Ce n’est que par des Exemples que je crois pouvoir faire connaître ces trois différentes branches de ce grand genre.
Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu.
Mlle Vronska a exécuté ses trois entrées consécutives dans une allure graduée qui aboutit au presto, avec l’aisance et l’ampleur que nous lui connaissions ; la technique de ses pointes, de son cou-de-pied est robuste.
La chose drôle, c’est qu’elles ne savaient pas que je les connaissais. […] Church, je pus satisfaire ma curiosité et connaître quelques hauts personnages chinois. […] Comme, à cause des riches coloris du vêtement du haut mandarin, on en était venu à parler de moi et de mes danses colorées, mon amie dit à son voisin : — Vous ne connaissez sans doute pas Loïe Fuller ? — Mais si, madame, répondit-il, je la connais presque trop si je peux dire. […] Le même soir une de mes amies vint m’aviser qu’elle avait écrit la veille à la dame d’honneur de la Reine, qu’elle connaissait, de venir me voir danser à l’Hippodrome.
Je les connais mieux que vous ; vous ne me direz rien dont je ne sois, à mes dépens, largement convaincu. […] L’homme qu’à vous deux vous avez fait de moi, au fond de ce cher pays sauvage et de ce triste manoir où j’ai tant souffert et dont je ne veux plus sortir, ni lui ni vous ne l’avez connu. […] Vous n’avez pas connu Mme d’Autremont, vous m’aviez quitté presque à la veille de mon mariage. […] Pouvais-je lui avouer que j’avais eu tort de l’accepter de la main de mon père sans la connaître, ou que mon père avait eu tort de croire que tout s’arrange pour le mieux dans le mariage, sans que personne s’en mêle, pourvu que les convenances sociales aient été consultées ? […] Vous m’avez connu fervent, mais vous ne savez pas à quel point j’ai appris à mes dépens l’indulgence et la modestie !
IV Le gandin boursier, qui forme la troisième catégorie, est connu de tout le monde. […] Sa lorgnette ne le quitte pas, il la braque sur les femmes, comme s’il était à l’Opéra, connaît leurs noms, et deux ou trois fois par an se permet d’en inviter une à souper.
[Voir Divertissement] La Mothe n’a connu que la Danse simple. […] Dans un Opéra, genre faiblement estimé, fort peu connu, et de tous les genres de Poésie Dramatique, le plus difficile, les plus petites parties, ainsi que les plus grandes, doivent être dans un mouvement continu.
De toutes les fêtes, Monsieur, qui se sont données à Paris pendant le cours de la révolution, je n’en connois pas de plus spirituelle, de plus ingénieuse ni de plus mémorable, que celle qui fut donnée à St. […] Elle est assez connue par ses détails et son succès pour que je me dispense de vous en faire la description.
Quinault a coupé tous ses poèmes pour la grande déclamation : il ne pouvait pas alors avoir une autre méthode, parce qu’il n’avait que des sujets propres à la déclamation ; que d’ailleurs on connaissait à peine la danse de son temps, et qu’elle n’occupait qu’une très petite partie de la représentation. […] Quinault était donc astreint à couper ses poèmes de façon que le chant de déclamation (alors on n’en connaissait point d’autre, voyez Coupe, Exécution, Déclamation, […] L’art du théâtre, quoique traité alors avec les plus belles ressources du génie, ne faisait cependant que de naître ; ils ne l’ont connu que dans son enfance, mais c’était l’enfance d’Hercule qui jouait avec les lions. […] On parle beaucoup en France de l’opéra italien : croit-on le connaître ? […] Ce nom qu’on donne encore aux diverses parties de ces sortes d’ouvrages, doit faire connaître aux commençants et quelle est l’origine de ce genre difficile, et quelle doit être leur coupe pour qu’ils soient agréables au public ; c’est surtout cette mécanique très peu connue qui paraît fort aisée, et qui fourmille de difficultés qu’il faut qu’ils étudient.
Cet Empereur avoit sans doute étudié les gestes d’institution ou de convention, et il avoit fréquenté les écoles de saltation ; il ne dansa pas au milieu des personnes qui assistoient à son audience ; mais il leur parla sans langage articulé, et s’exprima avec des gestes qui étoient parfaitement connus. […] Batyle et Pylade passoient pour les inventeurs de la pantomime ; mais c’est une erreur ; cet art étoit connu chez les Grecs ; Ampuse et Prothée l’avoient porté à sa perfection ; il est donc plus vrai de dire que Batyle et Pylade firent revivre cet art, et qu’ils l’introduisirent chez les Romains. […] Ils commencèrent par réprésenter des pièces parfaitement connues, et que le public savoit presque par coeur.
Ces personnages futiles, dont plusieurs vices, l’ébauche de quelques vertus, l’orgueil extrême, et beaucoup de ridicules composent le caractère, connaissaient d’avance le sort qui les attendait un jour, par la risée publique, à laquelle ils voyaient exposés leurs semblables.
L’Ouverture de jambe, est une action, que la jambe fait pour montrer l’agilité qu’il faut avoir en conservant le corps dans son équilibre, pendant qu’on se tient sur l’autre, & aussi pour faire voir que l’on sçait la mouvoir avec grace & liberté, sans que le corps se dérange ; ce qui est encore une des perfections de la danse, de sçavoir agiter les jambes en faisant differens pas, & conserver le haut du corps dans une situation agréable : de plus ce tems se faisant très-lentement, lorsque l’on fait un autre pas qui se fait avec vitesse, cela fait une varieté qui donne à connoître le bon goût que l’on a pour la danse, en gardant beaucoup de gravité dans les pas lents & de legereté dans les vîtes.
Si bien que c’est un compilé, De qui l’on est émerveillé, Ou, s’il faut qu’ainsi je le die, Une pompeuse rapsodie, Qui par ses lambeaux bien connus, Vaut incomparablement, plus Que les plus superbes spectacles, Fussent-ils remplis de miracles.
Ceux qui ont lu les auteurs Grecs ou Latins qui, soiten Original soit en Traduction, sont dans les mains de tout le monde, connaissent les noms célèbres de Pylade et de Bathylle qui vivaient sous le Règne d’Auguste. […] Mais on peut assurer hardiment qu’en général nous n’avons connu, pour ainsi dire, que le simple Alphabet de la Danse.
Ceux qui me connaissent peuvent se figurer à quoi ressemblait ce discours ! […] Cela me donna l’envie de connaître son impression plus approfondie quant à notre race, et je lui demandai à quoi les Européens ressemblaient au point de vue japonais.
Connaissons sa forme, comme nous voulons connaître la facture d’un tableau, la mesure d’un vers, — pour pénétrer jusqu’au sens.
Que pouvons-nous, nous qui ne l’avons pas connue, trouver d’assez beau pour en orner sa mémoire ? […] Par sa complexité et son unité, la danse classique dépasse les plus admirables styles de danse que nous connaissions : le ballet cambodgien et l’orchestique des anciens.
Vous sentez, Monsieur, et vous me connoissez assez pour être persuadé que mes idées sur cette grande fête, ne rouleroient point sur un feu d’artifice et une illumination ; cela convenoit aux courtes vües ; moi je n’aime point la fumée. […] Si vous désirez que je donne à mes idées un plus grand développement, vous me le ferez connoître.
Mais ces derniers l’ont connu fort tard, et il paraît surprenant que les masques en usage aux Théâtres des uns et des autres n’en aient pas plutôt donné l’idée.
Connaissez votre siècle : il aime les Arts.
Le public la connaît et lui tient compte des tours de force qu’elle accomplit. […] En outre, je ne connais pas d’homme plus travailleur. […] Ses accompagnements sont pleins de fantaisie, et je connais beaucoup d’habitués que ses variations enthousiasment.
Que votre modestie soit connue de tout le monde. […] Gens simples et naturels par leur institution primitive, ils n’avoient jamais connu ces inventions de la Grèce… Le peuple innocent et simple trouvoit un assez agréable divertissement dans sa famille, parmi ses enfans : c’est où il venoit se délasser, à l’exemple de ses patriarches, après avoir cultivé ses terres ou ramené ses troupeaux, et après les autres soins domestiques qui ont succédé à ces travaux ; et il n’avoit pas besoin de tant de dépenses, ni de si grands efforts pour se relâcher. » L’endroit de saint Jean Chrysostôme que M. […] Lui refuser cette louange, ce seroit se faire tort à soi-même ; parce que ce seroit ne pas connoître ce qui fait les sublimes génies, les rares talens et la solide science.
J’ignore, Monsieur, comment les filles d’artisans sont élevées dans votre quartier ; mais je puis vous assurer que dans le mien, qui passe pour le plus beau de Paris, je connois très-peu de filles et même de garçons qui sachent lire la musique, l’écrire et chanter, ou jouer d’un instrument quelconque. […] Si nous avons la générosité de graver tout, d’imprimer tout, et de parler des pays étrangers, sans les avoir habités, sans en connoître l’esprit, le caractère et les mœurs ; il est bon, à mon sens, de relever les erreurs que l’engouement et l’esprit de parti peuvent très-innocemment faire commettre.
Ballets, leur origine, quand connus en France, 7, 39.
J’ai connu des artistes sortis d’une bonne école, et qui, par quelques circonstances, n’ayant pu parvenir au premier rang et occuper la place des premiers danseurs, se sont adonnés à la démonstration de leur art et ont fourni de très bons élèves. […] Je connais un maître qui jouit à Paris d’une grande réputation, et qui a le défaut de faire danser les hommes de la même manière que dansent les femmes, de sorte que tous ses élèves sont maniérés et affectent une sorte de grâce qui a quelque chose de répugnant.
Les décorations de Guillaume Tell ont été faites trois fois : celles de Daphnis et Pandrose sont commencées depuis à peu près 2 ans, et celles d’Achille à Scyros ne sont pas encore esquissées, je ne me suis jamais plaint : mon camarade Milon a donné trois Ballets, je n’en ai nullement murmuré parce qu’il pouvait être utile à l’administration de connaître les dispositions et les talents de ce jeune compositeur, et parce qu’il était, comme moi, attaché au Théâtre des Arts. […] Je connais, en France seulement, 20 maîtres de ballets (sans compter les grands faiseurs de grandes pantomimes) qui, n’ayant que cela à faire, peuvent produire par an chacun 20 programmes de Ballets d’action. […] Je vous ai parlé de tout ce monde, mon cher Courtin, parce que vous les connaissez, car du reste il n’y a pas de nouvelles à donner d’ici.
C’est comme cela que M. le duc me nomme ; il fait toutes mes volontés, et vous verrez que vous les ferez aussi, quand vous me connaîtrez. […] Je résolus d’aller rejoindre Champorel et je pouvais fort bien y aller seul ; mais un des domestiques qui m’avaient servi voulut absolument m’accompagner, assurant qu’il fallait bien connaître le chemin pour s’y risquer même avec un falot en temps de nuée ; je trouvai le père Champorel installé au coin d’un bon feu dans une maisonnette fort propre occupée par un des gardes de la propriété. […] Vous ne connaissez pas assez mon maître… — Je vous connais assez pour m’intéresser à vous, monsieur Champorel, si vous voulez bien le permettre.
Les noms de Vienne, Londres, Naples, Milan, Turin, lui sont connus et familiers, parce que l’on danse à Vienne, Londres, Naples, Milan, Turin ; parce qu’elle espère y danser elle-même le jour où elle quittera l’Opéra de Paris. […] J’en connais une, entre autres, qui a adressé à un noble étranger le curieux billet que voici : « Monsieur le comte, J’ai vingt ans… passés. […] Et je n’en connais pas de plus probes, de plus économes, de plus dévouées. […] Je ne connais guère que H… M… qui ait eu ce courage : — Pourquoi me trompes-tu ?
Le Diable boiteux — el Diablo cojuelo — est un roman de Le Sage imité de l’espagnol, et que tout le monde sait par cœur ; c’est aussi un ballet qui a obtenu une vogue connue et méritée. — Le programme en est dû à un jeune littérateur, Edmond Burat de Gurgy, enlevé à la fleur de son âge et de son talent par une maladie de poitrine ; la pantomime et la danse en ont été réglées par M. […] Elle s’est approchée de Florinde, puis de Cléofas ; l’une l’a repoussée, l’autre a feint de ne pas la connaître. […] » Pour ceux qui n’ont jamais pénétré dans les coulisses d’un théâtre et qui rêvent de connaître l’envers du rideau, le tableau suivant doit avoir un charme tout particulier. […] S’il en est ainsi, vous ne connaissez guère les femmes ! […] Qui de vous connaît les manolas de Madrid ?
Or, entre ces divers Fredons, Dont peu portaient des Espadons, On en vit un, de tous le Maître, Et qu’on put aisément connaître, Malgré tout vain Déguisement, Fredon tout Royal et charmant, Que nos TÊTES à DIADÈMES Composaient vraiment Elles-mêmes, Avecque plusieurs de leur Cour, Tant en riche que simple Atour.
[Voir Fêtes de la Cour de France] Je ne m’étendrai point sur les Fêtes trop connues de ce Règne éclatant. […] Vous connaissez l’auteur de votre disgrâce.
Un maître de ballets, pour se perfectionner, devroit connoître la manière de faire des Dauberval, des le Picq et des Gallet ; il trouveroit dans leurs compositions ingénieuses un coloris différent, des oppositions plus ou moins variées dans les grouppes, les dessins et la distribution de leurs personnages, une expression particulière dans le langage muet mais éloquent de la pantomime. […] Au reste, Madame, je n’ai point vu ces deux dernières productions ; je ne les connois que d’après les journaux qui se sont égayés aux dépens de M.
Je n’ignore pas que quelques jeunes gens remplis de zèle et d’activité, mais novices encore dans l’art des grandes compositions s’attachent à marcher sur les traces des grands-maîtres : je ne connois point leurs productions, et je me garderai bien de prononcer sur le mérite d’un ballet ou d’un tableau d’après un programe ; ces sortes de descriptions sont souvent mensongères. […] Il est heureux sans doute pour les progrès de la danse en action, qu’il y ait quelques maîtres de ballets que leurs fautes et leurs chûtes corrigent insensiblement ; en écoulant la voix du public et celle de l’expérience, ils choisissent des sujets moins diffus et plus généralement connus, ils abandonnent le Romanesque pour se livrer à des compositions moins fantastiques, plus nobles et plus sages ; ils n’essayent plus d’étendre en cinq actes un sujet dont le fond ne supporte que trois actes ; cette extension affoiblit l’action, elle ne marche plus, elle se traîne et se trouve paralisée par des hors-d’oeuvres. […] Ce paysage varié doit offrir, pour ainsi dire, une nouvelle nature ; d’autres arbres, d’autres plantes, d’autres fleurs que celles qui nous sont connues ; tout doit être vaporeux et peint en demi-teintes.
» Cependant, au bas de l’escalier, nous trouvâmes quelques artistes de passage qui connaissaient les Fiori et qui, prévenus par hasard, accouraient à la hâte. […] — Cela me sera d’autant plus facile que je ne connais encore personne dans ce pays. […] — Alors vous connaissez le propriétaire ? […] Puisque vous allez le connaître, parlez-lui de moi quelque jour, à l’occasion, et dites-lui de vous raconter de quelle manière nous avons fait connaissance. […] Mon père m’emmène dans la loge, et répondant à mes questions, m’apprend que ce jeune duc est du Dauphiné, veuf depuis un an, habitant ses terres et de passage à……, où il ne connaissait que le propriétaire du théâtre, chez lequel il était descendu peu de jours auparavant.
Aussi a-t-elle été définie par les Philosophes qui l’ont le mieux connue, l’Art des gestes.
Leur singularité seule me détermine à les faire connaître.
J’ai cru devoir faire précéder l’impression de mes programmes, de cet avertissement, afin de prévenir les critiques, en faisant connoître mon motif.
Voilà ce que j’avais à dire Dudit Ballet de notre Sire, Que je prétends bien de revoir, S’il plaît à Dieu, Lundi, le soir, Pour lorgner encor la Personne De ce Brave Porte-Couronne, Dont la grâce et l’agilité, Le port, la taille et majesté Sont autant d’objets qui ravissent, Et ses bons sujets réjouissent ; Bref, qui mieux qu’on ne peut penser, Se connaît des mieux à danser, Soit par haut, ou soit, terre à terre, Aussi bien qu’à faire la guerre.
L’Actrice dont je parle ainsi, Est la petite du Croisi, D’esprit, et de grâce pourvue, Et, de vous, assez bien connue ; Qui, dans deux jours avait appris Ce beau Rôle qu’elle avait pris De la grande Actrice choisie, Beauval, qui, d’un beau feu, saisie, Sait jouer, admirablement, Sur tout, un Rôle véhément.
Je vas d’abord chercher l’origine de la Danse dans les tems les plus reculez & chez les peuples les plus anciens, & je trouve qu’elle y a fait une cérémonie du culte de leur Religion ; ce qui commence à faire connoître une Danse Sacrée qu’on doit regarder comme la plus ancienne de toutes. […] Les Grecs dont les mœurs étoient très-corrompues, les adopterent bientôt ; & un de leurs Prêtres qui connut dans les Toscans beaucoup d’agilité, se servit d’une troupe de gens de cette nation de l’un & de l’autre sexe, qui excelloient déja dans les danses lascives, pour aller porter à Rome, dans un faubourg de laquelle ils s’établirent, les cérémonies prophanes de cette Fête.
La Rhétorique lui enseigne à connaître, à réprimer, à émouvoir les passions ; la Peinture à dessiner ses attitudes ; la Sculpture à former ses figures. […] Notre Histoire embrasse en effet toute cette étendue de siècles ; mais il doit connaître principalement les Fables les plus célèbres, comme celles de Saturne, la bataille des Titans, la naissance de Vénus, celle de Jupiter, la supposition de sa mère, la révolte des Géants56, le vol de Prométhée, et son supplice, la formation de l’homme.
Notre plus grand intérêt est donc de bien connoître la vérité que J. […] Puisque la vérité est la seule règle sûre que nous devons suivre, et qu’en ne la suivant pas, on ne peut que s’égarer dans les routes de l’iniquité, et marcher dans le chemin de l’enfer, désirons donc sincèrement de la connoître. […] Mais celui qui agit selon la vérité, s’approche de la lumière, afin qu’on connaisse que ses œuvres sont faites en Dieu. […] « pourquoi ils craignent en différentes occasions de la connoître, en sorte que lorsqu’on la leur dit, on s’attire leur haine, comme J. […] En vérité, Monsieur, si je n’avois pas l’honneur de vous connoître, je croirois qu’en me faisant une telle question, vous ne parlez pas sérieusement, et que vous ne songez qu’à vous divertir.
Suivant lui, il faut que le Danseur Pantomime connaisse « la Poésie, la Géométrie, la Musique, la Philosophie, l’Histoire, et la Fable ; qu’il sache exprimer les passions et les mouvements de l’âme ; qu’il emprunte de la Peinture et de la Sculpture les différentes postures et contenances, en sorte qu’il ne le cède ni à Phidias, ni à Apelles pour ce regard. […] Il n’y a même aucun de nous, qui s’imagine qu’il soit nécessaire de faire un Cours de Sciences pour devenir un excellent Danseur ; et s’il s’en trouve quelqu’un, dans le grand nombre, qui parvienne à connaître les devoirs qui lui ont été imposés par des hommes célèbres, qui acquière même imparfaitement quelques unes des connaissances qu’on lui représente comme indispensables pour exceller dans cet Art, il le doit à son envie de s’instruire, et non pas à son éducation, ou à ses Maîtres. […] 18Comment donc les faire connaître, et démêler par les simples gestes la complication de l’intrigue, suite nécessaire des épisodes ?
Ce sujet est assez connu, pour me dispenser d’en donner un programme. On sait que Psyché étoit d’une beauté rare ; que Vénus en devint si jalouse, qu’elle employa tout son pouvoir pour la persécuter, que l’Amour frappé des charmes de Psyché, conçut pour elle la passion la plus vive, et qu’il se détermina à l’épouser ; que la curiosité de cette jeune Princesse pour connaître son vainqueur, qui ne la voyoit que la nuit, excita pendant quelque tems la colère de ce dieu, et qu’il l’abandonna quelques instans ; on n’ignore pas, dis-je, que Venus profita de ce moment, pour s’abandonner à sa vengeance, et qu’elle livra la malheureuse Psyché aux fureurs des divinités infernales ; qu’indépendamment des tourmens que les furies lui firent éprouver dans ce séjour de douleur, elle y perdit encore ses charmes et sa beauté ; que l’Amour toujours tendre et toujours épris se fraya une route dans les enfers, qu’il y enleva Psyché prête à perdre la vie, qu’il la transporta dans le palais de Vénus, qu’il reconcilia enfin cette divinité avec Psyché, qui recouvra sa fraîcheur et ses charmes : et que l’Amour l’épousa. […] Psyché cherche à travers l’obscurité ou son vainqueur, ou une issue pour sortir des ténèbres ; mais elle trouve bientôt l’amour qui la quitte d’instant en instant, pour augmenter son trouble et son impatience, et qui revient toujours à elle, plus tendre, et plus empressé : C’est vainement que Psyché le presse de se faire connoître ; les refus de l’Amour sont constans ; il veut jouir de l’incognito.
Il ne connaîtra ni la honte, ni la faim, ni l’exil.
Je dois à la Maladetta d’avoir pu mieux connaître le grand style noble de Mlle Schwarz, sa technique puissante sans ostentation ; sérénité marmoréenne opposée à la nervosité élégante de Zambelli.
Des pirouettes ; De la manière de les prendre ou préparer, de celle de les faire et de les filer ; des diverses positions ou attitudes que l’on peut avoir en tournant, et des différentes manières de les arrêter et de les terminer [1] C’est aux progrès étonnants de la danse moderne58 que nous devons les pirouettes ; nos anciens danseurs, ainsi que Noverre 59, ne les connaissaient point, et ils pensaient qu’il était impossible de surpasser les trois tours sur le cou-de-pied. […] Les positions, les attitudes du danseur, les plus connues et les plus usitées dans les pirouettes, sont à la seconde (voyez planc.
Comme on les connaît peu ! […] Le malencontreux jeune homme s’arrache les cheveux, rougit et pâlit tout à la fois, d’autant plus qu’on ne le connaît pas, et « qu’il se glisse bien des filous dans les bals.