… *** Maintenant, voulez-vous avoir un échantillon des conversations que Petitpa et Mérante ont tant de peine à réprimer ?
Je lui dis : les loges de huit places seront réduites à quatre ; dans les grandes représentations on n’aura d’autre peine à se donner que de baisser un panneau. […] Comme ils ne sont point machinés et que tout s’y meut et y joue à force de bras, la manœuvre s’y fait avec beaucoup de peine, de confusion et d’imprécision : mais ces salles m’ont toujours parues trop grandes et pour le public et pour les acteurs, et surtout pour la mesquinerie qui règne en général dans les opéras Italiens. […] Un théâtre qui a journellement en activité 300 personnes, doit-être assez vaste pour qu’elles puissent y agir sans peine et sans confusion.
A peine entrée, on lui présenta un journal qui racontait son voyage et son arrivée. […] Au bout de deux mois, elle se déroba, non sans peine, à l’admiration des Cubains fanatisés. […] Mais cela ne marcha pas beaucoup mieux et Fanny ne put deviner qu’avec peine qu’il avait achevé son allocution. […] La peine de mort était abolie en Pensylvanie et même un meurtrier ne pouvait être condamné à plus de dix ans de réclusion.
Chant II, vers A peine dans Gombaut, Maynard et Malleville, En peut-on admirer deux ou trois entre mille : &c. A peine dans nos bals, dont abonde la ville, En peut-on admirer un ou deux, entre mille. […] &c… 55 Que le trouble, toujours croissant de scène en scène, A son comble arrivé se débrouille sans peine. […] Que le trouble, toujours croissant de scène en scène, A son comble arrivé se débrouille sans peine. […] Le but de la Danse tend à relever la beauté ; et c’est pour cela que toutes les contorsions et les postures grotesques causent plutôt de la peine qu’elles ne donnent du plaisir : mais tout ce qui est excellent en soi-même est toujours exposé à la contrefaction et à l’imposture.
Vialart parle ainsi : « Désirant apporter remède aux abus et scandales qui se commettent fort souvent les dimanches et les fêtes, et autres jours de l’année, à l’occasion des danses qui ont coutume de s’y faire, et où Dieu se trouve offensé en plusieurs manières, nous défendons, sous peine d’excommunication, toutes les danses publiques aux principales fêtes de l’année, (ces fêtes sont nommées tout de suite…) comme aussi de danser publiquement les dimanches et fêtes commandées, durant le service divin, ou proche de l’église, ni sur le cimetière, ni de nuit, ni avec des chansons dissolues… Et voulons qu’outre la première publication qui sera faite par le curé, de notre présente ordonnance, dans la huitaine ou quinzaine au plus tard, elle soit encore publiée tous les ans, le dimanche avant la fête de tous les saints, et celui d’après pâques. […] Ce ne sont d’ordinaire que de jeunes gens qui composent ces sortes d’assemblées, lesquels ont assez de peine à résister aux tentations dans la solitude ; à plus forte raison dans ces lieux-là, où les beaux objets, les flambeaux, les violons et l’agitation de la danse échaufferoient des anachorètes.
si, lors même que l’on est éloigné des occasions, on a tant de peine à conserver la chasteté, dont la garde est si difficile, comment se flatte-t-on de la garder en l’exposant aussi témérairement qu’on le fait aux danses ?
Cicéron dit avoir vu des pièces sérieuses de Mévius et d’Andronicus, ou la musique étoit si pétulent, que les acteur (forcés de la suivre sous peine d’être traités sevérement par le public) étoient obligés de rouler les yeux, de faire des contorsions, enfin de se démener comme des forcenés.
Ils agravent ses peines en l’accablant de reproches.
Si la force, chez une ballerine, n’était pas en raison de la taille, Léontine Beaugrand eût été sans peine la première danseuse de l’École française : « Il faut voir, dit un de ses admirateurs, quelle perfection mademoiselle Beaugrand atteint quand elle dessine, avec ses petits pieds, les contours de l’orchestre.
Ils font aussi mention des chênes de la Forêt de Dodonne, qui rendoient des Oracles en musique ; ils disent que l’agitation de ces arbres causée par les vents, faisoit entendre une espece de mélodie : c’est pourquoi il étoit défendu d’en couper une seule branche, sur peine de la vie.
La vie que je menais en Amérique ne m’avait donné ni l’occasion ni le loisir de m’intéresser aux chefs-d’œuvre et ce que je connaissais dans le domaine de l’art ne vaut pas la peine d’être mentionné.
L’homme, condamné dès sa naissance à la peine et au travail, eut besoin de délassement ; ce besoin devint actif ; il sentit que la joye, et le plaisir pouvoient seuls le consoler des fatigues de la journée ; pour éxprimer ses sentimens, il sauta, gambada, et trépigna, fit des bonds, frappa dans ses mains en signe d’allégresse ; ses bras s’associèrent aux mouvements de ses pas et de son corps ; les sons éclatants de sa voix se réunirent à son action ; les traits de sa physionomie s’animèrent ; ses yeux éxprirnèrent le sentiment de la joye ; et ses mouvemets toniques peignirent de concert le plaisir, et le bonheur.
J’ai donc déclaré la guerre aux habitudes, j’ai combattu longtems contre la phalange antique des préjugés, mais j’ai eû de la peine à vaincre ; et je suis parvenu à force de combats à obtenir une victoire complette.
Si la partie méchanique de la danse donne au maître de ballets tant de peines et de fatigues, si elle exige tant de combinaisons ; combien l’art du geste et de l’expression n’exige-t-il pas de travaux et de soins ?
Les peines & les plaisirs d’amour. […] Après quoi Atlas se plaignant de sa lassitude, dit qu’ayant appris d’Archimede que si on pouvoit lui donner un point ferme, il enleveroit toute la masse du monde, qui lui avoit donné tant de peine à porter, il étoit venu dans l’Isle Britannique, où étoit ce point fixe, pour se décharger d’un si pesant fardeau sur Alithie qui demeuroit dans cette Isle où le Roi l’avoit reçûe si favorablement.
Il n’y en a point qui, en prenant le ton qui lui est le plus favorable, ne parcoure sans peine à peu près deux octaves. […] Les soins des précepteurs, quand ils le veulent, réparent sans peine le vice qu’ont donné ou laissé les complaisances des gouvernantes : on n’est pas si attentif sur le grasseyement de r, surtout pour les filles, dont on espère de l’agrément ; on le regarde alors en les gâtant, comme une mignardise, et on ne corrige point ce défaut, par la fausse persuasion qu’il est un surcroît de grâces.
Fernand exprime cependant par ses gestes et ses régards combien ce sacrifice lui déchire le cœur ; c’est par un effort violent qu’il se défait d’un portrait qui lui est si cher ; il le laisse tomber, ou pour mieux dire il le laisse échapper avec peine de ses mains. […] Ils s’efforceront enfin de vous persuader qu’il est plus glorieux de végéter et de languir à l’ombre des originaux qui les éclipsent et qui les écrasent, que de se donner la peine d’être originaux eux-mêmes.
Tout cela est si difficile qu’on peut avancer avec hardiesse, qu’il faut beaucoup plus de peine pour parvenir à être un excellent Danseur Pantomime, qu’à apprendre à lire et à écrire les langues savantes.
Et de peur qu’on ne s’imagine que cette discipline des pénitens ne fût excessive ou déraisonnable, saint Thomas l’appuie de cette raison, que ces spectacles et ces exercices empêchent la récollection des pénitens, et que leur état étant un état de peine, l’Eglise a droit de leur retrancher, par la pénitence, même des choses utiles, mais qui ne leur sont pas propres, sans y apporter d’autre exception que le cas de nécessité, comme seroit la chasse, s’il en falloit vivre : tout cela conformément aux canons et à la doctrine des saints. » Est-il plus aisé d’allier les danses que les spectacles avec l’esprit de récollection et de componction, qui doit être en tout temps dans les chrétiens, et surtout dans les pénitens, mais qui doit particulièrement se renouveler en eux, et y être plus agissant dans les jours et les temps spécialement consacrés à la pénitence, comme le saint temps de carême, plus que tout autre ?
Quoi qu’il en soit, un bel-esprit moderne a proposé à tous les Chanteurs de n’articuler que les notes, puisque c’est, dit-il, peine perdue de prononcer des paroles qu’on ne saurait entendre.
Il est rare, Monsieur, pour ne pas dire impossible, de trouver des hommes exactement bienfaits ; et par cette raison, il est très commun de rencontrer une foule de danseurs construits dèsagréablement, et dans les quels on n’apperçoit que trop souvent des défauts de conformation que toutes les ressources de l’art ont peine à déguiser, seroit-ce par une fatalité attachée à la nature humaine, que nous nous éloignons toujours de ce qui nous convient, et que nous nous proposons si communément de courrir une carrière dans la quelle nous ne pouvons ni marcher ni nous soutenir ?
J’avouerai avec peine qu’on a franchi aujourd’hui la ligne qui met une barrière entre le vrai et le faux, entre la décence et l’indécence ; entre le bon goût et l’extravagance.
Don Cléofas Zambulo, écolier d’Alcala, est venu chercher fortune au bal ; et, comme c’est un gaillard de bonne mine, taillé tout exprès pour la galanterie, un cavalier jeune, gai, spirituel et hardi plus que pas un, il n’a point eu de peine à trouver ce qu’il cherchait. […] À cette apparition inattendue, la danseuse témoigne d’abord un peu d’étonnement et fait mine de se fâcher ; mais l’écolier n’a pas de peine à obtenir sa grâce.
Il est rare, Monsieur, pour ne pas dire impossible de trouver des hommes exactement bien faits ; & par cette raison, il est très-commun de rencontrer une foule de Danseurs construits désagréablement, & dans lesquels on n’apperçoit que trop souvent des défauts de conformation que toutes les ressources de l’Art ont peine à réparer.
Je vais refrapper du pied droit. » En effet, il se remet en posture et Fanny a la plus grande peine à l’empêcher de troubler l’ouverture par un nouvel avertissement. […] Ce n’était plus la peine que la claque fît son métier ; il n’était point nécessaire qu’aux bandes d’Auguste se joignissent celles de César, c’est-à-dire les bonapartistes, ni que des mains mercenaires jetassent sur la scène des fleurs payées par l’administration.
Elle consentit, quand je le lui demandai, à poser de nouveau, et je regrettai que le petit vieux ne fût plus là pour voir combien elle était désolée de la peine qu’elle lui avait faite.
Et jusques à quand entraîneras-tu les malheureux enfans d’Adam dans cette mer si profonde et si orageuse, dont ceux même qui se tiennent au bois de la croix du Sauveur ont tant de peine à se sauver ?
Un mastic consciencieux exige une heure de peine.
La Danseuse qu’on appelloit la belle Tourneuse, a fait trop de bruit sur le Théâtre des Danseurs de corde, pour n’en pas faire mention : je crois même qu’à moins de l’avoir vue, on aura peine à croire ce que j’en vais rapporter.
J’eus de la peine à comprendre ce qu’il disait, lorsqu’il m’affirma sèchement qu’il ne pouvait faire plus pour moi.
« La Reine a envoyé quelqu’un à ma matinée », pensai-je, « elle veut savoir si mes danses valent vraiment la peine d’être vues.
A peine y avait-il mis le pied, qu’il fut saisi et entraîné dans une boutique.
Je n’entends point au reste par le mot d’action, celle qui ne consiste qu’à se remuer, à se donner de la peine, à faire des efforts et à se tourmenter comme un forcené, pour sauter, ou pour montrer une âme que l’on n’a pas.
L’ennui naît de la satiété, car l’homme est facilement transporté vers les extrêmes, le plaisir, et la peine.
Je n’entends point au reste par le mot d’action celle qui ne consiste qu’à se remuer, à se donner de la peine, à faire des efforts & à se tourmenter comme un forcené pour sauter, ou pour montrer une ame que l’on n’a pas.
Moi, j’ai peine à croire, si bon qu’il soit, que je puisse m’attacher beaucoup à un fervent catholique, à une espèce de saint tel que me l’a dépeint le très chrétien M. de Sainte-Fauste.
Ce ballet lui avait coûté des peines infinies. […] Il décide non sans peine Murena à l’accompagner dans sa folle entreprise.
— Mais, en revanche, n’est-ce point au sommeil et aux songes, que nous demandons de dissoudre les ennuis et de suspendre les peines qui nous chevauchent dans le monde du jour ? […] Entorses, boutons, fantasmes, peines de cœur, accidents si variés de leur profession (et ces accidents substantiels qui se déduisent aisément d’une carrière très mobile), — et leurs mystérieux malaises ; voire la jalousie, qu’elle soit artistique ou passionnelle ; voire songes !
L’action s’explique et se comprend sans peine, et se prête aux pas, aux groupes, aux agencements les plus gracieux. […] C’était le général X…, l’un des aides-de-camp des princes… La reine avait appris ce qui se préparait… Or, une tête humaine était à la veille de tomber, celle du régicide Meunier, condamné à la peine capitale par la Chambre des pairs pour avoir tiré sur Louis-Philippe… Et la pauvre femme, épouvantée à l’idée de voir un simulacre de tête tranchée bondir sur le plancher, envoyait supplier nos gentlemen de renoncer à leur lugubre plaisanterie.
Le chapitre 31 des Prophéties de Jérémie, nous apprend que Dieu promet à son peuple, qu’après les peines de l’exil qu’il a souffert durant tant d’années en Babilone, il rétablira non seulement Jérusalem, mais qu’il lui remettra ses anciennes fêtes, ses chants, ses cérémonies, & ses danses.
Toute leur conduite est en général si peu ressemblante avec ce que nous regardons comme les manières d’être, adoptées dans la société, qu’on se trouve porté, presque sans le vouloir, à les regarder comme des espèces singulières ; ce n’est rien moins qu’à la raison qu’on attribue ce qu’on appelle leurs bizarreries ou leurs écarts, de-là tous les préjugés établis, et que l’instruction a bien de la peine à détruire.
il me sera permis de faire une mention honorable d’une Pantomime , que nous représentons depuis si long-temps sur le Théâtre du sieur Nicolet : les Amateurs conçoivent sans peine qu’il s’agit ici de l’Enlèvement d’Europe.
Pour être donc parfaitement en dehors, il faut être tourné non pas par partie, mais il faut l’être depuis la hanche jusqu’au pied ; c’est elle qui pose et qui dirige toutes les positions des parties qu’elle commande, et qui lui sont subordonnées par son mouvement de rotation ; il n’est point d’articulation qui coopère avec plus de peine et moins d’activité à la formation des pas, que celle de la hanche.
Point du tout, répliqua Garrick, mais j’aime ses talens, et je les admire d’autant plus que je crois qu’ils lui ont coûté infiniment de peine à acquérir.
Tous ces défauts qui naissent de l’ignorance et du mauvais ton, je ne les aurais pas encore signalés s’ils étaient restés où ils ont pris naissance : mais je les combats ici dans l’intérêt de la bonne société, qui les voit avec peine s’introduire chaque jour dans son sein ; c’est pour mettre les jeunes gens qui la fréquentent à portée de s’en garantir, que j’en ai tracé un long et fidèle tableau.
Celle du premier jour de Mai fut ensuite célébrée par toute l’Italie : la jeunesse de l’un & de l’autre sexe sortoit des villes en dansant au son des instrumens, pour aller chercher des rameaux verds ; ils les posoient devant les portes de leurs parens & de leurs amis, qui les attendoient avec des tables garnies dans toutes les rues, qui étoient illuminées le soir, où l’on dansoit des danses publiques ; desorte que ce jour-là il n’étoit pas permis, sur peine d’amende, aux gens de quelque âge & de quelque qualité qu’ils fussent, de paroître sans avoir quelque fleur ou quelque branche de verdure sur soi.
Voyez, ô public, que de peines on se donne pour vous plaire !