnel, et qu’il s’amuse encore aux folies du monde et à des choses qui ne valent rien ; de plus, c’est, pour bien dire, participer au mal au lieu de le reprendre, la différence n’étant pas grande en matière de vice, d’y consentir ou de prendre plaisir à le voir faire et de le faire selon que les saints personnages anciennement prononçoient contre ceux qui assistoient aux théâtres, et prenoient plaisir aux folies qui s’y faisoient ».

195. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XI » pp. 148-166

VIII A force de monter des lettres, le facteur des Délass…, comme l’appelle Mélanie, connaît tous ses clients sur le bout du doigt.

196. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre premier. Justes idées sur les Danses contre lesquelles on écrit. » pp. 2-10

.° des théologiens catholiques les plus connus par leur piété et par leur science ; 5.° des théologiens protestans ; 6.° enfin, des païens même.

197. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Mort d’Hercule. Ballet tragique. » pp. 157-168

Jolé, Princesse captive est conduite par des Lutteurs ; elle est suivie par des gladiateurs et par des esclaves des parties du monde connu alors.

198. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189

Ses élèves sont déguisés en amours et en zéphirs ; d’autres en lutteurs et en gladiateurs, grouppés connue l’antique : les femmes qui lui servent de modèles, paroissent sous la forme des Graces et des Nymphes.

199. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Le jugement de Pâris. Ballet héroïque. » pp. 171-182

Les maîtres de ballets, qui ont après mol traité le sujet de Pâris, l’ont divisé en quatre ou cinq actes : il faut, pour en avoir agi ainsi, ne pas connoître la description d’Apuléé sur ce trait fabuleux.

200. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

L’antiquité connaissait l’opéra. […] Mais ils prennent soin d’ajouter qu’on ne peut pas encore donner à ce spectacle le nom d’opéra, qui n’était pas connu dans ce royaume avant le cardinal Mazarin. […] Jeliotte est moins connu par son talent que par la mortification que lui fit essuyer le duc de Brissac, qui, l’ayant invité à chanter chez lui, ne reçut d’autre réponse qu’un refus positif accompagné de quelques mouvemens de toux : « Vous êtes un faquin, lui dit le duc, quand un homme comme moi invite chez lui un homme comme vous, c’est pour l’entendre et point du tout pour le recevoir. » Il ordonna à ses gens de le mettre dehors, après lui avoir donné vingt-cinq louis. […] Témoin de son embarras, un de ses camarades lui montre celle qu’il cherchait : — « Comment as-tu fait pour la reconnaître. — Je ne l’ai jamais vue ; mais comme elle est la seule personne que je ne connaisse pas ici, c’est assurément ta parente. » L’indication était exacte. […] A mon sens, il y a des secrets qu’on peut aimer à connaître : examiner les moteurs et les matériaux des tableaux qui vous ont étonné, analyser une illusion , en un mot, voir de près ce qui nous a séduits de loin, c’est une étude qui peut et doit n’être pas sans attraits pour un esprit observateur ; mais c’est folie que d’aborder ce peuple magique ; laissez-lui son rouge et son clinquant, redoutez, l’épreuve d’une contemplation trop intime, gardez votre point d’optique ; il est des bandeaux qu’il ne faut pas arracher : le monde théâtral ne peut être regardé qu’à distance.

201. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194

Cette harmonie qui auroit régné dans deux Arts si intimes, auroit produit l’effet le plus séducteur & le plus admirable ; mais par un malheureux effet de l’amour propre, les Artistes loin de se connoître & de se consulter s’évitent scrupuleusement. […] Le Peintre décorateur, faute de connoître parfaitement le Drame, donne souvent dans l’erreur ; il ne consulte point l’Auteur mais il suit ses idées, qui souvent fausses s’opposent à la vraisemblance qui doit se trouver dans les décorations, à l’effet d’indiquer le lieu de la Scene. […] Un Compositeur de Musique devroit savoir la Danse, on du moins connoître les temps & la possibilité des mouvements qui sont propres à chaque genre, à chaque caractere & à chaque passion, pour pouvoir ajuster des traits convenables à toutes les situations que le Danseur peut peindre successivement ; mais loin de s’attacher aux premiers éléments de cet Art & d’en apprendre la théorie, il fuit le Maître de Ballets ; il s’imagine que son Art l’éleve & lui donne le pas sur la Danse.

202. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

Si l’on en excepte Borée dans le Ballet ingénieux des fleurs, je ne connois à l’Opéra que des vents aussi fatigants qu’incommodes. […] Vous connoissez la quantité immense des caracteres que présente le Théatre Anglois : il les joue tous avec la même supériorité ; il a, pour ainsi dire, un visage différent pour chaque rôle ; il sait distribuer à propos & suivant que les caracteres l’exigent, quelques coups de pinceau sur les endroits où la physionomie doit se groupper & faire Tableau ; l’âge, la situation, le caractere, l’emploi & le rang du Personnage qu’il doit représenter déterminent ses couleurs & ses pinceaux. […] Lorsque l’éleve est parvenu à mettre une figure ensemble, le Maître lui enseigne la façon de l’animer, en y répandant de la force & du caractere ; il lui apprend à connoître les mouvements de la nature ; il lui indique la maniere de distribuer avec Art ces coups de crayon qui donnent la vie, & qui impriment sur la physionomie les passions & les affections dont l’ame est imbue.

203. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

De celle-ci, je ne connais rien ; sinon qu’elle doit être de la famille, et que, comme telle, elle pourra sans doute résumer sa carrière dans la brève épitaphe de la sauterelle de Pompéi : Saltavit et placuit. […] si je m’en rapporte au début de cette tirade de Buridan, au premier tableau de la Tour de Nesle : « J’ai fait vingt ans la guerre aux Italiens, les plus mauvais coquins que je connaisse… » J’ai fait vingt ans l’amour aux Italiennes, les plus rusées ribaudes que je sache… » Mademoiselle Perrot Le père et le frère dansent à l’Opéra.

204. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147

Elle propose à ce Prince une partie de chasse, et il l’accepte avec d’autant plus d’empressement, qu’il espère pouvoir pénétrer ses sentimens, connoître son rival, et se venger de la préférence offensante qu’on lui oppose.

205. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Les murs de ce paradis des viveurs d’alors étaient ornés de peintures qui figuraient les danses les plus connues. […] Le monsieur à la brochure se faisait connaître : c’était un M. de Guingand, négociant en vins ; il annonçait qu’il portait l’affaire devant les tribunaux. […] « Bien que son talent de mime, dit ce journal, fût déjà connu et apprécié de tout le monde, il n’avait pas encore brillé d’un si vif éclat que dans ce ballet où elle s’est montrée comédienne et tragédienne autant qu’il peut être donné à une danseuse de l’être. » Parmi les morceaux de danse, la Gazette signalait un pas de deux admirablement exécuté avec Thérèse et une cracovienne qui paraissait destinée à devenir aussi populaire que la cachucha. […] Au foyer de la danse, on citait Mlle Céleste qui, simple marcheuse à l’Opéra, connue seulement par ses succès de galanterie, avait, disait-on, gagné aux Etats-Unis de quoi se faire construire un palais à Baltimore et devenir propriétaire d’un théâtre à Londres.

206. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IV. De la Danse des Balets des Anciens & des Modernes, avec quelques descriptions des plus singulieres, & de l’origine de la danse Théâtrale. » pp. 70-111

Mais depuis ce tems-là les Balets se sont bien perfectionnez, puisqu’il n’est point de sujets dont on n’en puisse faire une représentation aussi agréable que convenable au Théâtre ; ce qu’on pourra connoître par le Catalogue que je rapporte de ceux qui ont été faits dans toutes les Cours de l’Europe, du moins jusqu’à la fin du siécle précédent ; sans parler de ceux qui se sont faits de nos jours en France depuis l’établissement de l’Opéra, dont ceux de l’Europe galante, des Arts & des quatre Saisons n’ont pas été des moindres. […] Au commencement du quinziéme siécle, la composition des Balets n’étoit guéres connue en France ; il y avoit peu d’imagination en la plûpart de ceux qui s’y dansoient, & l’on prenoit le plus souvent des sujets ingrats & ridicules, comme les Quolibets, le Landi Foire de S.

207. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »

Le succès des scènes de déclamation dépend presque toujours du poète : on ne connaît point de scène bien faite dans ce genre qui ait été manquée par un musicien, quelque médiocre qu’il ait été d’ailleurs. […] Mais elles se trouvent resserrées ou dans le haut ou dans le bas, lorsqu’elles sont obligées de s’assujettir au ton général établi ; et c’est de ce ton général qu’il est nécessaire de partir pour se former des idées exactes des objets qu’on veut faire connaître.

208. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. » pp. 102-114

Si, comme je viens de le marquer, les ténèbres de la nuit contribuent à donner plus de hardiesse pour prendre ou souffrir des libertés criminelles, cette hardiesse ne doit-elle pas naturellement beaucoup augmenter, lorsqu’étant caché par un masque et sous un habit extraordinaire, on est assuré de n’être pas connu ?

209. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Le musicien qui ne veut connoître d’autre genre et d’autre costume que le sien, s’abandonne à ses modulations favorites, à la tournure uniforme de son harmonie et aux chants familiers de sa mélodie.

210. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Je connois plusieurs seigneurs qui ont à leurs gages tous les habitans du village, excepté quelques marchands.

211. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

Je demandai alors à l’aveugle comment il avait vécu jusqu’alors et de quelle façon ils s’étaient connus, lui et sa compagne.

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