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94. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre septième. Des pirouettes ; » pp. 79-87

Le danseur, par la même raison, doit se servir de tous les doigts de ses pieds, comme d’autant de branches, dont l’écartement sur le sol, augmentant l’espace de son appui, affermit et maintient son corps dans l’équilibre juste et convenable ; s’il néglige de les étendre ; s’il ne mord en quelque façon la planche, pour se cramponner et se tenir ferme, il s’ensuivra une foule d’accidents.

95. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre V » pp. 60-75

Il est parfaitement juste que ce mot t’appartienne à jamais.

96. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VII » pp. 90-105

L’un des trois visiteurs se détacha, s’en fut regarder à la fenêtre, et dit : — C’est juste, nous allons partir, — mais nous reviendrons, car on s’amuse beaucoup chez vous.

97. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69

Cela nous apprend encore la différence qu’il y a entre la danse des Balets & la simple danse, qui n’exprime rien, & qui observe seulement une juste cadence au son des instrumens, par des pas ou par des passages simples ou figurez, soutenus de bonne grace, suivant les régles de l’art.

98. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVI, autres souverains » pp. 178-

Juste à ce moment le directeur de l’hôtel s’approcha et se mit à causer avec nous.

99. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »

Admirable, le « quand même » de ces quelques femmes à l’esprit simple et droit, à l’instinct juste, qui surent maintenir, malgré et contre tous, leur conviction inébranlée et leur métier intact.

100. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Adèle de Ponthieu. Ballet tragi-héroïque, en quatre actes. » pp. 109-120

Raymond indigné se précipite aux pieds de Renaud, et le supplie de le laisser embrasser une querelle qui est la sienne, et qui lui est d’autant plus glorieuse, que sa juste vengeance et sa victoire le rendront digne de la main d’Adèle.

101. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii.  » pp. 102-108

Indigne de mettre une main prophane à l’encensoir, je le lui laisse, fermement persuadé qu’il le dirigera dans des sens justes et proportionnés à la mesure des talens qui méritent d’être célèbres J’ai l’honneur d’être, etc.

102. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre III » pp. 27-43

Qu’on me le pardonne, car il est juste.

103. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VII, un voyage en russie. — un contrat rompu » pp. 72-81

Le docteur anglais arriva juste au moment où des docteurs français (le médecin qui soignait ma mère avait appelé trois de ses collègues en consultation) venaient de décider de lui donner un soporifique, car elle se mourait d’une pneumonie et rien, disaient-ils, ne pouvait plus la sauver.

104. (1910) Dialogue sur la danse pp. 7-17

Moi C’est méchant ce que vous dites là et ce n’est pas juste.

105. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -

Elle ne fait qu’indiquer par des pas, des gestes, des mouvemens, et par l’expression de la physionomie la situation et les sentimens de chaque personnage ; et elle laisse à chaque spectateur le soin de lui prêter un dialogue qui est d’autant plus juste qu’il est toujours en mesure avec l’émotion que l’on a reçue.

106. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre V. » pp. 32-39

Ne croyez pas que les maladies de ces animaux ayent été l’unique but de ses études anatomiques ; il a forcé, pour ainsi dire, la nature à lui avouer ce qu’elle avoit constamment refusé de révéler jusqu’à lui ; la connoissance intime de la succession harmonique des membres du cheval dans toutes ses allures, et dans tous les Airs, ainsi que la découverte de la source, du principe, et des moyens de tous les mouvemens dont l’animal est susceptible, l’ont conduit à une méthode unique, simple, facile, qui tend à ne jamais rien exiger du cheval que dans des temps justes, naturels et possibles ; temps qui sont les seuls où l’exécution n’est point pénible à l’animal, et où il ne sauroit se soustraire à l’obéissance.

107. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96

Je vous ai dit plus haut que l’on avoit renversé le sens des mots et leurs justes significations.

108. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE V. » pp. 61-77

Ne croyez pas que les maladies de ces animaux aient été l’unique but de ses études anatomiques ; il a forcé, pour ainsi dire, la nature à lui avouer ce qu’elle avoit constamment refusé de révéler jusques à lui ; la connoissance intime de la succession harmonique des membres du cheval dans toutes ses allures & dans tous les airs, ainsi que la découverte de la source, du principe & des moyens de tous les mouvements dont l’animal est susceptible, l’ont conduit à une méthode unique, simple, facile, qui tend à ne jamais rien exiger du cheval, que dans des temps justes, naturels & possibles ; temps qui sont les seuls où l’exécution n’est point pénible à l’animal, & où il ne sauroit se soustraire à l’obéissance.

109. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Ce serait plus juste. » La plus spirituelle de nos ballerines, vers 1900, était Mlle Salles : un feu roulant de plaisanteries, de ripostes du tac au tac, de remarques gaies, caustiques. […] Mlle Roland épousa le marquis de Saint-Geniès ; Quinault-Dufresne, le duc de Nevers ; Grognet, le marquis d’Argens ; Defresne, le marquis de Fleury ; Sullivan, lord Crawford ; Chonchon, le président de Ménières ; Grandpré, le marquis de Senneville ; etc… Fanny Elssler convole en justes noces avec un banquier allemand ; Thérèse Elssler en mariage morganatique avec le prince Adalbert de Prusse ; Sangalli, en 1886, devient la femme légitime du baron de Saint-Pierre, ancien diplomate ; Don Fernando, mari de la reine de Portugal Maria Gloria de Bragance, veuf en 1853, épouse morganatiquement, en secondes noces, une ancienne danseuse.

110. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

Pour détruire cette idée, ils font remarquer que, selon l’idée juste qu’on en doit avoir, « elles ont leur origine dans de très-grands vices, et que la forme et les fins sont contraires à beaucoup de vertus et de devoirs chrétiens, étant allèchement de péché ; bref, les danses mènent avec elles une suite de beaucoup d’inconvéniens ». […] Il arrive rarement qu’une nation éclairée tombe dans un obscurcissement si universel, qu’elle ne discerne plus le vrai du faux, et le juste de l’injuste.

111. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

Une voix fraîche, pure et juste, une danse légère et correcte, de beaux yeux bleus d’une douce naïveté, voilà ce que Carlotta Grisi avait laissé dans la mémoire des gens du monde et des feuilletonistes. […] Prendre une corbeille et une serpette, et s’en aller à la vendange. — Si vous croyez cela, vous ne connaissez guère le cœur des jeunes filles ; son amant est là alerte et dispos : au risque de faire tomber la rosée des fleurs, elle va danser un peu ; cela est bien juste, elle n’a pas dansé depuis hier.

112. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

Ainsi s’achève ce brillant scherzo, ponctué de pirouettes sur la pointe dont la stabilité fait « le juste orgueil des extrêmes orteils de l’Athikté » ; ces mouvements de rotation ne sont que les avant-coureurs du déchaînement final. […] N’es-tu pas l’instrument docile et juste de quelque chose de plus auguste que toi ?

113. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. […] c’est juste le commencement de ma propre histoire !

114. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IX » pp. 120-137

Ce jeune vaudevilliste, une des gloires du théâtre, y vient juste trois fois par chacune de ses pièces.

115. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XI » pp. 148-166

Non, cent, juste… vas-y… une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit… Sur le devant.

116. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »

Qu’on infère de là quel eût été le juste enthousiasme qu’aurait causé l’exécution complète du plan de Quinault.

117. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VI. Objection : Il faut se récréer quelquefois. » pp. 179-187

Je ne m’en étonne pas ; car nos douleurs et nos tristesse sont très-véritables, puisqu’elles sont de justes peines de notre péché.

118. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64

Lorsque les danseurs animés par le sentiment, se transformeront sous mille formes différentes avec les traits variés des passions ; lorsqu’ils seront des Prothée, et que leur physionomie, et leurs regards traceront tous les mouvemens de leur âme ; lorsque leurs bras sortiront de ce chemin étroit que l’école leur a prescrit, et que, parcourant avec autant de grace que de vérité un espace plus considérable, ils décriront par des positions justes les mouvemens successifs des passions ; Lorsqu’enfin ils associeront l’esprit et le génie à leur art, ils se distingueront ; les récits dès lors deviendront inutiles ; tout parlera, chaque mouvement sera expressif, chaque attitude peindra une situation, chaque geste dévoilera une intention, chaque regard annoncera un nouveau sentiment ; tout sera séduisant, parceque tout sera vrai, et que l’imitation sera prise dans la nature.

119. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63

Les interlocuteurs avoient un accoutrement si bizarre, qu’il n’est pas possible de croire qu’une telle mascarade pût produire de si grands effets ; pour suppléer à l’immensité des théâtres et aux dégradations du lointain, et pour n’avoir pas l’air Pygmée, ces acteurs avoient des cothurnes très-exhaussés, des ventres postiches, des têtes ou masques affreux, dont la bouche étoit ouverte et béante ; ces masques énormes emboitoient toute la tête ; leur base étoit appuyée sur les épaules ; une espèce de cornet se terminoit en s’évasant vers la bouche de ces visages postiches et hideux, et répercutoit les cris de l’acteur ; l’attirail gigantesque et monstrueux de celui-ci ne lui permettoit aucun mouvement des bras ; mais un pantomime, vêtu sans doute plus lestement, faisoit les gestes, pendant que le comédien déclamoit ; ces gestes et cette déclamation étoient accompagnés par l’orchestre ; la musique, comme on doit le supposer, fortifioit l’expression du pantomime, règloit ses gestes et en déterminoit l’action dans des tems justes et mesurés ; elle ménageoit encore à l’acteur essoufflé, et enterré, pour ainsi dire, sous un harnois incommode, le temps de reprendre baleine.

120. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Rosière de Salency. Ballet pastoral. » pp. 191-203

Le bailli, qui est épris de Julie, et que Julie ne peut souffrir, aborde la nouvelle Rosière, avec l’importance de la sottise ; il lui fait entendre que c’est à lui seul qu’elle doit l’honneur dont elle va jouir ; que son autorité a su déterminer en sa faveur tous les habitans de Salency ; qu’il est bien juste que la Rosière soit reconnoissante, il lui jure qu’il l’adore, qu’il veut lui donner la main et en faire son épouse.

121. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

A la ville, dans son petit appartement de la rue de Provence ou de la rue de la Victoire, — je ne me rappelle plus au juste, — on l’eut difficilement dérangée de sa polenta, de son rizotto, de ses ravioli — et de son mari.

122. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

SOCRATE Elles me disent doucement : l’homme qui mange est le plus juste des hommes… ÉRYXIMAQUE Voici déjà l’énigme, et l’appétit de l’esprit qu’elle est faite pour exciter… SOCRATE L’homme qui mange, disent-elles, il nourrit ses biens et ses maux. […] SOCRATE De Rhodopis, alors, l’oreille est merveilleusement liée à la cheville… Qu’elle est juste ! […] … Notre Phèdre est tout ébloui de ces pointes et de ces pirouettes étincelantes qui font le juste orgueil des extrêmes orteils de l’Athikté ; il les dévore de ses yeux, il leur tend le visage ; il croit bien de sentir sur ses lèvres courir les agiles onyx !

123. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »

Tout mérite a cependant des nuances, et celui d’un chacun doit (à ce qu’il me paraît) être apprécié à sa juste valeur, en le considérant tel qu’il est dans sa sphère, sans le confondre, comme on fait souvent, avec celui d’un degré plus inférieur, ou plus éminent : faute de connaissances et de raisonnement on ne manque presque jamais dans les jugements qu’on porte sur les Beaux Arts et sur les talents, de faire descendre ou d’élever ceux qu’on veut honorer ou avilir.

124. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71

La grande cathédrale dont la France s’enorgueillit à juste litre fut l’objet d’un de mes tout premiers pèlerinages artistiques, je peux même dire du premier.

125. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

Ces lignes esquissées par le goût fixent et déterminent les couleurs de l’objet imité et en offrent leurs justes proportions et leur ressemblance.

126. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128

Lorsque les Danseurs animés par le sentiment, se transformeront sous mille formes différentes avec les traits variés des passions ; lorsqu’ils seront des prothées, & que leur physionomie & leurs regards traceront tous les mouvements de leur ame ; lorsque leurs bras sortiront de ce chemin étroit que l’école leur a prescrit ; & que parcourant avec autant de grace que de vérité un espace plus considérable, ils décriront par des positions justes les mouvements successifs des passions ; lorsqu’enfin ils associeront l’esprit & le génie à leur Art ; ils se distingueront ; les récits dès-lors deviendront inutiles ; tout parlera, chaque mouvement dictera une phrase ; chaque attitude peindra une situation ; chaque geste dévoilera une pensée ; chaque regard annoncera un nouveau sentiment ; tout sera séduisant parce que tout sera vrai, & que l’imitation sera prise dans la nature.

127. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre II. Preuves contre les Danses, tirées des Saintes Ecritures. » pp. 11-22

Dieu a permis que plusieurs justes s’y soient brisés, afin que la chute des forts fasse trembler les foibles ; et que tous apprennent que le plus sûr moyen d’éviter les plus grands désordres, est d’en fuir les occasions, et même les moindres apparences.

128. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

Les gens, qui sont devant elle, ne savent jamais au juste si elle les regarde et pourtant rien de ce qu’ils font ne lui échappe et à travers les yeux mi-clos elle pénètre jusqu’au fond des âmes.

129. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Cléofas, qui tout en fuyant s’est égaré sur les toits, entre dans ce réduit Juste comme le vin entre dans les bouteilles, c’est-à-dire par le haut. […] Cléofas a la malheureuse idée, — c’est le diable qui le pousse, — de venir fourrer son nez à la porte du boudoir, juste au moment où Dorotea, moitié de gré, moitié de force, accorde un baiser au chérubin en uniforme, et lui laisse prendre un ruban à son corsage.

130. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458

La pompe, la variété, le contraste toujours juste et plein d’adresse de tous les opéras de Quinault, sont encore de nos jours un des points les moins susceptibles de critique de ces heureuses compositions.

131. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

J’y voyais un juste hommage rendu au génie.

132. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Sa taille est si exiguë qu’elle arrive tout juste à la hanche d’un homme un peu grand.

133. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

En revanche, quand mademoiselle X… passa prés de lui, elle pinça les lèvres et lui fit tout juste un petit salut bien sec, de la tête.

134. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

Le miroir se trouvait juste en face des fenêtres.

135. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

Des sons arrangés machinalement et sans esprit ne peuvent ni servir le danseur, ni convenir à une action vive, il ne s’agit donc point d’assembler simplement des notes suivant les règles de l’école : la succession harmonique des tons, doit, dans cette circonstance, imiter ceux de la nature, et l’inflexion juste de sons présenter l’image du dialogue. […] Je diminuerois des trois quarts des paniers ridicules de nos danseuses ; ils s’opposent également à la liberté, à la vitesse, et à l’action prompte et animée de la danse ; ils privent encore la taille de son élégance et des justes proportions qu’elle doit avoir ; ils diminuent l’agrément des bras ; ils entérrent pour ainsi dire, les graces ; ils contraignent et gênent la danseuse à un tel point, que le mouvement de son panier l’occupe quelquefois plus sérieusement que celui de ses bras et de ses jambes.

136. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194

Il ne s’agit donc point d’assembler simplement des notes suivant les regles de l’Ecole ; la succession harmonique des tons doit dans cette circonstance imiter ceux de la nature, & l’inflexion juste des sons présenter l’image du Dialogue. […] Je diminuerois des trois quarts les paniers ridicules de nos Danseuses ; ils s’opposent également à la liberté, à la vîtesse & à l’action prompte & animée de la Danse ; ils privent encore la taille de son élégance & des justes proportions qu’elle doit avoir ; ils diminuent l’agrément des bras, ils enterrent, pour ainsi dire les graces, ils contraignent & gênent la Danseuse à un tel point ?

137. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

« Terpsicore excitée, au bruit des instruments « Joint à des pas légers de justes mouvements. » Danchet.

138. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166

Tout ce qui est vrai, tout ce qui est honnête, tout ce qui est juste, tout ce qui est saint, tout ce qui est aimable, tout ce qui est d’édification et de bonne odeur, tout ce qui est vertueux, ce qui est louable dans les mœurs ; que ce soit là ce qui occupe vos pensées.

139. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Il faut être juste quand on est honnête-homme, & je ne veux point que ma nouvelle qualité d’Auteur me fasse perdre les sentimens estimables qui m’ont toujours distingué.

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