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110. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — X. m. et mme camille flammarion  » pp. 108-

La légende veut que Napoléon y ait passé d’agréables heures en aimable compagnie.

111. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre iv. sur le même sujet. » pp. 129-136

Le public est trompé tous les jours par des affiches mensongères ; les décorations changent continuellement ; elles représentent quelquefois des sites agréables, lorsqu’ils sont éclairés par les rayons brillans de l’espérance, mais en général elles n’offrent que les contrastes les plus durs et les plus choquans.

112. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Confuses, interdites et tremblantes, elles ne savent si elles doivent s’approcher ou fuir ; un charme inconnu les entraîne cependant vers l’amour, que les impressions agréables d’un songe embellissent encore ; elles avancent avec autant de précaution que de légèreté ; elles considèrent, et admirent en silence les traits de cet enfant : son sourire aimable, cette tendre innocence, cette bouche vermeille, dont le plaisir semble s’exhaler, ces yeux qui, quoique fermés, expriment le sentiment ; tout enfin jette les trois Arcadiennes dans une surprise qui tient du ravissement. […] La décoration représente un paysage agréable terminé par des coteaux rians et des arbustes fleuris.

113. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XII » pp. 167-185

Au contraire, enchantée de vous être agréable.

114. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231

Lorsque je pris congé d’elle, ses derniers mots furent ceux-ci : — Je serai charmée d’aider votre amie, puisque je pourrai ainsi vous être agréable.

115. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -

L’amertume et le dégoût dans ce qui tient aux révolutions, de quelque genre qu’elles soient, sont pour les personnes d’un âge fait : Ce n’est jamais que les générations suivantes qui jouissent de ce qu’elles peuvent avoir d’utile ou d’agréable.

116. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre V. » pp. 32-39

A en juger par la quantité prodigieuse des maîtres en ce genre, qui se trouvent répandus dans l’Europe, on seroit tenté de croire que cet art est aussi facile qu’il est agréable ; mais ce qui prouve clairement qu’il est mal-aisé d’y réussir et de le porter à la perfection, c’est que ce titre de maître de ballets, si légèrement usurpé, n’est que trop rarement mérité.

117. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE V. » pp. 61-77

A en juger par la quantité prodigieuse des Maîtres en ce genre qui se trouvent répandus dans l’Europe, on seroit tenté de croire que cet Art est aussi facile qu’il est agréable ; mais ce qui prouve clairement qu’il est mal-aisé d’y réussir, & de le porter à la perfection, c’est que ce titre de Maître de Ballets, si légérement usurpé, n’est que trop rarement mérité.

118. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre IV. Des Bals »

On avait à peine joui quelques moments de cet agréable coup d’œil, qu’on vit successivement paraître pendant la durée de ce Festin, différentes troupes de Danseurs et de Danseuses représentant les habitants des Provinces voisines, qui dansèrent, les uns après les autres, les Danses qui leur étaient propres, avec les instruments et les habits de leur pays.

119. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189

Alexandre frappé du mérite du peintre et de la manière agréable dont il lui présente son ouvrage1 applaudit à son génie.

120. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Le jugement de Pâris. Ballet héroïque. » pp. 171-182

Les Nôces sont l’exposition du sujet ; la pomme jettée par la Discorde au milieu de l’assemblée, en forma le nœud ; et le choix du Berger en offre le dénouement Je ne puis m’empêcher de dire que tous les ornemens postiches, inutiles et iucohérens dont on farci ce ballet, ont absolument étouffé l’impression qu’il devoit produire ; que la danse quelqu agréable et quelque magnifique qu’elle soit, ne peut être regardée que comme accessoire, et que c’est un grand art de savoir la placer à propos, et d’éviter de s’en servir, lorsqu’elle peut être nuisible à l’action et à l’intérêt que peut faire naître la pantomime(1).

121. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129

Je lui ai vû représenter une tragédie à la quelle il avoit retouché ; car il joignoit au mérite d’exceller dans la comédie, celui d’être un des poètes les plus agréables de sa nation ; je lui ai vu, dis-je, jouer un tyran, qui, effrayé de l’énormité de ses crimes, meurt déchiré de ses remords. […] Qu’importe la hauteur, si d’agréables proportions brillent également dans toutes les parties du corps, et rendent cette grâce et cette expression sans art qui regne au village ? […] Des traits moins grands, une figure aussi agréable qu’intéressante, un visage composé pour la volupté et la tendresse forment la physionomie propre au demi-caractère et au genre pastoral.

122. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194

Tous deux créateurs & tous deux inimitables, ils auroient été faits l’un pour l’autre ; mais le préjugé, le langage des connoisseurs sans connoissances ; les petits propos de ces ignorants titrés qui décident avec arrogance de tous les Arts sans en concevoir la moindre idée ; les cris ou les croassements de ces importants subalternes, de ces êtres ambulants qui ne pensent, n’agissent & ne parlent que d’après les gens du bon ton, qui sifflent ou qui applaudissent sans avoir vu, sans avoir écouté ; tous ces demi-savants encore qui ne savent rien, mais qui se font suivre de la multitude ; chenilles venimeuses qui tourmentent les Arts, & qui flétriroient le génie, si en s’attachant à la superficie de ses rameaux elles n’étoient écrasées ; ce Peuple enfin de Partisans & de Protecteurs qui mandient eux-mêmes des protections, qui sont les échos des ridicules & de l’ignorance privilégiée de nos agréables, qui ne pouvant juger d’après leur goût & leur lumiere renvoient tout à la comparaison & humilient souvent ainsi le grand homme : tout a dégoûté M. […] Elle a été réveillée, elle est sortie de la léthargie où elle étoit plongée, dès l’instant que ce créateur d’une Musique savante mais toujours agréable & toujours voluptueuse a paru sur la Scene. […] On lui donne une partie de répétition, il l’ouvre, & il lit ; Prologue, Passepied pour les Jeux & les Plaisirs ; Gavotte pour les Ris, & Rigaudon pour les Songes agréables.

123. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

Je lui ai vu représenter une Tragédie à laquelle il avoit retouché, car il joint au mérite d’exceller dans la Comédie celui d’être le Poëte le plus agréable de sa Nation ; je lui ai vu, dis-je, jouer un tyran, qui effrayé de l’énormité de ses crimes, meurt déchiré de ses remords. […] En fait d’Art agréable, on fuit la peine, on craint l’examen, on veut être séduit, n’importe à quel prix. […] Des traits moins grands, une figure aussi agréable qu’intéressante, un visage composé pour la volupté & la tendresse, est la physionomie propre au demi-caractere & au genre pastoral.

124. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Au nom de l’Antiquité, il avait rappelé aux danseurs que leur art devait tendre à émouvoir non seulement les sens, mais aussi les sentiments des spectateurs, que tous leurs gestes devaient être expressifs et non pas seulement agréables à la vue. […] Un visage agréable, des yeux intelligents, une grande expression de bonté et de douceur. […] Une humeur aussi agréable était d’autant plus surprenante qu’il était fort sourd, infirmité qui d’ordinaire aigrit les meilleurs.

125. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Lise Nobletse résolut– non sans combat –à prouver qu’il y a au monde quelque chose de plus agréable qu’une femme qui tourne sur l’ongle de l’orteil avec une jambe parallèle à l’horizon, dans l’attitude d’un compas forcé. […] Il y aura toujours quelque chose de boiteux dans ce double exercice de la danse et du chant. » Mlle Albertine Coquillard On lit dans les Petits Mémoires de l’Opéra : « D’un talent agréable, mais d’une beauté plus agréable encore, très courue, très recherchée par les partisans de la danse élégante et légère, mademoiselle Albertine avait plu, beaucoup plu, trop plu en haut lieu.

126. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »

Autant la danse dont je viens de parler s’approche de la Grotesque, autant celle de demi-caractère s’avoisine de la belle, ou de la haute danse : les Bergeries, les Romans, la Pastorale, les Inventions Anacréontiques et agréables, tout ce qui est enfin du ressort de l’Opéra François fournit des sujets aux compositeurs de ces Danses.

127. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VI. De l’origine des Bals masquez. » pp. 146-160

Il est de la prudence d’un Prince & des grands Seigneurs, quand ils veulent courir le bal incognito ou à l’ordinaire, d’être masquez noblement, & toujours d’un air qui les distingue du commun, pour n’être pas exposez à cent incidens qui en peuvent arriver ; quoiqu’ils le fassent quelquefois pour rendre leurs divertissemens plus agréables & plus libres ; comme je l’ai rapporté au sujet d’un bal donné par Antiochus à toute sa Cour.

128. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IX. De la Musiqué Elémentaire attribuée aux Esprits Aëriens & aux Oracles de l’Antiquité. » pp. 195-211

Les Entrepreneurs commencerent cet ouvrage avec quantité de travailleurs ; mais cette grande entreprise fut troublée par des prodiges extraordinaires : entre autres on entendoit les nuits des voix qui sortoient de dessus les travaux, qui faisoient des mugissemens épouventables ; d’autres voix qui sortirent du fond du canal, dont les tons étoient fort agréables & fort harmonieux, ce qui étonna tous les travailleurs qui campoient autour du canal.

129. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

Les Songes agréables, les funestes, et les plaisants le suivaient, et ils dansèrent des pas ingénieux de ces divers caractères.

130. (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226

Le programme d’un Ballet d’action n’est qu’un squelette où l’on ne peut découvrir la chair, la finesse de la peau, les contours agréables, les belles couleurs, que le compositeur seul peut lui donner.

131. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

Il peignit un Prince avec de grandes oreilles d’âne, comme on peint Midas, assis sur un trône, environné du soupçon & de l’ignorance : en cet état il tend de loin la main à la calomnie, qui s’avance vers lui, le visage tout en feu, avec des attraits & des charmes extraordinaires ; elle tient de la main gauche un flambeau, & traîne de l’autre par les cheveux un jeune innocent, qui éléve les mains au Ciel pour implorer son assistance ; devant lui marche l’envie, au visage havre & aux yeux louches, accompagnée de la fraude & de l’artifice, qui parent & ajustent la calomnie pour la rendre plus agréable ; après vient le repentir sous la figure d’une Dame vêtue de deuil, avec ses habits tout déchirez, qui tourne la tête vers la vérité, & pleure de regret & de honte d’avoir servi la calomnie pour opprimer l’innocent. […] D’ailleurs la Peinture se dévelope, & nous éclaire en se faisant voir tout d’un coup ; la Poésie ne va à son but & ne produit son effet qu’en faisant succeder une chose à une autre : or ce qui est serré est bien plus agréable, dit Aristote, & touche bien plus vivement que tout ce qui est diffus. […] Mais la raison ne se trouve pas seulement dans les ouvrages de Peinture, elle s’y fait encore voir ornée d’une élégance & d’un tour agréable ; le sublime s’y découvre aussi sensiblement que dans la Poésie ; l’harmonie même qui les introduit toutes deux & qui leur produit un acceuil favorable, s’y rencontre indispensablement.

132. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

mes pauvres filles, vous n’entendez rien à votre bonheur ; au métier que nous faisons, il est bien plus agréable de faire sa fortune sou à sou que tout d’un coup. » Mademoiselle Allard Son talent lui avait fait obtenir le privilège, jusqu’alors sans exemple, de composer elle-même ses entrées. […] En quittant le théâtre, cette virtuose emporta ce genre agréable avec elle. » *** En 1766, comme elle exécutait un pas dans les Fêtes de l’Hymen et de l’Amour, mademoiselle Guimard reçut sur l’un de ses bras — qui fut brisé — un morceau de décor détaché du cintre.

133. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-

Le lendemain, j’écrivis à la Princesse Marie pour la remercier et lui proposai de donner une représentation au Palais, si cela pouvait lui être agréable.

134. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

L’aventure eut du moins pour le faux défunt un côté agréable : il put lire son éloge dans des articles nécrologiques trop précipitamment imprimés. […] Quelque chose aurait pu gâter l’agréable souvenir que les deux sœurs laissaient aux Viennois : ce fut la violence avec laquelle sévit, après leur départ, la cachucha. […] La danse après tout n’a d’autre but que de montrer de belles formes dans des poses gracieuses et de développer des lignes agréables à l’œil ; c’est un rythme muet, une musique que l’on regarde. […] Dans certaines attitudes penchées, les lignes de la figure se présentent mal, les sourcils s’effilent, les coins de la bouche remontent, le nez fait pointe, ce qui donne à la face une expression de malice sournoise peu agréable.

135. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Discours préliminaire. » pp. -

Que la multitude qui veut nous obliger à déférer à son sentiment, nous fasse voir cette vérité qui est si belle et si agréable, et ce sera une voie fort abrégée et fort prompte pour nous persuader comme on se le propose. […]  » On sait que quelque agréable que soit le pain corporel à ceux qui se portant bien, ont un bon appétit, il est amer à ceux dont la fièvre a dépravé le goût.

136. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

« Miraculeux, repondront-ils, ils sont du dernier bien ; et les arts agréables sont étonnants. » Représentez leur qu’il y a des changemens à faire, que la danse est froide, que les ballets n’ont d’autre mérite que celui du dessein, que l’expression y est négligée, que la pantomime est inconnue, que les plans sont vides de sens, que l’on s’attache à peindre des sujets trop minces ou trop vastes, et qu’il y auroit une réforme considérable à faire au théatre ; ils vous traiteront de stupide et d’insensé ; ils ne pourront s’imaginer que la danse et les ballets puissent leur procurer des plaisirs plus vifs. » Que l’on continue, ajouteront-ils, à faire de belles pirouettes, de beaux entrechats ; que l’on se tienne long tems sur la pointe du pied pour nous avertir des difficultés de l’art ; qu’on remue toujours les jambes avec la même vitesse, et nous serons contens. Nous ne voulons point de changement ; tout est bien, et l’on ne peut rien faire de plus agréable. » Mais la danse, poursuivront les gens de goût, ne vous cause que des sensations médiocres, et vous en éprouveriez de bien plus vives, si cet art étoit porté au dégré de perfection où il peut atteindre. » « Nous ne nous soucions pas, répondront-ils, que la danse et les ballets nous attendrissent, qu’ils nous fassent verser des larmes ; nous ne voulons pas que cet art nous occupe sérieusement ; le raisonnement lui ôteroit ses charmes ; c’est moins à l’esprit à diriger ses mouvemens qu’à la folie ; le bon sens l’anéantiroit ; nous prétendons rire aux ballets, causer aux tragédies, et parler petites maisons, petits soupers ét équipages à la comédie. » Voilà, Monsieur, un systême assez général.

137. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

« miraculeux, répondront-ils ; ils sont du dernier bien ; & les Arts agréables sont étonnants. » Représentez leur qu’il y a des changements à faire ; que la Danse est froide ; que les Ballets n’ont d’autre mérite que celui du dessein ; que l’expression y est négligée ; que la Pantomime est inconnue ; que les plans sont vuides de sens ; que l’on s’attache à peindre des sujets trop minces ou trop vastes, & qu’il y auroit une réforme considérable à faire au Théatre ; ils vous traiteront de stupide & d’insensé, ils ne pourront s’imaginer que la Danse & les Ballets puissent leur procurer des plaisirs plus vifs. […] Nous ne voulons point de changement, tout est bien & l’on ne peut rien faire de plus agréable. » Mais, la Danse, poursuivront les Gens de goût, ne vous cause que des sensations médiocres, & vous en éprouveriez de bien plus vives, si cet Art étoit porté au degré de perfection où il peut atteindre.

138. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »

Ce qui ne paraît, du premier coup d’œil, que frivole ou tout au plus agréable, prend dans l’examen un air imposant, l’imagination s’échauffe, à mesure qu’on démêle les marches diverses de l’industrie humaine.

139. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

La maitresse parle souvent plus mal que la soubrette ; le valet a le langage d’un homme de Cour ; & le Marquis, dépeint par le Poète comme un agréable répandu dans les meilleures Sociétés, s’énonce quelquefois aussi mal que s’il venait de sortir du Collége.

140. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

. — Celui-ci, piqué au vif, s’avance vers le jeune officier et lui rappelle le rendez-vous qu’ils ont ensemble. « J’en ai un plus agréable avec cette jeune fille ; permettez-moi de faire passer ma bonne fortune avant notre duel. » Cléofas va s’emporter, mais des danseurs arrivent et les séparent tout à fait à temps. […] *** Parmi les plus agréables ballets de l’Académie royale de musique, il en est peu qui, pour l’éclat et la fidélité des costumes, l’heureuse disposition de la mise en scène et la facilité brillante de la musique, méritent mieux que le Diable boiteux la vogue populaire dont il jouit encore.

141. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

J’avoue qu’elle est agréable à l’œil, mais je dis qu’elle est destructive de l’illusion et du plaisir. […] Ces deux parties en diminuant la longueur lui donneroient une forme agréable et mieux proportionnée.

142. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

A son tour elle vint à mon théâtre après la représentation, pour voir quelques éclairages que j’avais installés spécialement pour sa pièce et dans le seul but de lui être agréable.

143. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VII. Des Spectacles des Danseurs de corde, & de l’Art Gymnastique, & des sauts périlleux. » pp. 161-182

Je dirai donc que les Danseurs de corde sont devenus depuis un tems si agréables au Public, par l’embellissement de leurs Jeux & par la propreté de leurs Théâtres, que je suis persuadé qu’on sera bien-aise de sçavoir l’origine de leur établissement : on peut même le regarder comme le premier spectacle public qui ait paru chez les Grecs, puisqu’il étoit en usage bien auparavant les Jeux Olimpiques.

144. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

Si cela peut vous être agréable de faire sa connaissance, venez, je vais vous présenter.

145. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Tant que l’on sacrifiera le goût aux difficultés, que l’on ne raisonnera pas, que l’on fera consister la danse en tours de force, en voltige, l’on fera un métier vil d’un art agréable : la danse, loin de faire des progrès, dégénérera, et rentrera dans l’obscurité, et j’ose dire dans le mépris ou elle étoit il n’y a pas un siècle.

146. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289

Tant que l’on sacrifiera le goût aux difficultés, que l’on ne raisonnera pas, que l’on dansera en mercenaire, & que l’on fera un métier vil d’un Art agréable ; la Danse loin de faire des progrès, dégénérera, & rentrera dans l’obscurité où elle étoit il n’y a pas plus d’un siecle.

147. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

N’oublions jamais que ce n’est qu’en observant les règles du maintien, que l’on peut procurer au corps le jeu agréable qui produit le charme de la danse ; ce charme est presque toujours dû à un léger abandon du corps sur différens tems, à des oppositions de tête ou d’épaule faites à propos ; enfin à plusieurs autres mouvemens du ressort de l’art, mais toujours réglés par la décence, sans laquelle on tombe dans tous les défauts du mauvais goût et du mauvais ton. […] Ce tems de balonné donne de la souplesse dans les articulations et un mouvement (dit de balon) agréable à la danse, quand il est bien exécuté. […] Nous ne nous étendrons pas davantage sur les tems battus, qui d’ailleurs conviennent peu à la danse de ville, par la trop grande pratique et les exercices continus qu’ils exigent pour parvenir à une exécution douce, agréable et parfaite des tems qui naissent de la force ou de la vigueur. Il faut, pour que des tems battus soient agréables, bien plier pour les commencer, et bien tendre surtout les coudes-pieds, qu’il faut éloigner de terre le moins possible, en ne s’enlevant pas trop haut dans le moment de l’exécution ; bien serrer les jambes dans cette exécution qui s’opère en l’air ; ne point abandonner cette tension dans cet instant, et jusqu’à ce que l’on soit retombé, sans quoi les tems cesseraient d’entrer ou de passer, ce qu’il faut observer avec soin ; bien entrer chaque tems (entrechat entrer chaque tems), ne point prendre de force au-delà de la ceinture, c’est-à-dire qu’elle ne soit que dans les jambes et dans les reins, et non dans aucune autre partie du corps.

148. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

C’est à la composition variée et harmonieuse de Rameau ; c’est aux traits et aux conversations spirituelles qui régnent dans ses airs, que la danse doit tous ses progrès, elle a été reveillée, elle est sortie de la léthargie où elle étoit plongée, dès l’instant que ce créateur d’une musique savante, mais toujours agréable et toujours voluptueuse, a paru sur la scène. […] On lui donne une partie de répetition ; il l’ouvre et il lit : Prologue : passepied pour les jeux et les plaisirs ; gavotte pour les ris, et rigaudon pour les songes agréables.

149. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Garrick disoit que Grandval étoit le peintre fidèle des moeurs de son siècle ; qu’il les représentoit avec une vérité d’autant plus précieuse qu’il avoit l’art heureux d’embéllir jusqu’aux ridicules, de les peindre sans charge, et de faire oublier, par un agréable prestige, jusqu’à son nom, pour ne paraître que M. le comte, ou M. le Marquis.

150. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Je sais encore qu’elle a ses historiographes pour nous apprendre que sa loge est une cage charmante, bien digne de l’oiseau qui l’habite, avec un papier doré de couleurs éteintes, de bons meubles capitonnés, des fleurs rares et des bibelots précieux ; qu’elle a un peu engraissé, depuis ses débuts, ce qui la complète d’une façon fort agréable pour les yeux ; qu’elle travaille la musique, qu’elle aime la littérature ; que, chez elle, on vient lui faire des conférences sur les œuvres anciennes et modernes des maîtres en tous genres ; qu’elle étudie les langues étrangères, — y compris le flamand et le wallon, — et que sa vie est remplie par les occupations d’une femme de goût et d’une femme d’esprit.

151. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

Le tableau est agréable et élégant : il commence par une joyeuse tarentelle, interrompue par le tintement d’une cloche du monastère ; mais la grâce, comme la gaucherie du Nord, réussissent mal à reproduire l’animation ou la simplicité du Midi.

152. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

» —  Horrible est le beau, agréable est l’horreur.

153. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

La danse, après tout, n’a d’autre but que de montrer de belles formes dans des poses gracieuses et de développer des lignes agréables à l’œil ; c’est un rythme muet, une musique que l’on regarde.

154. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32

Platon, dans ses loix, en parlant des Danses, approuve les unes & condamne les autres : il les divise en utiles & agréables ; il en bannit les deshonnètes, comme celle des Toscans, composées de postures lascives & indécentes, que l’on dansoit aux fêtes Saturnales & Baccanales, & telles que les danses Nuptiales chez les Romains du tems de Tibere.

155. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

Avant de commencer l’analyse de Giselle, nous croyons faire une chose agréable à nos lecteurs de leur donner quelques détails biographiques sur celle qui l’a si bien représentée.

156. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

Qu’on ouvre le Tasse, l’Arioste, et quantité d’auteurs du même genre ; on y puisera des sujets admirables à la lecture ; rien ne coutera sur le papier ; les idées se multiplieront, tout sera facile, et quelques mots arrangés avec art présenteront à l’imagination une foule de choses agréables, mais qui ne seront plus telles dès que l’on essayera de les rendre : et c’est alors que l’artiste connoitra l’immensité de la distance du projet à l’exécution.

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