La Poésie Dramatique était de leur temps en possession des grands Spectacles.
En effet, si l’on observe que les airs de danse sont composés de phrases musicales courtes, d’un chant agréable et parfaitement cadencé ; que les repos se trouvent une très petite distance, que l’écolier est en quelque sorte forcé de compter ses pas, et de n’en exécuter qu’un nombre fixe dans un temps donné ; on concevra qu’elle fournit un moyen mécanique pour former l’oreille la moins exercée et la plus paresseuse.
Il est temps de s’appercevoir que les lampions et les fusées n’en doivent être que les accessoires.
Tertullien commence son traité du voile que les vierges doivent porter, par ce principe, « que rien ne peut prescrire contre la vérité, ni la longueur du temps et la succession des années, ni la qualité des personnes qui autorisent certains usages, ni les priviléges particuliers des pays. […] Il viendra un temps que les hommes ne pourront plus souffrir la saine doctrine, et qu’ayant une extrême démangeaison d’entendre ce qui les flatte, ils auront recours à une foule de docteurs propres à satisfaire leurs désirs ; et fermant l’oreille à la vérité, ils l’ouvriront à des fables. […] Je viens de lire dans Denis le chartreux, qu’encore que des religieux puissent sans crime faire quelque faute contre l’observation du silence, contre l’obligation de se lever diligemment pour aller à matines ou d’employer utilement leur temps ; « néanmoins, dit cet auteur, la coutume de s’écarter de la règle et de manquer en ces sortes de choses sans s’en mettre en peine et sans se corriger, ne peut être excusée de péché mortel ». […] Ceux qui ont recherché comment les danses sont venues jusqu’à nous, ont remarqué qu’elles s’introduisirent dans l’Egypte au temps que le peuple de Dieu y étoit en captivité, qu’on commença d’abord à danser aux chansons hors des villes, et qu’ensuite on y employa des flûtes et d’autres instrumens : que des places publiques elles passèrent sur les théâtres, et que de là elles sont entrées dans les palais des princes et des grands.
Encore deux Ballets, Monsieur, & mon objet sera rempli, car il est temps que je finisse. […] Si Mr. de Cahusac s’étoit attaché aux pas de la Danse, aux mouvements compassés des bras, aux enchaînements & aux mêlanges compliqués des temps, il auroit couru les risques de s’égarer ; mais il a abandonné toutes ces parties grossieres à ceux qui n’ont que des jambes & des bras. […] J’ai vu un temps où l’on ne parloit que des petits Enfants, que des petits Comédiens, que des petits Violons, que du petit Anglois & que du petit Cheval de la Foire. […] S’ils reçoivent un coup, c’est pour parer celui que l’on porte à l’objet de leur tendresse ; cette Scene longue à la lecture est vive & animée à l’exécution ; car vous savez qu’il faut moins de temps pour exprimer un sentiment par le geste, qu’il n’en faut pour le peindre par le discours ; ainsi lorsque l’instant est bien choisi, l’action Pantomime est plus chaude, plus animée & plus intéressante que celle qui résulte d’une Scene dialoguée.
La Danse cependant encouragée, applaudie & protégée s’est défait depuis quelque temps des entraves que la Musique vouloit lui donner. […] Dussai-je me faire une multitude d’ennemis sexagenaires, je dirai que la Musique dansante de Lully est froide, langoureuse & sans caractere : elle fut composée à la vérité dans un temps où la Danse étoit tranquille & où les Danseurs ignoroient totalement ce que c’est que l’expression. Tout étoit donc à merveille ; la Musique étoit faite pour la Danse, & la Danse pour la Musique ; mais ce qui se marioit alors ne peut plus s’allier aujourd’hui : les pas sont multipliés ; les mouvements sont rapides & se succédent avec promptitude ; les enchaînements & le mêlange des temps sont sans nombre ; les difficultés, les cabrioles, le brillant, la vîtesse, les repos, les indécisions, les attitudes mâles, les positions variées, tout cela, dis-je, ne peut plus s’ajuster avec cette Musique tranquille & ce chant uniforme qui regne dans la composition des anciens Maîtres. […] Un Compositeur de Musique devroit savoir la Danse, on du moins connoître les temps & la possibilité des mouvements qui sont propres à chaque genre, à chaque caractere & à chaque passion, pour pouvoir ajuster des traits convenables à toutes les situations que le Danseur peut peindre successivement ; mais loin de s’attacher aux premiers éléments de cet Art & d’en apprendre la théorie, il fuit le Maître de Ballets ; il s’imagine que son Art l’éleve & lui donne le pas sur la Danse. […] Boquet chargé depuis quelque temps des desseins & du costume des habits de l’Opéra, remediera facilement aux défauts qui régnent dans cette partie si essentielle à l’illusion, si toutefois on lui laisse la liberté d’agir, & si l’on ne s’oppose point à ses idées qui tendront toujours à porter les choses à leur perfection.
Dailleurs l’imagination brillante de Garrick étoit sans cesse en activité, elle étoit remplie de tant d’objets divers, qu’il trouvoit toujours le tems trop court. […] Je les regarde avec cet enthousiasme et cette admiration que les artistes ont pour l’Appollon de Belveder, j’avouerai, ajouta-t-il, que le tems ayant imprimé quelques taches légères sur le plus beau monument de l’esprit humain, je me suis empressé de les faire disparaître, et d’enlever d’une main tremblante et respectueuse le peu de poussière qui altéroit la sublimité des plus beaux traits.
IV Mon envie devenait implacable : — depuis ce temps j’ai réfléchi énormément à cette aventure, et j’ai acquis la conviction que le diable était pour quelque chose dans cette tentation.
Entre plusieurs personnages médiocres qui entouraient le Cardinal de Richelieu, il s’était pris de quelque amitié pour Durand, homme maintenant tout à fait inconnu, et que je n’arrache aujourd’hui à son obscurité, que pour faire connaître combien les préférences ou les dédains des gens en place, qui donnent toujours le ton de leur temps, influent peu cependant sur l’avenir des Artistes.
Je me contenterai d’observer que le local étoit trop grand, et la fête trop petite ; que le temps, pour la concevoir et l’exécuter, étoit trop court, et la dépense trop mince ; que cette fête allégorique qui devoit retracer majestueusement tout ce que nos victoires ont eu d’éclatant, ne peignoit rien et n’avoit rien d’imposant, ni de relatif à son titre ; que les auteurs, en manquant le but, n’avoient offert qu’un galimatias de petites choses incohérentes, nullement propres à inspirer l’enthousiasme.
« Eh bien, m’a-t-il dit, nous avons le temps de faire le tour de l’édifice avant de dîner. » Et tout en marchant, il a ajouté : « Vous voyez !
Il n’était plus temps de faire comparoir Arioste, Torquato Tasso, Dante, Virgile, ni même Châteaubriand, Victor Hugo, et Odry, l’Homère de la maréchaussée, pour leur demander compte de l’absence de la note sympathique qui manque à la première gamme de leurs chants. […] Pendant quelque temps, les Lorettes de cette nation se sont fait passer pour polonaises réfugiées. […] Heureusement la Providence ou un porteur d’eau arrive toujours à temps pour éteindre le charbon. […] Le temps se couvre. […] La Lorette voit le temps avancer sans s’effrayer.
Mais la jeune fille, qui sans doute l’avait jugé incapable d’un attachement durable, avait rompu à temps un engagement périlleux, et, comme pour lui montrer combien elle avait sagement agi, Gentz se lança dans des orgies retentissantes. […] Ce dont je suis sûr, c’est que ni le temps, ni l’éternité ne sauraient éteindre le sentiment que tu as éveillé dans mon cœur. […] « L’amour fera le compte de son temps par heures et non par années. […] « Il est grand temps, écrivait-il le 6 novembre à Rahel, qu’elle revienne ! […] Pendant quelque temps il avait oublié son âge ; maintenant il se sentit vieux et usé, quand il se retrouva en présence de la plus superbe fleur de jeunesse.
A Meudon, au contraire, tout semble aspirer à une vie nouvelle, à des temps nouveaux.
Si le temps et mes occupations me le permettaient, je succomberais peut-être à la tentation de donner une suite à ce faible opuscule.
que nous réste-t-il enfin de ces sublimes productions musicales, qui dans leur tems ont acquis le droit de passer à la postérité ?
Lorsque le publie a de l’humeur ou qu’il digère mal, le meilleur ouvrage tombe ; c’est au temps qu’il appartient de réparer l’erreur passée.
j’en suis là : graces à la main pesante du temps et au poids des années, j’ai retourné sur mes pas, et j’ai tellement rétrogradé, que me voilà arrivé à l’age de cinq ans ; même foiblesse d’organes, même insouciance, même absence de raison, enfin même confusion et même disparate dans mes idées.
Je jouais alors les ingénues ; sur les scènes de province, lorsque parut à l’horizon théâtral l’annonce que la plus grande tragédienne des temps modernes, Sarah Bernhardt ; la plus célèbre des actrices françaises ; allait venir en Amérique. […] Mais elle ne me laissa pas le temps de répondre.
Saint Paul, écrivant à l’évêque Timothée, son disciple, lui dit : Pressez les hommes à temps et à contre-temps ; reprenez, suppliez, menacez, sans vous lasser jamais de les tolérer et de les instruire.
Les danseurs Italiens ont pris depuis quelque tems le contre-pied des musiciens. […] Pour que notre art parvienne à ce degré de sublimité, que je demande et que je lui souhaite, il est indispensablement nécessaire que les danseurs partagent leurs temps et leur étude entre l’esprit et le corps, et que tous les deux soient ensemble l’objet de leur application ; mais on donne malheureusement tout au dernier, et l’on refuse tout à l’autre.
Je n’y vais que de loin en loin ; je reviens le plus promptement possible et je vous avoue que le temps vole bien plus rapidement dans ma solitude que dans le tourbillon de Paris. […] Les femmes le nommèrent à l’unanimité le peintre des Graces ; mais les tableaux de ce temps attestent assez, que cette dénomination n’est qu’un sobriquet.
Les Danseurs Italiens ont pris depuis quelque temps le contre-pied des Musiciens. […] Pour que notre Art parvienne à ce degré de sublimité que je demande & que je lui souhaite, il est indispensablement nécessaire que les Danseurs partagent leur temps & leurs études entre l’esprit & le corps, & que tous les deux soient ensemble l’objet de leurs réflexions ; mais on donne malheureusement tout au dernier, & l’on refuse tout à l’autre.
En peu de temps, j’acquis la certitude qu’elle ne m’aimait pas. […] Je courais ventre à terre, j’arrivai à temps pour arrêter la voiture et l’empêcher de verser.
Le lieutenant la prit par la main et, lui faisant faire quelques pas, lui dit : « Mademoiselle, nous voilà juste sur la poudrière. » — « Partons de là, partons de là, s’écria-t-elle, de peur que nous ne sautions. » — « Non pas, tant que vous serez avec nous, répondit le galant lieutenant ; il y a parmi les marins un proverbe qui dit que nous n’avons rien à craindre quand l’amour veille sur nous. » — « Quand vous quitterez ce pays, lui dit le capitaine, si le temps de mon départ coïncide avec le vôtre, je veux, belle Fanny, vous conduire en France sur mon navire. » « Ses manières, ses mouvements gracieux, son sourire fascinant avaient tourné les têtes des plus vieux grognards. » Le Siècle rapporte une autre réception sur un navire de l’Etat : « La charmante danseuse a été invitée à dîner à bord d’une frégate américaine. […] Les Américains avaient saisi cette occasion pour venger un des leurs qui avait été tué, quelque temps auparavant, par des Allemands. […] Louis Schwartz, 44, Chatham Str., à une réunion générale afin de nous concerter sur les moyens de protéger nos droits de citoyens, nos vies et nos biens contre les attentats infâmes d’un ramassis d’énergumènes et afin d’exprimer publiquement les sentiments de la population de New-York qui s’est vu troubler, ces temps derniers, d’une manière révoltante, dans ses plaisirs les plus innocents. » L’assemblée fut d’avis qu’il fallait persister à donner la sérénade. […] S’il y avait déjà beaucoup de richesse à New-York, les parvenus de la finance et du négoce n’avaient pas eu le temps de se dégrossir. […] Le temps était aux catastrophes.
XII Les sœurs Paurelle, Elmyre et Maria, sont entiées eu même temps que M.
Après eux, la tragédie et la comédie tombèrent dans un état de médiocrité telle, que le public eu général abandonna ce théatre, qui peu de tems auparavant faisoit ses délices.
A partir de cette époque, on ne pourroit refuser vingt ans et plus à Oreste ; mais en rejettant cette idée pour suivre la plus commune, et par conséquent celle qui ne souffre aucune contestation ; Oreste étoit fort jeune lorsqu’Agamemnon fut unanimement choisi pour chef de l’armée des Grecs ; le siège de Troye a duré dix années ; si l’on ajoute le tems qui s’écoula pendant les disputes qui s’élevèrent entre les chefs de l’armée, celui du retard apporté à son départ par les vents contraires, et celui qu’employa Agamemnon, tant pour la joindre, que pour son retour à Mycènes, on se persuadera facilement que tout ce temps réuni à l’âge tendre qu’Oreste pouvoit avoir, formoit un laps de quinze années au moins ; or, cet age est bien plus que suffisant à un héros, pour immoler à sa vengeance l’assassin de son père et l’usurpateur de son trône. […] Electre qui s’élance pour arrêter le bras de son frère, en criant : C’est ma mère (1) ne peut arriver à tems.
Pour produire des ouvrages qui restent, pour acquérir une gloire que la postérité confirme, il faut des ouvrages et des succès qui résistent aux efforts du temps, et à l’examen des sages ; il faut avoir senti un enthousiasme vrai, et l’avoir fait passer dans tous les esprits ; il faut que le temps l’entretienne, et que la réflexion, loin de l’éteindre, le justifie.
L’élève répondra, je ne puis lever la jambe à la hauteur où vous levez la vôtre ; je ne puis plier ni arrondir mes temps comme vous ; mes bras et mes jambes ne peuvent parcourir dans la même proportion des vôtres les mêmes circonférences. […] Les mouvemens que la cuisse décrit dans tous les temps variés de la danse déterminent tous ceux de la jambe et fixent la position des pieds ; ces mouvemens ne sont opérés que par le secours de la hanche, c’est à dire, par l’articulation de cette partie qui est composée de l’os nommé fémur et d’un des os du bassin.
Nos danseurs possèdent un goût plus épuré, leur danse est remplie de grâces et de charmes (qualités qui n’ont jamais existé chez nos anciens artistes), les plus beaux temps d’aplomb, d’équilibre, étaient ignorés ; les poses gracieuses, les belles attitudes, les séduisants arabesques, n’étaient pas en usage.
Il prétend que le corps humain est un instrument harmonieux, orné d’une voix fléxible & sonore, composé de la main de Dieu, avec la matiere la plus pure des quatre élémens, sur les principes de la Musique naturelle, dont les quatre humeurs dominantes sont comme quatre clefs qui servent de régles pour faire agir de concert les 242 parties principales dont le corps humain est composé, & que le poulx y est établi comme le Musicien ou Maître de chœur qui bat la mesure dans un concert, & qu’il y régle par un mouvement ou battement égal, toutes les facultez corporelles, lequel battement doit être de quatre mille fois dans une heure, quand toutes les parties du corps sont bien organisées ; ce qui l’entretient dans une santé parfaite jusqu’à l’age décrépite, qui est le tems que ces organes se relâchent, comme les cordes d’un instrument, ce qui cause sa destruction.
Les chœurs remplissent le théâtre, et forment ainsi un fort agréable coup d’œil ; mais on les laisse immobiles à leur place : on les entend dire quelquefois que la terre s’écroule sous leurs pas, qu’ils périssent, etc. et pendant ce temps ils demeurent tranquilles au même lieu, sans faire le moindre mouvement.
Mais comme je n’avais vraiment pas de temps libre, je lui demandai de vouloir bien s’occuper des accessoires du dîner en même temps que du menu, ce qu’il fit heureusement.
Le temps passa, je n’entendis plus parler de mes Japonais, lorsqu’un jour je reçus une lettre de Hanako qui me disait qu’elle était dans une taverne à Anvers, où on la forçait à chanter et à danser pour l’amusement des matelots, clients de l’endroit.
Danseurs Pantomimes du temps d’Auguste.
Cléofas n’a que le temps de se cacher derrière un paravent qui se trouve là fort à point.— Florinde accueille l’importun chorégraphe par des reproches assez vifs, car c’est lui surtout qu’elle accuse de l’avoir compromise, en réglant le pas de deux comme il l’a fait ; mais le brave homme se montre si marri, se confond tellement en excuses, que la danseuse n’a pas la force de lui garder rancune, et scelle même le raccommodement par un baiser. […] ne pas même donner aux gens le temps de se reconnaître ! […] Elle est accompagnée de Paquita, et tient à la main le ruban, qu’elle montre avec une affectation ironique au malheureux Zambulo. — Celui-ci, piqué au vif, s’avance vers le jeune officier et lui rappelle le rendez-vous qu’ils ont ensemble. « J’en ai un plus agréable avec cette jeune fille ; permettez-moi de faire passer ma bonne fortune avant notre duel. » Cléofas va s’emporter, mais des danseurs arrivent et les séparent tout à fait à temps.
C’est alors, il est temps, que reparaît la Sylphide, invisible et présente, invisible pour tous, excepté pour celui qu’elle aime. […] À peine a-t-elle le temps de dire un dernier adieu, d’adresser un dernier sourire à l’homme qu’elle a tant aimé : — elle meurt pleurante et pleurée !
Elles présentent la corbeille à Lycénion ; elles ont eu soin de la couvrir de leur voile ; Thalie veut, avant tout, que sa mère devine ce qu’il y a dans cette corbeille et sans se donner le tems d’attendre sa réponse, elle la découvre elle-même. […] L’Amour voit qu’il lui faudroit trop de tems pour vaincre la timidité du Berger, s’approche doucement de la Bergère et se place à ses cotés.
Peu à peu on dansa sur les théâtres, et les Grecs mêlèrent des danses à leurs tragédies et à leurs comédies ; les Romains imitèrent cet exemple jusqu’au temps d’Auguste, qui régala son peuple par des spectacles représentant des actions héroïques ou comiques, exprimées par les gestes et par des danses, qu’exécutaient Pylade et Bathyle, les deux premiers instituteurs de l’art des pantomimes.
Depuis quelque temps on l’entendait parler moins souvent de son adopté ; il avait cessé de dîner à table, de sortir avec elle.
Au bout de quelque temps, elle put croire qu’il ne pensait plus à moi.
Diane, suivant la fable, ne voyoit Endimion, que lorsque la nuit faisoit son cours, et dans le tems où les mortels sont livrés au sommeil : cela ne doit-il pas exclure toute suite ?
Aulugelle en parlant du passé, dit « que l’acteur qui prononçoit, faisoit aussi les gestes, et que ceux qui chantoient de son tems sans se remuer, dansoient autrefois en chantant. » Voila encore le mot chant à la place de déclamer et celui de danse substitué à celui de geste.
Diane, suivant la fable, ne voyoit Endimion que lorsque la nuit faisoit son cours, & dans le temps où les mortels sont livrés au sommeil ; cela ne doit-il pas exclure toute suite ?
Perrin en 1862 ; que le privilège en ait été rendu plus tard à celui-ci, et qu’il soit passé, en ces derniers temps, des mains de M.
. — Sire, les temps sont changés, répond Mlle Taglioni ; n’y vient pas qui veut. — Guillaume rit beaucoup de cette réponse pleine de malice et d’à-propos88. » La princesse Charles de Prusse présenta son album à l’artiste pour qu’elle y laissât quelques lignes. […] Tantôt ils venaient des partisans fidèles du vieux ballet mythologique qui regrettaient le temps où Vénus se faisait prendre dans les filets de Vulcain. […] Elle épousa, en 1832, le comte Gilbert de Voisins, un des familiers de Véron, qui passait pour une des plus mauvaises têtes du royaume, et que Joseph d’Arçay juge ainsi : « Enfin une des physionomies les plus curieuses de ce temps-ci, un homme plein d’élégance et d’esprit, portant facilement un des grands noms parlementaires de notre pays, le comte Gilbert de Voisins, le mari trop célèbre de la célèbre Taglioni, qu’il était assez plaisant de voir accepter en riant et remplir, comme il l’aurait fait à la cour de Louis XV, la charge d’intendant des menus chez l’ancien directeur de l’Opéra.