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92. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »

On en fit de pur caprice.

93. (1728) Trattato del ballo nobile di Giambattista Dufort « Trattato del Ballo Nobile di Giambattista Dufort — Trattato del Ballo Nobile — Avviso a chi legge »

[5] Se gl’Italiani, com’è detto, furono i primi Inventori della Danza regolata, bisogna pur confessare che i Francesi stati son quelli che l’hanno ridotta a miglior perfezione.

94. (1728) Trattato del ballo nobile di Giambattista Dufort « Trattato del Ballo Nobile di Giambattista Dufort — Trattato del Ballo Nobile — Capitolo XXXIV. Avvertimenti generali a coloro che vogliono perfettamente imprendere il ballo nobile »

Tuttavia però se si riguarda a due sole cose, cioè al novero degli esempi, il quale essendo infinito, non si può dire veramente che s’imprendan tosto, ma deesi affermare che non si potrà mai finir d’apparargli, perché invero, contuttoché alcun vivesse più secoli e che di giorno in giorno si mandasse in memoria nuove arie e cantate di musica, pur ne gli resterebbero infinite altre da imparare, per le quali sapere vi vorrebbe una vita che mai non finisse, ed in secondo luogo, se si pone mente a’ difetti ed errori dove offendono costoro li quali, non avendo perle mani i principi e le regole di quella cotal arte, i cui esempi si mandano in memoria, del continuo corrono in fallo, senza che nemmeno se ne possano accorgere ed avvertire; si dovrà fermamente dire che non v’ha, né vi può avere, più sicura e più corta via da poter le cose sapere che, lasciati da banda gli esempi, i quali sono propri per gli infingardi ed ignoranti, s’imprendano le regole, i principi ed i precetti generali delle Scienze, e delle Arti, colli quali in un tratto s’intendono e si pongono in opera tutti gli esempli che sotto di lor vengono contenuti.

95. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 25 septembre. Raden Mas Jodjana, danseur classique. »

Il y a même dans le « débit chorégraphique » du prince quelque chose d’un peu saccadé, d’intermittent, — tout à fait étranger à ces deux petites divinités Khmères qui s’appellent Yth et Trasoth et qui incarnent le plus pur génie de la danse asiatique… Alors pourquoi tout ça, me direz-vous, pourquoi tout ce bruit à propos d’un « moricaud » ?

96. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Seconde lettre. Sur le même sujet. » pp. 14-18

Quant aux poëtes Italiens existans, je les abandonne au mépris que la pauvreté de leurs compositions inspire, ils ont souvent la hardiesse de mutiler les belles poésies de Metastase ; ils mêlent l’argile à l’or pur, et ternissent les pierres précieuses, qui brillent avec tant d’éclat dans les riches productions de ce poëte : mais leur impudence ne peut s’étendre sur ces chefs-d’œuvre ni à Turin, ni à Rome, ni à Milan, ni enfin sur les grands théâtres des cours étrangères, où Metastase jouit de toute la plénitude de sa gloire.

97. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre XII. Des Danses des Lacédémoniens »

Elle devint la Solennité des Lacédémoniens la plus auguste et la plus pure.

98. (1728) Trattato del ballo nobile di Giambattista Dufort « Trattato del Ballo Nobile di Giambattista Dufort — Trattato del Minuetto — Capitolo II. Del Passo del Minuetto »

Il quale avvegnacché, come di sopra dicemmo, contenga due movimenti, cioè il piegato e l’andante col salto, pur nondimeno per la somma leggerezza con cui si dee adoperare, rendendosi il piegamento ed il salto impercettibile, non gli rimane altro movimento visibile che l’andante, e per la medesima ragione non gli si dee che un solo movimento attribuire.

99. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 juillet. Le répertoire : « Sylvia » »

La beauté tectonique de ses poses, leur agencement plastique est de même très aigu et très pur ; elles valent, ces poses, non par les grandes lignes droites qui font du corps, une flèche dardée dans l’infini ou par les courbes puissantes, mais par le jeu des angles aigus et des mouvements parallèles et opposés.

100. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Discours préliminaire. » pp. -

comme un nuage épais qui me cachoit la lumière si pure de votre vérité : Et in omnibus erat caligo intercludens mihi, Deus meus, serenitatem veritatis tuæ. […]  » Mais afin que cet œil intérieur puisse la voir, il faut qu’il soit pur. […] Augustin rapporte à ce sujet cette parole de Jésus-Christ : Heureux ceux qui ont le cœur pur, parce qu’ils verront Dieu ! et le cœur est d’autant plus pur, qu’il s’éloigne davantage du péché qui en fait l’impureté, et qu’il s’unit plus intimement à Dieu qui est la source de toute pureté.

101. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 janvier. « Cydalise et le Chèvre-pied ». »

Dauwe, et de découvrir, parmi l’essaim bariolé des suivantes de Cydalise, la pure et juvénile figure de Mlle Bourgat.

102. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Septième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes. » pp. 446-448

Il a une voix pure comme son visage, avec peu d’inflexions.

103. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Fanny Elssler est grande, bien prise et bien cambrée ; ses jambes sont tournées comme celles de la Diane chasseresse : la force n’y altère en rien la grâce ; la tête, petite comme celle d’une statue antique, s’unit par des lignes nobles et pures à des épaules satinées qui n’ont pas besoin de la poudre de riz pour être blanches ; ses yeux ont une expression de volupté malicieuse extrêmement piquante, à laquelle ajoute encore le sourire un peu ironique de la bouche arquée à ses coins. […] En effet, quand il se retrouve seul avec Cléofas, l’honnête démon lui reproche de repousser l’amour pur et désintéressé de cette jeune fille, qui vaut mieux, à son gré, que bien des grandes dames ; mais l’ambitieux écolier ne tient pas compte de ces sages remontrances, et se félicite de les voir interrompues par l’entrée de la señora Dorotea. — La belle veuve arrive accompagnée de son frère, le capitaine Bellaspada, et d’une autre de nos connaissances, le seigneur don Gil. […] Une lutte s’engage dans son cœur ; l’amour pur va triompher, quand, par malheur, un laquais vient apporter à l’écolier, de la part de la veuve, une invitation à se présenter chez elle. […] Florinde, elle, ne s’est pas enfuie, et glisse sa bourse pleine d’or dans la main de Paquita, car, touchée de l’amour pur et naïf de la petite manola, elle renonce au caprice qu’elle avait pour le seigneur Cléofas.

104. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

Non pas toutefois qu’il ne soit jamais permis aux hommes et aux femmes de se trouver ensemble ; mais seulement en de saints actes, et avec une telle prudence, que les fins, l’état des personnes, les actions soient là comme autant de préservatifs pour empêcher tous mauvais accidens… Que si encore les assemblées sont telles, qu’avec la rencontre des yeux il y ait communication de paroles, autres que bien pures et bien chastes ; et que l’on prenne plaisir à dire et ouïr des choses sales et déshonnêtes, c’est jeter de l’huile au feu. […] Quant à nos forces de pouvoir être fermes dans les dangers, et d’en sortir sains et purs, après y être venus, nous nous tromperons… Là-dessus se promettre l’assistance de la vertu de Dieu, quand on délaisse ses voies pour suivre le danger, c’est un abus ; voilà la sentence qui en est donnée : Quiconque cherche le danger y tombera et y périra  ; il faut que la folle présomption soit ainsi punie. » chapitre X. […] Ceux qui conservent une lumière plus pure, sont en si petit nombre et ont si peu d’autorité, qu’ils ne peuvent s’opposer à la chute générale des mœurs ; et qu’ils s’estiment heureux s’il leur est permis de vivre en particulier selon les maximes dont le siècle est ennemi : encore leur échappe-t-il souvent, ou par surprise ou par une lâche complaisance pour l’opinion des autres, qui a de secrètes racines dans le cœur, de louer ce qui ne mérite que des larmes, et d’approuver ce que Dieu condamne. » Cette réflexion si lumineuse ne peut-elle pas s’appliquer fort naturellement aux danses, qui paroissent à beaucoup de gens un divertissement permis, et dont en conséquence ils prennent la défense, parce que, pour me servir des paroles de ce savant auteur, elles contribuent à la douceur et aux délices de la vie , et que volontiers on appelle bon tout ce qui plaît, pourvu qu’il n’ait rien de grossièrement mauvais, quoiqu’il soit réellement condamnable selon les principes de la bonne morale, et au jugement de la vérité éternelle ?

105. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XI, une visite chez rodin » pp. 118-123

« Toutes les villes où elle a passé et Paris lui sont redevables des émotions les plus pures ; elle a réveillé la superbe antiquité en montrant des Tanagras en action.

106. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 février. Une grande danseuse russe. Mme Véra Tréfilova. — Émotion et abstraction. — Mélodie continue. — Exotisme transposé. — Deux Moscovites : Novikoff, Clustine. »

L’émotion que j’en ai éprouvée est si profonde et si pure que j’hésite presque à la dépenser en paroles par crainte de la fausser.

107. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 mars. Pour le ballet français. Ballets russes ; ballets français. — Une variation de « Sylvia ». — « Fox-Péri ». — Juliette Péri. »

Elle est, cette âme, spontanée et complexe, Fokine peut imaginer les Danses Polovtsiennes, car le vent des steppes asiatiques fouette son sang, Nijinsky a pu être le Spectre de la Rose, car il fut nourri du plus pur suc de la civilisation occidentale.

108. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre III. » pp. 21-26

Chacun de ces arts s’empressa à l’envi à lui donner de la célébrité par les chefs-d’oeuvre immortels qu’il enfanta ; ces monumens de leur triomphe firent la gloire de l’heureuse contrée, qu’ils embellissoient ; ils servirent de modèles à toutes les nations ; et nous cherchons encore aujourd’hui dans ces chefs-d’oeuvre précieux, échappés à la main destructive des tems, et de la barbarie de l’ignorance, les sources rares et pures du vrai beau en tout genre.

109. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre première. » pp. 8-13

Alors vous auriez été convaincu, Monsieur, qu’en Italie, les personnes riches ne sont pas les seules qui cultivent la musique ; que le goût de cet art y est généralement plus pur, plus répandu, plus éclairé qu’à Paris ; et que les paroles n’y sont pas plus négligées qu’en France, ou le plus bel opéra ne se soutient que par la perfection du poëme, l’empire de la musique, des décorations et des ballets : quant aux paroles, on ne les entend point et la plupart de nos chanteurs et de nos chanteuses se sauvent par les cinq voyelles.

110. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55

La jouissance des vrais amateurs est plus vive et plus pure que celle de l’artiste qui expose son ouvrage ; parceque la modestie, compagne ordinaire du grand talent, l’empêche de jouir complettement de son succès, et que le triomphe du moment lui découvre l’incertitude de l’avenir ; ce n’est pas assez pour lui d’avoir bien fait ; il veut mieux faire encore et vaincre par un effort d’imagination, les difficultés possibles de son art. […] Les premiers tableaux qu’il fit à Paris, étoient d’une composition riche, d’une belle ordonnance, d’un dessin pur et d’une couleur aussi fraîche que vigoureuse.

111. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre huitième. Danseur sérieux, danseur demi-caractère. Danseur comique » pp. 88-95

Je ne puis m’empêcher de rendre ici un pur hommage à ce grand sculpteur, le Praxitèle, et peut-être le Phidias de notre siècle.

112. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre III. Fêtes de Louis XIV relatives à la Danse, depuis l’année 1643 jusqu’en l’année 1672 »

Opposez une tête froide à l’orage, et laissez couler le torrent : si la source dont il part n’est ni pure, ni féconde, vous le verrez baisser, se dessécher, disparaître, et ne laisser après lui qu’une vase infectée.

113. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XII. » pp. 115-121

Si ces prétendus maîtres de ballets se faisoient lire ce qu’Apulée a écrit sur leur art, s’ils pouvoient entendre et concevoir les longues énumérations des qualités et des connoissances que doit avoir le maître de ballets, ils seroient effrayés de leur ignorance, ils abandonneroient une profession qui n’est pas faite pour eux et qu’ils dégradent journellement par des productions monstrueuses : en se bornant au pur méchanisme de l’art, nous serions plus riches en bons figurants, et les ballets prendroient alors une forme plus sage, un caractère plus imposant ; ils offriroient des tableaux plus agréables, un intérêt plus soutenu, des situations plus naturelles, des groupes mieux dessinés, des contrastes moins choquants et une action plus vive, plus noble et plus expressive.

114. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

C’est la raison seule cependant qui le fait naître ; il est un feu pur qu’elle allume dans les moments de sa plus grande supériorité. […] Ne soyez point surpris de le voir envahir toutes les places de son état, et celles même qui paraissent lui être le plus étrangères ; il a la sorte de mérite qui les donne : mais un nom illustre, une gloire pure et durable, cette considération flatteuse, apanage honorable des talents distingués, ne seront jamais son partage.

115. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VIII. De la Musique naturelle attribuée à Dieu comme l’Auteur de la Nature. » pp. 183-194

Il prétend que le corps humain est un instrument harmonieux, orné d’une voix fléxible & sonore, composé de la main de Dieu, avec la matiere la plus pure des quatre élémens, sur les principes de la Musique naturelle, dont les quatre humeurs dominantes sont comme quatre clefs qui servent de régles pour faire agir de concert les 242 parties principales dont le corps humain est composé, & que le poulx y est établi comme le Musicien ou Maître de chœur qui bat la mesure dans un concert, & qu’il y régle par un mouvement ou battement égal, toutes les facultez corporelles, lequel battement doit être de quatre mille fois dans une heure, quand toutes les parties du corps sont bien organisées ; ce qui l’entretient dans une santé parfaite jusqu’à l’age décrépite, qui est le tems que ces organes se relâchent, comme les cordes d’un instrument, ce qui cause sa destruction.

116. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — X. m. et mme camille flammarion  » pp. 108-

Dumas se mit à rire en disant : — C’est la pure vérité.

117. (1921) Une dernière étape des « Ballets russes ». La Belle au Bois Dormant pp. 227-231

Diaghilev aurait-il, en montant un ballet de la plus pure essence classique et qui date de 1890, fait œuvre d’archéologue, un essai de reconstitution, d’exhumation d’un art suranné et désuet, une « restauration de la maison Romanoff » comme opinait narquoisement à la générale quelque mauvais plaisant ?

118. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Adèle de Ponthieu. Ballet tragi-héroïque, en quatre actes. » pp. 109-120

On se livre à des danses ; et cette fête qui est le triomphe de la beauté, de l’amour et de la valeur, se termine par un pas général, qui peint la félicité des deux époux, la joie pure de Renaud, et l’intérêt tendre que les chevaliers et les dames prennent à cette union.

119. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Partout où ces oiseaux nichent et se voient fréquemment, l’air est toujours limpide et pur. » Puis tout d’un coup, lorsqu’elle s’est bien montrée dans toutes ses grâces légères, disparaît la Sylphide. — Elle fuit, mais pas si vite qu’on ne puisse l’atteindre, ou du moins qu’on ne puisse entrevoir sa robe flottante et le petit bout de son aile cachée dans le vert feuillage du chêne. — Puis, quand elle est disparue, quand elle est rentrée là-haut dans son domaine, l’amant de chanter sa complainte amoureuse : « Où est-elle ? […] L’amour que j’ai pour toi n’est pas une affection de la terre, et tu ne sais pas combien il y a d’amour hors de la vie, et combien cet amour est calme et pur ! 

120. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

Homme en place et honnête homme, il ne détournoit jamais à son profit les sources de la recompense, il en étoit le canal pur et précieux. […] Son zèle, sa probité, l’amour de sa patrie et une moralité pure furent de puissants remparts que ses vertus lui élevèrent ; les menées, les cabales, les intrigues de cour, la calomnie, la jalousie et toutes les passions qui dégradent les hommes, ne firent contre lui que des attaques infructueuses : fort de sa conscience, il méprisa tous ces petits orages, et les brouillards que l’envie élevoit pour l’éclipser, étoient bientôt, dissipés par les rayons actifs, et bienfaisans du Monarque qu’il servoit avec fidélité.

121. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VII, un voyage en russie. — un contrat rompu » pp. 72-81

Toute cette scène se déroula en présence de ma mère, ce qui ne fut peut-être pas un pur effet du hasard, mais, dans mon affolement, je ne me rendis pas compte de cette intention.

122. (1910) Dialogue sur la danse pp. 7-17

La danse classique est morte comme la musique classique, mais alors que les partitions de 1730 restent aussi jeunes, aussi pures que jadis, rien ne peut plus nous représenter ce que fut Mlle Camargo, ni Mlle Taglioni.

123. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Elle excita l’admiration d’un pur artiste, d’un prince des lettres, qui se constitua le héraut de sa beauté, le paladin de sa gloire. […] Mais il était un classique, un Grec même, par son goût pour les créations plastiques au profil pur, aux contours francs, par sa passion pour la réalité lumineuse. […] « Mlle Fanny Elssler est grande, souple et bien découplée ; elle a les poignets minces et les chevilles fines ; ses jambes, d’un tour élégant et pur, rappellent la sveltesse vigoureuse des jambes de Diane, la chasseresse virginale ; les rotules sont nettes, bien détachées, et tout le genou est irréprochable ; ses jambes diffèrent beaucoup des jambes habituelles des danseuses, dont tout le corps semble avoir coulé dans les bas et s’y être tassé ; ce ne sont pas ces mollets de suisse de paroisse ou de valet de trèfle qui excitent l’admiration des vieillards anacréontiques de l’orchestre et leur font récurer activement les verres de leur télescope, mais bien deux belles jambes de statue antique dignes d’être moulées et amoureusement étudiées… « Autre sujet d’éloge : Mlle Elssler a des bras ronds, bien tournés, ne laissant pas percer les os du coude, et n’ayant rien de la misère de formes des bras de ses compagnes, que leur affreuse maigreur fait ressembler à des pinces de homard passées au blanc d’Espagne. […] Cette comparaison n’est pas juste ; la Diane, toute divine qu’elle soit, a un certain air de vieille fille revêche ; l’ennui d’une virginité immortelle donne à son profil, d’ailleurs si noble et si pur, quelque chose de sévère et de froid. […] D’abord — avantage immense — elle est beaucoup plus belle et plus jeune ; son profil pur et noble, la coupe élégante de sa tête, la manière délicate dont son col est attaché, lui donnent un air de camée antique, on ne saurait plus charmant ; deux yeux pleins de lumière, de malice et de volupté, un sourire naïf et moqueur à la fois, éclairent et vivifient cette heureuse physionomie.

124. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »

L’or pur se change en un plomb vil.

125. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VI. Objection : Il faut se récréer quelquefois. » pp. 179-187

Les pécheurs (ceux qui aiment le monde) me racontent des fables, des mensonges et des inventions de leur esprit ; ou, comme disent les septante, ils me racontent, ils me proposent des plaisirs, mais il n’y a rien là qui ressemble à votre loi  ; elle seule remplit les cœurs d’une joie qui, fondée sur la vérité, dure toujours. » Je prie que l’on considère que ce n’est point ici une pure mysticité destituée de fondement, puisqu’elle est toute appuyée sur les saintes Ecritures.

126. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

Stoikoff Une Russe qui avait l’air de pleurer sur les malheurs de la Pologne : marbre moulé sur les plus purs chefs-d’œuvre de la statuaire antique, — mais gâté, lorsqu’il s’animait, par une respiration trop courte et par une certaine gaucherie dans les genoux.

127. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IX. De la Musiqué Elémentaire attribuée aux Esprits Aëriens & aux Oracles de l’Antiquité. » pp. 195-211

Ainsi les Esprits accoutumez aux fables croiroient volontiers que les voix que l’on entendit la nuit sur le canal, sont celles des Gnomes, qui sont, dit le Comte de Gabalis, composez des plus subtiles parties de la terre qu’ils habitent ; & que les Nymphes sont composées des parties les plus déliées de l’eau ; les Salamandres sont formées par l’action du feu universel, & les Sylphes sont composez des plus purs atomes de l’air.

128. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

On démêle quel était son penchant naturel pour le grand, et son peu de justesse dans les choses de pur agrément par le Ballet qu’il donna au Roi dans le Palais Cardinal le 7 Février 1641 : il eut pour titre La Prospérité des Armes de la France.

129. (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226

Je me flattais de l’espoir d’aller déposer sur les deux belles joues de Victoire, le baiser d’une sincère, d’une véritable, d’une éternelle amitié et je me vois forcé d’appliquer sur un papier glacé, le chaud papier de pure amitié !

130. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XV. » pp. 150-159

Depuis 45 ans la danse est riche en temps et en pas ; mais elle a été économe et n’a point prodigué sa richesse dans l’exécution méchaniqne du corps de ballet : elle a senti que ce seroit employer ses moyens en pure perte.

131. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128

Tout cela n’est que de la matiere, c’est de l’or pur, si vous voulez, mais dont la valeur sera toujours bornée, si l’esprit ne le met pas en œuvre & ne lui prête mille formes nouvelles.

132. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-

Et ces liens sont si forts, que, si on arrive à les rompre, ce n’est généralement que sous l’empire du désespoir, du fait d’un acte irraisonné et non pour une belle œuvre d’inspiration pure.

133. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre X. En convenant que les Danses doivent ordinairement être évitées, ne peut-on pas les permettre du moins aux jours de noces, où elles sont d’usage partout ? » pp. 115-125

C’est ce qui se fait quand on appelle Dieu pour auteur de cet acte ; que l’on s’étudie à ne rien faire qui ne soit bien pur et saint ; qu’avec le mariage l’on reçoit en la famille la modestie, la pureté et la vertu ; que l’on en bannit les choses profanes, le péché, le diable, et toutes ses œuvres… Au reste, de quoi servent à ceux qui se marient les danses en leurs noces ?

134. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Un teint pâle et mourant peint toute l’horreur du trépas qui s’est présenté mille fois à eux et qu’ils redoutent encore ; mais quelle est leur surprise, lorsqu’ils se sentent étroitement embrassés, ils reconnoissent Dorval, ils se jettent dans ses bras ; leurs yeux croient à peine ce qu’ils voient ; tous trois ne peuvent se séparer ; l’excès de leur bonheur est exprimé par toutes les démonstrations de la joye la plus pure ; ils s’inondent de leurs larmes, et ces larmes sont des signes non équivoques des sentimens divers qui les agitent. […] La feinte jalousie d’Inès est une épisode de pure invention.

135. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

ils reconnoissent Dorval, ils se jettent dans ses bras, leurs yeux croient à peine ce qu’ils voient ; tous trois ne peuvent se séparer, l’excès de leur bonheur est exprimé par toutes les démonstrations de la joie la plus pure ; ils s’inondent de leurs larmes, & ces larmes sont des signes non équivoques des sentiments divers qui les agitent. […] La feinte jalousie d’Inès est un Episode de pure invention ; l’égarement de Fernand, sa rage, sa fureur, son désespoir & son accablement sont l’image des fureurs d’Oreste de l’Andromaque de Racine ; la reconnoissance enfin est celle de Rhadamiste & de Zénobie de Mr. de Crebillon.

136. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

C’est le firmament pur essaimé d’étoiles et c’est la danse du Feu.

137. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

Mais elle est meilleure, oui, meilleure que beaucoup d’autres et c’est cela qui, pour moi, constitue sa plus pure beauté.

138. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Les purs maudirent une époque où l’opéra et la danse, disaient-ils, avaient fait oublier à beaucoup d’Italiens l’austère devoir et le combat viril pour la liberté. […] Le sceau des Esprits purs, qui s’était effacé, est imprimé de nouveau sur son front. […] C’est seulement à de rares privilégiés qu’elle montrait de loin en loin, dans des réunions intimes, quelle créatrice de beauté elle avait été, et les spectateurs émerveillés ne savaient ce qu’ils devaient admirer le plus, d’une souplesse et d’une ardeur qui bravaient les années, ou d’un style qui donnait à la danse la majesté de l’art le plus pur.

139. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Mais poursuivons ; dans l’instant où tout le inonde se livre à l’expression d’une joye vive et pure, que les tables sont servies, que l’on boit, mange, que l’on chante, il paroit sur une colline qui termine le fond de la décoration une troupe de bandits ou de miquelets, qui, suivant leur coutume, se eouvroient le visage d’un masque de velours noir, non pas pour danser comme jadis à l’opéra, mais pour commettre leurs vols sans courrir les risques d’être reconnus. […] Qu’ils dirigent leur course vers la Hongrie, ils y pourront étudier les danses et le costume de ce peuple ; ils y rencontreront une foule de mouvemens, d’attitudes et de posilions dessinées par une joie pure et franche.

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