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111. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — LETTRE XII. » pp. 157-180

Ceux qui naissent de l’habitude sont en grand nombre. […] Il est des pays, où les habitans jouissent généralement de ce tact inné qui seroit rare en France, si nous ne comptions au nombre de nos provinces la Provence, le Languedoc et l’Alcace. […] Il en est de la danse comme de la musique, et des danseurs comme des musiciens : Notre art n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la musique l’est en notes ; mais nous avons des octaves, des rondes, des blanches, des noires, des croches, des doubles croches et des triples croches, des temps à compter et une mesure à suivre ; ce mélange d’un petit nombre de pas, et d’une petite quantité de notes offre une multitude d’enchainemens et de traits variés : Le goût et le génie trouvent toujours une source de nouveautés en arrangeant et en retournant cette petite portion de notes et de pas de mille sens et de mille manières différentes ; ce sont donc ces pas lents et soutenus, ces pas vifs, précipités, et ces temps plus ou moins ouverts, qui forment cette diversité continuelle.

112. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361

Ceux qui naissent de l’habitude sont en grand nombre. […] Il est des Pays où les Habitants jouissent généralement de ce tact inné qui seroit rare en France, si nous ne comptions au nombre de nos Provinces la Provence, le Languedoc & l’Alsace. […] Il en est de la Danse, comme de la Musique, & des Danseurs comme des Musiciens ; notre Art n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la Musique l’est en notes ; mais nous avons des Octaves, des Rondes, des Blanches, des Noires, des Croches, des doubles Croches & des triples Croches ; des temps à compter & une mesure à suivre ; ce mêlange d’un petit nombre de pas & d’une petite quantité de notes offre une multitude d’enchaînements & de traits variés ; le goût & le génie trouvent toujours une source de nouveautés, en arrangeant & en retournant cette petite portion de notes & de pas de mille sens & de mille manieres différentes ; ce sont donc ces pas lents & soutenus, ces pas vifs & précipités, & ces temps plus ou moins ouverts qui forment cette diversité continuelle.

113. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre sixième. Des temps, des pas, des enchaînements et de l’entrechat » pp. 71-78

L’entrechat à sept en avant est de ce nombre.

114. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IV. Jugement des Conciles contre les danses. » pp. 44-50

Le concile appelé in trullo, (qui veut dire dôme, parce qu’il fut tenu sous un dôme dans le palais de l’empereur Justinien) déclare « qu’il condamne et bannit les danses publiques des femmes, comme entraînant après elles beaucoup de fautes, et la perte d’un grand nombre d’ames : (can. 62.

115. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 8 janvier. Esquisse pour un portrait de Mlle Camille Bos. — les Ballets Léonidoff. — « l’automne » et les « chansons arabes ». »

Après le premier mouvement où les jambes croisent devant et dont la trajectoire brisée, au nombre de segments impairs, rappelle le zig-zag saccadé de la foudre, l’envolée verticale de l’entrechat-six et sa descente planée nous charment plus que jamais.

116. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IV. » pp. 47-60

Livrez-vous à un métier où les mouvements de l’ame soient moins nécessaires que les mouvements des bras, & où le génie ait moins à opérer que les mains. » Ces avis donnés & suivis, Monsieur, délivreroient la Scene d’une quantité innombrable de mauvais Danseurs, de mauvais Maîtres de Ballets, & enrichiroient les forges & les boutiques des artisans d’un très-grand nombre d’ouvriers, plus utiles aux besoins de la Société, qu’ils ne l’étoient à ses amusements & à ses plaisirs.

117. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Cependant ne pouvant résister au nombre, Dorval et Clairville presque mourans et accablés sont enchainés ; Constance est entrainée au pied de cet autel, trône de la barbarie. […] Furieux il lutte contre eux et cherche à résister à leurs efforts ; il en terrasse plusieurs, mais accablé par le nombre et par sa douleur, ses forces diminuent insensiblement, ses jambes se dérobent sous lui, ses yeux s’obscurcissent et se ferment, ses traits annoncent la mort, il tombe évanoui dans les bras des Espagnols. […] Voilà la difficulté ; il seroit rare d’en trouver un grand nombre, continua-t-il, capable de jouer ces pièces : ces scènes simultanées seroient embarrassantes à bien rendre ; cette action pantomime seroit l’écueil contre le quel la plupart des comédiens échoueroient.

118. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Elle s’échappe de nouveau & y revole encore ; cependant ne pouvant resister au nombre, Dorval & Clairville presque mourants & accablés sont enchaînés ; Constance est entraînée au pied de cet Autel trône de la Barbarie. […] Furieux, il lutte contre eux & cherche à résister à leurs efforts ; il en terrasse plusieurs, mais accablé par le nombre & par sa douleur, ses forces diminuent insensiblement, ses jambes se dérobent sous lui, ses yeux s’obscurcissent & se ferment, ses traits annoncent la mort, il tombe évanoui dans les bras des Espagnols. […] Voilà la difficulté ; il seroit rare d’en trouver un grand nombre, continua-t-il, capable de jouer ces Pieces ; ces Scenes simultanées seroient embarrassantes à bien rendre ; cette action Pantomime seroit l’écueil contre lequel la plupart des Comédiens échoueroient.

119. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

Des maîtres médiocres, au lieu d’augmenter le nombre des bons danseurs, ne font que le diminuer ; car tout dépend des premiers éléments ; un mauvais pli une fois pris, il est presque impossible de l’effacer. […] « Il en est de la danse comme de la musique, et des danseurs comme des musiciens ; notre art n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la musique l’est en notes ; mais nous avons des octaves, des rondes, des blanches, des noires, des croches, des temps à compter, et une mesure à suivre ; ce mélange d’un petit nombre de pas et d’une petite quantité de notes, offre une multitude d’enchaînements et de traits variés ; le goût et le génie trouvent toujours une source de nouveautés en arrangeant et en retournant cette petite portion de notes et de pas de mille sens et de mille manières différentes ; ce sont donc ces pas lents et soutenus, ces pas vifs, précipités, et ces temps plus ou moins ouverts, qui forment cette diversité continuelle (c). » [NdE J. 

120. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69

A l’égard des figures arbitraires de la danse, ce sont les diverses situations que prennent les danseurs dans les Entrées, selon le nombre des personnes qui dansent ; ce qui dépend de l’imagination ou du caprice du compositeur.

121. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — X. m. et mme camille flammarion  » pp. 108-

Notre succès fut tel qu’un amateur avait même coupé les rubans de mon chapeau, probablement pour les garder en souvenir d’un spectacle qu’il jugeait mémorable… Dans une autre circonstance, je donnai un spectacle non moins mémorable, mais à un nombre de personnes plus restreint.

122. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVIII, comment j’ai découvert hanako » pp. 204-

Partout elle fut obligée de doubler le nombre de ses représentations.

123. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Adèle de Ponthieu. Ballet tragi-héroïque, en quatre actes. » pp. 109-120

Un grand nombre de dames et de chevaliers sont invités à cette réception.

124. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Pyrrhus et Polixène. Ballet tragique. » pp. 205-214

Il se sauve avec un petit nombre des siens vers le temple de Jupiter, et s’efforce en vain de chercher un azile contre la mort.

125. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -

Campra qui de tous les successeurs de Lully dans la composition de la Musique, a donné au Theatre le plus grand nombre de beaux ouvrages, avoit mis au jour les Fêtes Venitiennes.

126. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

Si nous regardons la maniere dont la Peinture a été récompensée, nous verrons que les tableaux des excellens Peintres étoient achetez à pleines mesures de piéces d’or, sans compte & sans nombre ; d’où Quintilien infere que rien n’est plus noble que la Peinture, puisque la plûpart des autres choses se marchandent & ont un prix fixe, au lieu que la Peinture n’en a point. […] Ce même Dessein oblige encore le Peintre à posséder parfaitement la Géométrie, pour pratiquer exactement la Perspective, dont il a un besoin indispensable dans toutes les opérations ; il éxige une habitude des racourcis & des contours, dont la variété est aussi grande que le nombre des attitudes est infini. […] Enfin ces ouvrages & les peintures anciennes dont on vient de parler, sont les sources de l’érudition la plus assurée ; & c’est de-là que nous voyons dans un grand nombre de sçavans cette vive curiosité des médailles, des pierres gravées, & de tout ce qui, dans les beaux Arts, porte le caractere de l’antiquité. […] On infere aussi que cet accouchement fut heureux, par la constellation de Castor que le Peintre a mis au haut du tableau, & qui est le simbole des événemens favorables ; à côté du tableau est la fécondité, qui tournée vers la Reine, lui montre dans une corne d’abondance cinq petits enfans, pour donner à entendre que ceux qui naîtront de cette Princesse iront jusqu’à ce nombre : dans la figure de la Reine on juge facilement par la rougeur de ses yeux, qu’elle vient de soufrir dans son accouchement ; & par ces mêmes yeux amoureusement tournez du côté de ce nouveau Prince, joint aux traits du visage que le Peintre a divinement ménagez, il n’y a personne qui ne remarque une double passion, je veux dire un reste de douleur avec un commencement de joie, & qui n’en tire cette consequence, que l’amour maternel & la joie d’avoir mis un Daufin au monde, ont fait oublier à cette Princesse les douleurs de l’enfantement.

127. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre III » pp. 27-43

Il me semble, au contraire qu’il y a, une certaine coquetterie à déclarer franchement son nombre d’années.

128. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre III. Objections tirées des Docteurs de l’Eglise. » pp. 167-174

Après que l’esprit intérieur nous a presque entièrement abandonnés dans un siècle marqué à tant de traits qui le déshonorent, et qui nous rapprochent si fort du paganisme, les danses seroient-elles moins dangereuses qu’elles ne l’étoient du temps des saints Pères, où un grand nombre de chrétiens vivoient encore dans la ferveur du christianisme ; au lieu qu’il n’y en a presque plus aujourd’hui qui en connoissent et en sentent la sainteté et les devoirs ?

129. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Les ressources, ou le tableau du monde, pantomime.  » pp. 15-16

Grand nombre de ceux qui n’ont point d’échasses font emplette de robes.

130. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -

  A la représentation d’une pièce écrite, la sensibilité de chaque spectateur en reçoit une force et une intensité proportionnée à sa plus ou moins grande disposition à être émû ; de sorte que depuis le spectateur le moins sensible jusqu’à celui que l’est le plus, il se trouve une foule de nuances dont chacune est propre à chacun des spectateurs, il doit arriver de là une chose qui me paroit toute naturelle : c’est que l’expression du dialogue de l’auteur doit se trouver au dessus ou au dessous de la mesure de sensibilité du plus grand nombre des spectateurs.

131. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

L’Histoire remarque que du tems d’Henri IV. les treize Cantons avoient envoyé un très-grand nombre de Bourguemestres à Paris, pour renouveler leurs alliances ; ce qui se fait depuis tous les cinquante ans. […] Comme les Princes & les Princesses du Sang étoient en grand nombre dans ce tems-là, cette premiere cérémonie fut assez longue, pour que le bal fît une pause, pendant laquelle des Suisses précédez des premiers Officiers de la Bouche, apporterent six tables ambulatoires, superbement servies en ambigus, avec des buffets chargez de toutes sortes de rafraîchissemens, qui furent placez dans le milieu du bal, où chacun eut la liberté d’aller manger & boire à discrétion pendant une demi-heure.

132. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IX » pp. 120-137

Le nombre d’intimes et d’ayants droit au séjour derrière les décors et dans le foyer est très-restreint.

133. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106

Les Romains avoient dix accens dont le plus grand nombre est employé dans notre orthographe.

134. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63

Les mouvemens des gestes sont dirigés par la passion ; les mouvemens de la danse sont déterminés par les règles du goût et de la bonne grace ; les mouvemens variés du ballet sont le résultat des opérations du génie relativement au dessin et aux différens rapports qui doivent régner dans le calcul des nombres et des figures.

135. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Si l’on joint à ce chiffre le nombre des écrivains et des musiciens qui depuis cent vingt-neuf ans se sont occupés de ce sujet, on excusera facilement sans doute notre retenue à cet égard. […] Puis les devoirs des acteurs, les amendes qu’ils auront à encourir s’ils y manquent, leurs fautes, la punition de ces fautes, le nombre des sujets, leurs emplois, leurs appointemens, sont énoncés, comme s’il s’agissait, pour chacun, d’un engagement particulier. […] Voici quel était, à cette époque, le nombre des sujets employés à l’Opéra : Acteurs pour les rôles, trois basses-tailles, trois hautes-contres, deux tailles, etc. ; — Actrices pour les rôles, six ; — Chœurs, vingt hommes et deux pages ; douze filles ; — Danseurs, douze ; Danseuses, dix. […] Il était exprimé dans un édit : « que tous gentilshommes, demoiselles, et autres personnes, puissent chanter (il n’est pas fait mention de la danse) audit Opéra, sans que pour cela ils dérogent au titre de noblesse, ni à leurs priviléges, droits et immunités. » Il était fait prohibition positive à tous les comédiens français et étrangers de se servir de la salle de l’Opéra, d’employer des musiciens au-delà du nombre de douze ; plus tard on réduisit à deux le nombre des voix, et a six celui des violons ; les danseurs leur furent interdits.

136. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

Cette amplitude de ses pas est accordée avec leur nombre, lequel émane directement de la musique. Mais nombre et longueur sont, d’autre part, secrètement en harmonie avec la stature… SOCRATE Tu parles si bien de ces choses, docte Éryximaque, que je ne puis m’empêcher de voir selon ta pensée. […] Il veut remédier à son identité par le nombre de ses actes !

137. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Clotilde avait les cheveux blonds, — la couleur de l’or et du soleil, — la couleur d’Eve avant d’avoir péché… Ses yeux ressemblaient à deux saphirs allumés sous l’arcade de ses sourcils, dont la nuit noire formait un contraste charmant avec la lumière sidérale de sa chevelure… Sa tête se balançait, comme une aigrette, sur un cou long, élégant et fier… Les amateurs de l’époque parlent encore, les paupières humides de larmes, — mais de ces larmes qui attestent le regret d’une sensation artistique perdue, — d’un certain mouvement de reins, indéfinissable et indescriptible, qui imprimait à tout le corps de cette danseuse un frémissement et un ragoût d’une suprême volupté… Quand, enfin, ses bras s’élevaient, — harmonieusement arrondis comme des anses d’amphore… Quand elle se penchait pour commencer une pirouette… Quand cette pose gracieuse découvrait hardiment le dessin du corsage et faisait saillir les trésors de la gorge, les crâneries de la hanche et les ondulations frissonnantes et correctes qui reliaient le buste au ventre et l’épaule à la cuisse… — Alors, me disait, il y a nombre d’années, un ancien commandant des vélites de la garde, rien que pour se laisser… cracher dans la bouche par cette ravissante drôlesse, on aurait baisé le… nez de l’Empereur d’Autriche, du Saint Père, du roi de Prusse, de Blücher et de Wellington !!! […] Or, un jour qu’il y avait un grand nombre de personnes à dîner chez la danseuse, l’Anglaise vint — d’un ton pincé — leur annoncer que sa maîtresse ne pouvait quitter sa chambre, et les convives, étant montés près d’elle, la trouvèrent en proie à une douleur qui se manifestait par des spasmes violents et par des larmes abondantes. […] Au dessert, l’un des convives mâles avait adressé ce madrigal à mademoiselle Livry : Belle Emma, si l’Amour voulait Voir danser un quadrille aux Grâces immortelles, Elles ne sont que trois, le nombre est incomplet : Le dieu vous choisirait pour former le ballet Et pour figurer avec elles.

138. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

O Lorettes, Charles Nodier vous adoptera au nombre de ses trilbis, il vous associera aux jeux de ses lutins, et le soir, il éclairera le forestier sous les noires voûtes des bois avec les flammes de vos yeux brillants comme la luciole. […] Au nombre des fléaux auxquels elle est livrée, on doit compter : Premier fléau. — La déplorable et fréquente périodicité du loyer, fractionné par quinze jours, et qui revient cent quatre fois dans une année qui n’est pas bissextile. […] en quarante jours, depuis le jeudi de….. jusqu’à la mi-carême, cette trinité infatigable a été vue dans 87 bals ; on élève à 1,700 le nombre des contredanses que chacune a dansées, ce qui forme un total collectif de 5,100 contredanses sur lesquelles on peut compter hardiment 1,370 galops. […] — Voulez-vous me permettre de me compter au nombre de vos amis ? […] « Toute personne qui (au carnaval excepté) sera vue, sans permission, dans des vêtements autres que ceux de son sexe sera considérée comme masque et mise au violon. » Aussi le nombre des pétitions tendant à porter culotte tient-il du prodige.

139. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VI. De l’origine des Bals masquez. » pp. 146-160

Il y vint une bande de masques vêtus en sauvages, du nombre desquels étoit Charles VI. depuis peu relevé d’une maladie qui lui avoit altéré l’esprit : le Duc d’Orleans prit un flambeau pour les regarder au nez, & mit par malheur le feu à leur peau de lin collé dessus avec de la poix ; la Salle fut aussitôt pleine de flammes, & remplie d’effroi & de cris ; tout le monde s’étoufoit pour sortir ; quelques-uns crioient sauve le Roi : la Duchesse de Berry qui étoit avertie de cette Mascarade, reconnut le Roi, le couvrit de sa robbe, & le préserva bien du feu ; mais l’appréhension dont il fut saisi, le réduisit en un état pire que devant : le Comte de Jouy, le Bâtard de Foix furent misérablement grillez ; le jeune Nantouillet s’avisa de se jetter dans une cuve pleine d’eau, qui le garantit de l’incendie.

140. (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108

En 1672, Lulli, surintendant et compositeur de Sa Majesté, obtint un privilége qui lui accordait l’autorisation d’établir une Académie royale de musique, composée de tel nombre et qualité de personnes qu’il aviserait, et que le roi choisirait et arrêterait sur le rapport du directeur-compositeur .

141. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Un certain nombre d’artistes, dont Marie Taglioni et Fanny Elssler, avaient placé des fonds dans son entreprise. […] Grillparzer se rencontre avec un certain nombre de critiques français, lorsqu’il reproche à sa compatriote l’abus des minauderies et des gentillesses. […] Elles commencèrent aussitôt, par Nathalie ou la Laitière suisse, une série de vingt-six représentations au nombre desquelles il y avait la Fille mal gardée, le Carnaval de Venise, le Dieu et la Bayadère, la Muette de Portici, la Somnambule, Cendrillon, la Cachucha, les Jeux de Paris, ballet bordelais, la Sylphide, sans compter les pas intercalés dans des opéras tels que Robert le Diable, le Philtre, le Rossignol.

142. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172

Il n’avoit pu rassembler qu’un petit nombre de chanteurs dans la ville ; il eût recours à ceux de la cathédrale ; mais ils ne pouvoient agir ni paraître sur le théâtre.

143. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Weise, en constatant à une séance du soir un trop grand nombre de sièges vides, il paraît que Fanny Elssler l’emporte sur les intérêts du pays, qui cependant réclament en ce moment même toute notre attention. […] Deux mille Allemands s’y trouvèrent ; un grand nombre portaient des armes et formèrent un rempart autour des musiciens. […] « Leurs premiers droits existent, indubitablement, vis-à-vis de la profession à laquelle ils appartiennent, et qui compte parmi ses membres des personnes aussi estimables que riches, dont je suis fière de connaître un grand nombre, et qui, par leurs remarquables talents, élèveraient toute position dans laquelle elles pourraient se trouver placées.

144. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

Ils avaient partagé la ville en un certain nombre d’îlots et parcouraient parfois des kilomètres, avant d’arriver à leur lieu de destination, car ils demeuraient loin du centre, dans un des plus pauvres faubourgs.

145. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Des fusillades, parties du toit du Dôme, étendirent sur le sol nombre de patriotes. […] Au nombre des heureux mortels admis à jouir de ces fêtes exceptionnelles, il y avait les Rothschild. […] Il y en avait dans le nombre qui avaient assisté aux premiers succès de la maîtresse de maison et qui restaient fidèles au culte de leur jeunesse

146. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

La France fournissait à l’Italie des sujets en grand nombre. […] Il y eut des soirées dansantes en grand nombre et, au théâtre, le ballet bénéficia de cette soif de plaisir.

147. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Troupeau. » La réclame de Véron ne reculait pas devant un des moyens qu’emploient les plus obscurs tréteaux de province, celui qui consiste à faire croire à une location extraordinaire et à presser les amateurs de retenir le petit nombre de places encore disponibles. […] Un grand nombre de châtelains étaient accourus des environs de Paris pour assister à une solennité annoncée avec tant d’emphase.

148. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Avec un grand nombre de troupes on tracera toutes les routes de la forêt de St. […] Bradamante lui donnoit une superbe épée et un bouclier ; il étoit admis au nombre des chevaliers, et il en recevoit l’accolade.

149. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VII. Objection : On a toujours dansé. » pp. 188-201

Peut-être que si tous ne reçoivent pas bien ce que je me crois obligé de dire contre ces abus, au moins quelques-uns, quoiqu’en petit nombre, en profiteront ; et qu’ils aimeront mieux être raillés avec nous, que de se moquer et de rire de nous, mais d’un ris digne de larmes et des plus grands supplices… Je souffrirai donc de devenir l’objet des railleries de plusieurs personnes, pourvu que mon discours puisse porter quelque fruit ; et en effet, ne me rendrois-je pas moi-même ridicule et répréhensible, si, pendant que je vous exhorte à ne vous point mettre en peine de la gloire qui vient des hommes, j’étois moi-même attaqué de la maladie qui la fait rechercher, comme on la recherche quand on craint leurs railleries et leurs mépris ? 

150. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXI, choses d’amérique » pp. 232-249

La première chose qui arrêta les regards de Pierre Mortier, dès le salon de l’hôtel, ce fut un nombre inaccoutumé de crachoirs.

151. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XII. Le foyer de la danse » pp. 270-287

Que dirions-nous tous les deux si, dans un nombre égal d’années, nous ne pouvions, en nous regardant, penser à, ne fût-ce qu’une seconde, de fièvre amoureuse ?

152. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

Tout étoit donc à merveille ; la musique étoit faite pour la danse, et la danse pour la musique ; mais ce qui se marioit alors, ne peut plus s’allier aujourd’hui ; les pas sont multipliés ; les mouvemens sont rapides et se succédent avec promptitude ; les enchainements, et le mélange des tems sont sans nombre ; les difficultés, le brillant, la vitesse, les repos, les indécisions, les attitudes, les positions variées ; tout cela, dis-je, ne peut plus s’ajuster avec cette musique tranquille et ce chant uniforme qui règne dans la composition des anciens maîtres. […] Les habits et les caractères étant sans nombre à ce spectacle, je souhaiterois que la danse ne fut pas toujours la même : cette uniformité choquante disparoîtroit sans doute, si les danseurs étudioient le caractère de l’homme qu’ils doivent représenter, s’ils saisissoient ses mœurs, ses usages et ses coutumes.

153. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129

les ballets étant des poèmes, ils exigeroient ainsi que les ouvrages dramatiques, un certain nombre de personnages pour les représenter : dèslors l’on ne diroit plus, tel danseur excelle dans la chaconne, tel autre brille dans la loure ; telle danseuse est admirable dans les tambourins ; celle-ci est unique pour les passe-pieds, et celle-là est supérieure dans les musettes : mais on pourroit dire alors, (et cet éloge seroit plus flatteur), tel danseur est inimitable dans les rôles tendres et voluptueux ; tel autre est excellent dans les rôles de tyrans, et dans tous ceux qui exigent une action forte ; telle danseuse séduit dans les rôles d’Amoureuses ; telle autre est incomparable dans les rôles de fureur ; celle-ci enfin rend les scènes de dépit avec une vérité singulière. […] Pauvres, riches, tout le monde y étoit admis : il falloit donc de vastes enceintes pour contenir un nombre infini de spectateurs qui n’auroient point trouvé le plaisir qu’ils venoient chercher, si l’on n’eût eu recours à des masques énormes, à un ventre, à des mollets postiches et à des cothurnes fort exhaussés Mais aujourd’hui que nos salles sont resserrées, qu’elles ont peu d’étendue, que la porte est fermée à quiconque ne paye pas, on n’a pas besoin de suppléer aux gradations du lointain : L’acteur et le danseur doivent paroître sur la scène dans leurs proportions naturelles ; le masque leur devient étranger, il ne fait que cacher les mouvemens de leur âme ; il est un obstacle aux progrès et à la perfection de leur art.

154. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194

Tout étoit donc à merveille ; la Musique étoit faite pour la Danse, & la Danse pour la Musique ; mais ce qui se marioit alors ne peut plus s’allier aujourd’hui : les pas sont multipliés ; les mouvements sont rapides & se succédent avec promptitude ; les enchaînements & le mêlange des temps sont sans nombre ; les difficultés, les cabrioles, le brillant, la vîtesse, les repos, les indécisions, les attitudes mâles, les positions variées, tout cela, dis-je, ne peut plus s’ajuster avec cette Musique tranquille & ce chant uniforme qui regne dans la composition des anciens Maîtres. […] Les habits & les caracteres étant sans nombre à ce Spectacle, je souhaiterois que la Danse ne fût pas toujours la même ; cette uniformité choquante disparoîtroit sans doute, si les Danseurs étudioient le caractere de l’homme qu’ils doivent représenter, s’ils saisissoient ses mœurs, ses usages & ses coutumes ; ce n’est qu’en se substituant à la place du Héros & du Personnage que l’on joue, que l’on peut parvenir à le rendre & à l’imiter parfaitement.

155. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

Les Ballets étant des Poëmes, ils exigeroient, ainsi que les Ouvrages dramatiques un certain nombre de Personnages pour les représenter ; dès-lors l’on ne diroit plus, tel Danseur excelle dans la Chaconne, tel autre brille dans la Loure ; telle Danseuse est admirable dans les Tambourins ; celle-ci est unique pour les Passepieds, & celle-là est supérieure dans les Musettes ; mais on pourroit dire alors, (& cet éloge seroit plus flatteur,) tel Danseur est inimitable dans les rôles tendres & voluptueux ; tel autre est excellent dans les rôles de Tyran, & dans tous ceux qui exigent une action forte ; telle Danseuse séduit dans les rôles d’amoureuse ; telle autre est incomparable dans les rôles de fureur ; celle-ci enfin rend les Scenes de dépit avec une vérité singuliere. […] Pauvres, riches, tout le monde y étoit admis ; il falloit donc de vastes enceintes pour contenir un nombre infini de Spectateurs, qui n’auroient point trouvé le plaisir qu’ils venoient chercher, si l’on n’eût eu recours à des masques énormes, à un ventre, à des mollets postiches & à des cothurnes fort exhaussés.

156. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primitive Eglise, & des Payens, depuis son origine jusqu’à présent. » pp. 33-58

Pitagore qui paroît avoir eu quelque idée d’une Divinité incrée, a crû que l’origine de la danse Sacrée étoit fondée sur ce que Dieu étoit regardé par les Grands-Prêtres comme un nombre mistérieux, & comme une harmonie qui vouloit être honorée par des cadences mesurées : c’est sur ce fondement que les Sacrificateurs étoient persuadez que la Divinité qu’ils adoroient en dansant, les agitoit intérieurement par de certains trémoussemens qu’ils appeloient fureur sacrée ; de même que les Prophetes, qui par le son des instrumens se sentoient quelquefois inspirez de l’Esprit divin.

157. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166

Si on ne peut trouver, dans le passage de l’Ecclésiaste, rien qui autorise les danses, telles que sont celles que nous condamnons, trouve-t-on plus facilement rien qui y ressemble dans l’exemple de Marie, sœur de Moïse et d’Aaron, laquelle tenant un tambour à la main, étoit suivie d’un grand nombre de femmes, qui ayant aussi des tambours, formoient des chœurs de musique ?

158. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Il serait à souhaiter que mes succès engageassent le petit nombre de ceux qui se disputent aujourd’hui la Scène Pantomimique, à rentrer dans l’ancienne route, qui probablement est la plus sûre, & dans laquelle, sans doute, ils n’iraient pas si loin que moi ».

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