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123. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Précédée du directeur du théâtre qui fendait péniblement le flot de la multitude, elle arriva toute haletante au perron de l’hôtel ; elle s’arrêta sur les marches et agita son mouchoir en signe de remerciement, non sans jeter un regard d’effroi sur l’énorme vague humaine qui l’avait poussée jusque-là. […] Arrivé près de la frégate, on se prépara à hisser la jolie visiteuse dans le fauteuil des dames ; mais Fanny préféra monter tout simplement par l’échelle, et, légère comme Antilope, elle émerveilla tout le monde par son agilité. […] Ceux de Philadelphie lui envoyèrent une adresse qui commençait par ces mots : « Sois la bienvenue, toi qui arrives de notre patrie lointaine, chère compagne de notre jeunesse… » Ils organisèrent au Théâtre allemand une solennité nettement allemande au cours de laquelle on entonna le chant célèbre d’Arndt : Quelle est la patrie de l’Allemand ? […] Les pompes à incendie arrivèrent au triple galop. […] Elle arrivait là-bas précédée d’une réputation éclatante devant laquelle les Américains s’inclinèrent sans velléité de la contrôler.

124. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvi » pp. 89-95

Je vais donc rarement dans la capitale, et, quand cela m’arrive, souvent les premiers rayons du soleil éclairent mon départ et son couchant me ramène à mon hermitage.

125. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

« Mais, — raconte Nestor Roqueplan, dans ses Coulisses de l’Opéra, — Clotilde avait le cœur si bon, l’âme si charitable ; il lui arrivait si souvent, par paresse, par générosité, de donner à son cordonnier mille francs d’une paire de souliers pour n’avoir pas à changer un billet… Elle était si compatissante aux misères de la petite population théâtrale, des comparses, des figurantes, des choristes, que les magnificences du prince Pignatelli ne suffisaient pas à tant de besoins honorables. […] Mademoiselle Aurélie Nous arrivons — tout doucement — à la Restauration. […] C’est ainsi qu’on put lire, un matin, dans le Figaro,— l’ancien Figaro, — celui de Lepoitevin Saint-Alme et de Victor Bohain : « La séduisante madame Elie, qui était à Mon seigneur de Meaux, passe à Monseigneur de Cambrai. » C’est grâce à cette révélation, — pour laquelle on n’aurait pas aujourd’hui assez de foudres correctionnelles, — que le nom et les succès en tous genres de la « séduisante » ballerine sont arrivés jusqu’à nous. […] « La jolie transfuge arriva à Londres précédée d’une réputation colossale.

126. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Préface. » pp. -

Je fais voir que les Romains, pour se dédommager des suppressions de ces fêtes, inventerent sous l’empire de Néron, des Mascarades ou des Bals masquez, dont nous avons retenu l’usage pendant le Carnaval, & y avons ajouté des regles pour éviter les désordres qui peuvent arriver dans les assemblées nocturnes : je fais aussi quelques descriptions des Bals de céremonie donnez dans les Cours de l’Europe, avec des preceptes pour leur usage, comme je les ai vû observer en France & dans les Cours Etrangeres.

127. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VIII. » pp. 81-87

Mais un accident qui arriva au poêle Andronicus, la changea totalement, et cette déclamation partagée instantanément entre deux acteurs fut admise pour toujours.

128. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »

Les étrangers cependant arrivent de sang-froid, nous leur parlons de notre opéra, et ils y courent ; mais ils ouvrent en vain les yeux et les oreilles, ils n’y volent et n’y entendent rien de ce que nous croyons y voir et y entendre : ils se parlent, nous examinent, nous jugent, et prennent pour défaut d’esprit et pour prévention, quelquefois même pour orgueil, ce qui n’est réellement l’effet que de l’habitude, de l’indifférence pour le progrès de l’art, ou peut-être d’un fond de bonté naturelle pour les personnes qui se dévouent à nos plaisirs. […] Ainsi à ce théâtre il arrive quelquefois que les acteurs les plus estimables abandonnent l’objet qui les amène, pour jouer sur les mots, et pour peindre en contre-sens ce qu’ils chantent. […] Elle arriva un jour sur la scène par ce monologue qu’on eut la maladresse de lui faire chanter : Déesse des amours, Vénus, daigne m’entendre, Sois sensible aux soupirs de mon cœur amoureux.

129. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IV » pp. 44-59

Elles arrivent au bal munies d’un châle des Indes soigneusement plié.

130. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »

Les premiers acteurs sont doublés par les seconds, et ceux-ci par les troisièmes ; en sorte que quelque accident qui arrive, l’opéra de Paris est toujours représenté.

131. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre II. Des Fêtes de la Cour de France, depuis 1560 jusqu’en l’année 1610 »

Catherine profita de cette vertu et de ces vices pour arriver à ses fins.

132. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XI. » pp. 107-114

Ceux qui n’ont que les demi-dispositions n’arrivent à rien ; ils se traînent péniblement dans la carrière et leurs efforts sont sans puissance.

133. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Adèle de Ponthieu. Ballet tragi-héroïque, en quatre actes. » pp. 109-120

Renaud, qui arrive, devient aussi la victime des emportemens d’Alphonse.

134. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii.  » pp. 102-108

Qu’est-il arrivé de cette imitation déraisonnable et fantastique ?

135. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre iv. sur le même sujet. » pp. 129-136

Un génie bienfaisant peut le rapprocher, que dis-je, le faire arriver.

136. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — L’épouse persanne. Ballet héroï-pantomime. » pp. 197-206

Celle-ci arrive ; Fatnie profite du trouble qui l’agite ; elle lui donne les conseils les plus horribles ; lui présente un poignard, et lui fait entendre que le même coup doit frapper l’inconstant et sa rivale.

137. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Ces deux êtres nouveaux se prosternent aux pieds de l’Amour, pour lui témoigner leur reconnoissance, et les trois Arcadiennes, enchantées de ce qui vient d’arriver, ne regardent le fils de Vénus que comme un dieu bienfaisant. […] Un ancien Roi d’Arcadie avoit ordonné qu’on célébrât une fête annuelle, mêlée de jeux et de danses, dans la quelle le Berger le plus beau, le plus leste et le plus adroit seroit couronné des premières roses du printems : ce jour étoit arrivé ; l’Amour inspiré par les Graces, trouve qu’il manque quelque chose à cette institution, que la beauté y est oubliée et que c’est une injustice qu’il faut réparer ; il ordonne donc qu’à l’avenir la plus belle des Bergères recevra une couronne de roses de la main du Berger, qui aura remporté le prix accordé à l’élégance, à l’adresse et à l’agilité.

138. (1936) Philosophie de la danse

Je ne veux pas entrer dans ces questions, qui, très connues et sans difficulté, dans la pratique, me paraissent manquer jusqu’ici d’une théorie satisfaisante ; comme il arrive d’ailleurs, en toute matière où le temps est directement en cause. […] Quant à moi, qui ne vous ai parlé, et bien surabondamment, que de la Danse abstraite je ne puis vous dire combien j’admire le travail d’intelligence qu’a accompli Argentina quand elle a repris, dans un style parfaitement noble et profondément étudié, un type de danse populaire qu’il arrivait qu’on encanaillait facilement naguère, et surtout hors d’Espagne.

139. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145

Les choses en arrivèrent au point qu’il fallut faire voyager l’enfant.

140. (1908) L’École de danse de Grünewald « L’école de danse du Grünewald » pp. 261-268

Ainsi, peu à peu, après Athènes, après Rome, l’art de la danse s’était perdu, ou du moins, transmis de travers, comme il arrive toujours quand des choses délicates et achevées sont imitées par des barbares ou des enfants.

141. (1910) Dialogue sur la danse pp. 7-17

À la fin du siècle dernier, l’art chorégraphique était arrivé à un tel degré de dégénérescence que la jeunesse n’y comprenait plus rien, et que, d’une seule voix, elle demande autre chose… La Danseuse Et quoi ?

142. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Les ressources, ou le tableau du monde, pantomime.  » pp. 15-16

Les gens qu’a désigné le Magicien arrivent en corps.

143. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -

  A la représentation d’une pièce écrite, la sensibilité de chaque spectateur en reçoit une force et une intensité proportionnée à sa plus ou moins grande disposition à être émû ; de sorte que depuis le spectateur le moins sensible jusqu’à celui que l’est le plus, il se trouve une foule de nuances dont chacune est propre à chacun des spectateurs, il doit arriver de là une chose qui me paroit toute naturelle : c’est que l’expression du dialogue de l’auteur doit se trouver au dessus ou au dessous de la mesure de sensibilité du plus grand nombre des spectateurs.

144. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VII. » pp. 72-80

J’arrivai à Rome, et je déscendis dans les voûtes souterraines, où reposent les restes des hommes, qui fixèrent par leurs talens l’admiration d’un peuple enthousiaste, et ami des arts ; ces tristes monuments n’étoient éclairés que par une ouverture étroite le propre à laisser passer un foible rayon de lumière.

145. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

« Dites à ce monsieur, s’écria-t-il, que moi, son père, je n’ai jamais entendu le pas de ma fille ; le jour où cela arriverait, je la maudirais68. » Marie Taglioni recueillit pour la première fois les fruits de l’éducation paternelle à Vienne, où elle débuta le 10 juin 1822 dans la Réception d’une jeune nymphe à la cour de Terpsichore. […] Dans un riant paysage, la sylphide arrive avec le jeune paysan. […] Gœthe, arrivé à sa pleine maturité, était un classique, ami des formes plastiques aux contours précis, tandis que le domaine où Marie Taglioni se confinait était le monde vaporeux du romantisme.

146. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IX » pp. 120-137

voilà mademoiselle Henriette qui arrive… (A Henriette.)

147. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre IV. Des Bals »

Il est cependant arrivé souvent que la bizarrerie des circonstances l’a rendu le plaisir à la mode, au point qu’un Menuet dansé avec grâce était seul capable de faire une grande réputation.

148. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VI. Objection : Il faut se récréer quelquefois. » pp. 179-187

Malheur à elles, si cela arrive !

149. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36

Enfui ce jour si impatiemment desiré arriva, et le théâtre quoique grand fut trop petit pour contenir la foule immense des curieux : Auguste assista à cette représentation.

150. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106

Quintillien accorde à la musique une puissance sans bornes ; il la regarde comme la boussole des sciences, des arts et des talents : sans elle on n’arrive a rien, on voyage inutilement, et plus on avance, plus le rivage de la perféction s’éloigne.

151. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63

Le jour étant arrivé, où l’on doit immoler une jeune Témessienne, aux mânes de Lybas, tout est préparé pour ce cruel sacrifice.

152. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

Tout souriait à la jeune artiste, le présent comme l’avenir, la soirée de la veille comme celle qui allait la suivre, quand arriva la représentation au bénéfice de Cornélie Falcon.

153. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

Albéric Second tenait pour tacqueté ; Janin penchait pour tiqueté ; et chacun défendait son mot jusqu’à ce que la guerre arrivait, et qu’elle nous en donnait, en veux-tu, en voilà, du tiqueté et des tacqueté !

154. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

95 Mais en vain mille auteurs y pensent arriver ; Et cet heureux phénix est encore à trouver. […] En vain, mille danseurs y pensent arriver, Et cet heureux phénix est encore à trouver. […] &c… 55 Que le trouble, toujours croissant de scène en scène, A son comble arrivé se débrouille sans peine. […] Que le trouble, toujours croissant de scène en scène, A son comble arrivé se débrouille sans peine. […]   Un danseur anglais, fort célèbre, arrive à Paris, descend chez Marcel.

155. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — LETTRE XII. » pp. 157-180

Les danseurs devroient, Monsieur, suivre le même régime que les Athlètes, et user des mêmes précautions dont ils se servoient, lorsqu’ils alloient lutter et combattre ; cette attention les préserveroit des accidens qui leur arrivent journellement ; accidens aussi nouveaux sur le théatre que les cabrioles, et qui se sont multipliés à mesure que l’on a voulu outrer la nature, et la contraindre à des actions le plus souvent au dessus de ses forces. […] Un Bouffon arrive d’Italie ; sur le champ le peuple dansant veut imiter ce sauteur en liberté ; les plus foibles sont toujours ceux qui font les plus grands efforts pour l’égaler et même pour le surpasser.

156. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361

Les Danseurs devroient, Monsieur, suivre le même régime que les Athletes, & user des mêmes précautions dont ils se servoient lorsqu’ils alloient lutter & combattre ; cette attention les préserveroit des accidents qui leur arrivent journellement ; accidents aussi nouveaux sur le Théatre que les cabrioles, & qui se sont multipliés à mesure que l’on a voulu outrer la nature & la contraindre à des actions le plus souvent au-dessus de ses forces. […] Un bouffon arrive d’Italie : sur le champ le Peuple dansant veut imiter ce Sauteur en liberté ; les plus foibles sont toujours ceux qui font les plus grands efforts pour l’égaler & même pour le surpasser ; on diroit à voir gigotter nos Danseurs, qu’ils sont atteints d’une maladie qui demande pour être guérie de grands sauts, d’énormes gambades.

157. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

Mademoiselle MoIse Un profil qui arrive du Sinaï en ligne… courbe. […] Pamélar Ire & Pamélar IIe Voici ce qu’on raconte sous le couvert : Un soir, un directeur voit une de ses artistes arriver, éplorée, dans son cabinet.

158. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre X. En convenant que les Danses doivent ordinairement être évitées, ne peut-on pas les permettre du moins aux jours de noces, où elles sont d’usage partout ? » pp. 115-125

Mais on entre en mariage pour les éteindre… Et il n’y a pas de doute que ce n’aient été les pratiques du diable d’introduire là les danses, afin que l’ordonnance de Dieu fût violée, la sanctification du mariage changée en souillure et en malédiction, et qu’on vît naître d’une chose bonne, toutes sortes de maux… Il faut que toutes ces méchantes coutumes disparoissent ensemble du milieu de nous, et que nous rendions l’institution de Dieu sainte en son entier, de peur qu’il ne se courrouce, et que ce qu’il nous avoit donné pour remède, il ne le convertisse lui-même en punition, comme il n’arrive que trop souvent en de pareilles fautes… Jésus-Christ assista aux noces à Cana avec ses disciples : il sera aux nôtres avec toute l’abondance de ses grâces, si nous voulons ; mais qu’il nous souvienne toujours de la sentence de saint Jean Chrysostôme : Là où sont les menétriers et les danses, Jésus-Christ n’y est point.

159. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Un de ces fortunés mortels aurait été le comte de Lavalette, s’il fallait en croire cette mauvaise langue d’Horace de Viel-Castel qui dit de ce personnage : « C’est un homme adroit, rusé, un vrai Figaro diplomatique… Lavalette, pour arriver à un poste diplomatique important, a mené la vie de joueur, a vécu avec toutes les danseuses les plus célèbres, entre autres Fanny Elssler… Il est marquis comme mon portier et Lavalette du coin de la rue118. » Charles de Boigne parle en termes voilés d’un amant que Fanny aurait eu dans les ambassades119. […] Quand les invités arrivèrent, ils eurent la surprise d’être reçus par celui-là même qu’ils venaient enterrer. […] A ce moment lui arriva l’un des plus grands bonheurs de sa carrière théâtrale. […] Le parterre était transformé en arène véritable où, deux heures durant, des bravos, des coups de sifflets, et des coups de poing se sont distribués avec une égale ardeur… » Qu’était-il arrivé ?

160. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Indiquer le chemin qui mène à la perfection, est un avantage qui suffit à quiconque n’a pas eu la force d’y arriver. […] Diderot et de Cahusac ne sont point suivis ; si les routes qu’ils indiquent pour arriver à la perfection sont dédaignées, puis-je me flatter de réussir ?

161. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Indiquer le chemin qui mene à la perfection, est un avantage qui suffit à quiconque n’a pas eu la force d’y arriver. […] Diderot & de Cahusac ne sont point suivis ; si les routes qu’ils indiquent pour arriver à la perfection sont dédaignées, puis-je me flatter de réussir ?

162. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »

Ceux qui ont vu notre Danse théâtrale arriver par degrés à la perfection où elle est parvenue, etc. » Du peu de mots que je viens de rapporter, il résulte 1°.

163. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. » pp. 102-114

Une des intentions que l’Eglise a eues en instituant les fêtes en l’honneur des saints, a été qu’en nous réjouissant avec eux de ce que de cette terre pleine de misères ils sont passés dans le lieu du repos éternel, nous soyons en même temps excités, par le souvenir de leurs exemples, à prendre, pour arriver au bonheur dont ils jouissent, la route qu’ils ont prise.

164. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

S’il se présentait un Acteur, sur quelque Théâtre que ce fût, qui eût un bel organe, & s’exprimât avec grâce, mais qui parût gêné dans son maintien, ainsi que cela n’arrive que trop souvent ; de temps en temps il serait le maître de déclamer ou de chanter ses rôles, tandis qu’un autre Acteur placé à côté de lui, ferait tous ses gestes : méthode sagement pratiquée par les Anciens.

165. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

A deux heures on sonne une cloche ; le tailleur, le sellier, le chirurgien, l’apothicaire, le barbier, le charpentier, le serrurier, le carossier, etc. etc. ferment leurs boutiques ; ils arrivent au château, ou on leur sert un très bon diner ; à trois heures, chacun revient chez soi reprendre ses travaux.

166. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Un troisième enfant fut une fille, Anna, qui parut, peu de temps d’ailleurs, en qualité de mime sur la scène du Kærnthner-Thor, sans arriver à la notoriété. […] Fanny Elssler pouvait être sûre que, si elle avait du succès, ses compatriotes en seraient copieusement informés et que sa renommée arriverait jusqu’à eux, grossie du prestige que donne la distance.

167. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VII. Objection : On a toujours dansé. » pp. 188-201

sont portés à juger de la nature du péché par leurs usages et par leurs coutumes, plutôt que par la malice de la convoitise, il arrive souvent qu’on croit ne devoir blâmer que ce que les gens de son pays et de son temps ont coutume de condamner ; et pareillement ne rien louer et approuver que ce qui est communément approuvé par ceux avec qui l’on est en commerce. » Mais est-ce là une règle bien sûre pour juger sainement des choses et pour se bien conduire ?

168. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

J’allai au théâtre de Madison Square, mais en route je m’étais remise à pleurer et j’étais tout en larmes lorsque j’y arrivai.

169. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Un grand violon d’Italie arrive-t-il à Paris, tout le monde le court et personne ne l’entend ; cependant on crie au miracle.

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