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83. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — X. m. et mme camille flammarion  » pp. 108-

Il ne savait plus que faire, lorsqu’il lui vint tout à coup une superbe inspiration.

84. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVIII, comment j’ai découvert hanako » pp. 204-

Daly désira tout d’un coup voir débuter Hanako immédiatement à New-York, et pour interrompre ce voyage il me fallut plus d’imagination et j’eus plus de mal que pour écrire une douzaine de pièces.

85. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Descente d’Orphée aux Enfers. Ballet héroï-pantomime. » pp. 215-224

Enivrées de leur bacchique fureur, elles cherchent le malheureux Orphée pour l’immoler à leur rage ; elles ne l’ont pas plutôt apperçu, qu’elles s’élancent sur lui ; moins sensibles que les rochers, elles ne répondent à ses accens qu’en lui portant des coups redoublés de leurs thyrses, et en le renversant sur un rocher pour le sacrifier à leur rage.

86. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre iv. sur le même sujet. » pp. 129-136

Je veux dire que, deux jours avant celui destiné à donner la fête, il n’y aura pas un clou à mettre, un coup de pinceau à donner, que tout sera parfaitement terminé, excepté l’illumination à placer.

87. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — L’épouse persanne. Ballet héroï-pantomime. » pp. 197-206

Celle-ci arrive ; Fatnie profite du trouble qui l’agite ; elle lui donne les conseils les plus horribles ; lui présente un poignard, et lui fait entendre que le même coup doit frapper l’inconstant et sa rivale.

88. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -

Ses premiers essais furent des coups de Maître, & il partagea toûjours legitimement les suffrages que le Musicien s’attiroit de plus en plus.

89. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

La même année, il frappait un grand coup en fondant la Revue de Paris, qui fut de plusieurs mois l’aînée de la Revue des Deux Mondes. […] Il est le dieu du matérialisme et son regard, qui insulte l’esprit, m’est souvent entré comme un coup de couteau dans le cœur, lorsque je le rencontrais ; il m’a semblé maintes fois que de ses yeux sortait une masse rampante de petits vers, gluants et brillants29. » Barbey d’Aurevilly flétrissait « le lépreux de la cité de Paris, le scrophuleux (sic) docteur Véron30 ». […] Une des plus réussies fut celle de Gustave III, l’opéra de Scribe et d’Auber, dont le cinquième acte, celui du bal masqué où le roi de Suède tombait frappé d’un coup de poignard, fut éblouissant.

90. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

braquez donc sur votre poète vos lorgnettes-Derepas, et dites-vous : Voilà celui qui a donné le premier coup de trompe de notre marche triomphale ! […] — Il n’est pas question de manger la pomme, monsieur, c’est d’un jeu qu’il s’agit : nous vous prions, au nom de la société, de tenir de la main gauche cette fourchette, les dents et par conséquent la pomme en l’air ; de l’autre main prenez ce couteau fraîchement émoulé, assenez un coup sur le fruit, enlevez un morceau sans que le tout perde équilibre et tombe, et passez à votre voisin. […] — Le nouveau venu fait ainsi qu’il lui a été expliqué, et du premier coup il abat la pomme. […] Une Lorette écrit : Monsieur le préfet, Désirant donner des coups de canne à une personne qui m’a insultée, je vous prie de me permettre de porter des habits d’homme. […] S’il fredonne : Vos pieds dans le satin N’osent fouler l’herbette, La Lorette s’écrie : Alfred ou Gustave, je vais tout à l’heure te fouler quelque chose ; et elle lance immédiatement au chanteur un coup de tibia dans ce que Paul de Kock nomme, dans ses jours de chasteté, — le fémur.

91. (1936) Philosophie de la danse

Il tente d’approfondir le mystère d’un corps qui, tout à coup, comme par l’effet d’un choc intérieur, entre dans une sorte de vie à la fois étrangement instable et étrangement réglée ; et à la fois étrangement spontanée, mais étrangement savante et certainement élaborée. […] La danse lui apparaît comme un somnambulisme artificiel, un groupe de sensations qui se fait une demeure à soi, dans laquelle certains thèmes musculaires se succèdent selon une succession qui lui institue son temps propre, sa durée absolument sienne, et il contemple avec une volupté et une dilection de plus en plus intellectuelles cet être qui enfante, qui émet du profond de soi-même cette belle suite de transformations de sa forme dans l’espace ; qui tantôt se transporte, mais sans aller véritablement nulle part ; tantôt se modifie sur place, s’expose sous tous les aspects ; et qui, parfois, module savamment des apparences successives, comme par phases ménagées ; parfois se change vivement en un tourbillon qui s’accélère, pour se fixer tout à coup, cristallisée en statue, ornée d’un sourire étranger.

92. (1908) L’École de danse de Grünewald « L’école de danse du Grünewald » pp. 261-268

Du premier coup j’avais été pris : elle m’avait révélé la beauté du mouvement.

93. (1910) Dialogue sur la danse pp. 7-17

Et quand Mme D. au milieu d’une danse grave, s’arrête tout à coup, lève le genou jusqu’à la poitrine et fait avec la jambe droite un pas lent d’un si beau caractère tragique… La Danseuse Oui.

94. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Les ressources, ou le tableau du monde, pantomime.  » pp. 15-16

Ceux qui entrent dans le mortier, en sortent, après quelques coups de pilon, vêtus avec la dernière élégance.

95. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

., sensiblement supérieur, comme on le voit, au total de ce que les deux sœurs pouvaient gagner ensemble, c’était un de ces coups de grosse caisse où excellait ce virtuose de la réclame. […] Voici que les trois coups annoncent la Tempête. […] Il n’avait plus d’yeux que pour la débutante ; du premier coup il fut conquis.

96. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

Soufflot, qui avoit la modestie des grands talens adopta mon avis ; il est bien malheureux que cet artiste célébre en dépit de l’envie n’ait pas eu le courage de mépriser les cris de l’ignorance, et de la sottise ; il eût la foiblesse de succomber sous les coups de Patte ; il en mourût. […] Si dans un opéra, il y a un incident, un coup de théatre, une action dont dépende le dénouement ; si par exemple, le spectateur touché de la situation malheureuse d’Oreste, prêt à être immolé à la fureur de Thoas, si dans ce moment, dis-je, je vois Pilade et sa suite se préparer à voler au secours de son ami, si j’apperçois le glaive destiné à punir le tyran ; je prévois le dessein de Pilade, je m’en occupe, j’oublie les acteurs qui sont en scène, mon attention se partage, et mon imagination se divise, pour ainsi dire, entre les deux objets qui l’ont frappée. […] Les acteurs seront plus libres dans leur jeu, dans leurs entrées, dans leurs sorties ; les incidens, les coups de théâtre, les situations, et tout ce qui tient enfin aux charmes et à l’illusion de la scène, s’oppéreront facilement et avec précision.

97. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Puissante magicienne, elle a fait tomber d’un coup toutes les démarcations, humanisé les bégueuleries les plus sauvages, et, grâce à elle, la partie du théâtre jusqu’alors réprouvée du nom d’enfer (the hell) s’est transformée en Eden où brillaient les plus huppées et les plus dédaigneuses houris de New-York. […] Que signifient tout à coup ces effroyables sonneries de tous les cuivres de l’orchestre, ces coups de grosse caisse et ces roulements de timbales qui ébranlent le théâtre ? […] Tout à coup une bande de forcenés se précipita sur les musiciens, renversa les pupitres, et y mit le feu.

98. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

Mais hâtons-nous de frapper les trois coups pour ce spectacle dans un fauteuil ! […] Une flexion du jarret, une détente du cou-de-pied commandées par la danse affectent prodigieusement ce que Plotin appelait « la partie supérieure de l’âme. » « Ici, la certitude est un jeu, on dirait que la connaissance a trouvé son acte, et que l’intelligence tout à coup consent aux grâces spontanées. » À chaque instant, la danseuse pose et donne « des myriades de questions et de réponses », et le Socrate du dialogue paraît se complaire par-dessus tout à ce passionnant et décevant dualisme.

99. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Mon attention attira la sienne ; elle me regarda à son tour, et tout à coup, me tendant la main : — Monsieur Juste Odoard ! […] Tout à coup il ouvrit les yeux et rencontra les miens.

100. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36

Pylade parut ensuite, et sans avoir recours à de si petits moyens, il se présenta en roi occupé des projets les plus vastes et les plus importants ; des plans d’attaque et de déffense occupoient sa pensée : tantôt il levoit les veux vers le ciel, tantôt il les fixoit sur la terre ; mais se rappellant tout à coup l’oracle de Calchas, il frémit et tremble sur le sort inévitable dont Iphygénie est menacée, il l’avoit conduite à l’autel, il apperçoit le fatal couteau prêt à trancher les jours de sa fille chérie, il court et vole pour l’arrêter.

101. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

C’est merveille de la voir suivre les coups d’archet et marquer la mesure, de ses petits pieds, avec un rythme, une précision, une grâce des plus louables !

102. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

il détruit les idées que la scène vient d’imprimer dans mon âme ; il joue un passe-pied ; il reprend un rigaudon, ou un tambourin fort gai, lorsque je suis vivement emu et fortement attendri, par l’action sérieuse qui vient de se passer ; il suspend le charme d’un moment délicieux ; il efface de mon cœur les images qui l’intéressoient ; il étouffe et amortit le sentiment dans le quel il se plaisoit ; ce n’est pas tout encore, et vous allez voir le comble de l’inintelligence : cette action touchante n’a été qu’ebauchée ; l’acte suivant doit la terminer et me porter les derniers coups ; or, de cette musique gaie et triviale, on passe subitement à une ritournelle triste et lugubre : quel contraste choquant ! […] Furieuse, elle se saisit d’un dard égaré à la chasse ; elle s’élance sur Tirsis, et l’en frappe de plusieurs coups ; à ce tableau touchant, l’action devient générale ; des bergers et des bergères accourent de toutes parts. […] Thémire désarmée, mais accablée de douleur, fait un effort pour s’approcher de Tircis ; elle embrasse ses genoux et lui donne toutes les marques d’un repentir sincère ; celui-ci, toujours tendre, toujours amant passionné, semble chérir le coup qui va le priver de la lumière.

103. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194

elle détruit les idées que la Scene vient d’imprimer dans mon ame ; elle joue un Passepied ; elle reprend un Rigaudon ou un Tambourin fort gai, lorsque je suis vivement ému & fortement attendri par l’action sérieuse qui vient de se passer ; elle suspend le charme d’un moment délicieux ; elle efface de mon cœur les images qui l’intéressoient ; elle étouffe & amortit le sentiment dans lequel il se plaisoit ; ce n’est pas tout encore, & vous allez voir le comble de l’inintelligence ; cette action touchante n’a été qu’ébauchée ; l’Acte suivant doit la terminer & me porter les derniers coups ; or de cette Musique gaie & triviale, on passe subitement à une Ritournelle triste & lugubre : quel contraste choquant ! […] Furieuse, elle se saisit d’un dard égaré à la chasse, elle s’élance sur Tircis, & l’en frappe de plusieurs coups. […] Thémire désarmée, mais accablée de douleur, fait un effort pour s’approcher de Tircis ; elle embrasse ses genoux, & lui donne toutes les marques d’un repentir sincere ; celui-ci toujours tendre, toujours amant passionné semble cherir le coup qui va le priver de la lumiere.

104. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »

Quand je parle d’êtres fantastiques, on voit bien que ce n’est pas de Spectres, d’Ombres, et de Fantômes que j’entends parler : « toute l’Antiquité a cru ces prodiges, et notre religion a consacré ces coups extraordinaires de la Providence » ; je me sers des paroles de M. de Voltaire.

105. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VI. De l’origine des Bals masquez. » pp. 146-160

Les Parisiens, dit Mezeray, en voulurent un mal mortel au Duc d’Orleans, comme si c’eût été un coup prémédité, si bien qu’il n’osa paroître dans Paris de plusieurs jours.

106. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

Il fit disparaître l’Aigle en le touchant d’une flèche, et il abattit les Lions de deux coups de massue.

107. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

Mais, par les escaliers et par les corridors, voici que tout un essaim d’ombres charmantes tourbillonne et froufroute autour de nous… Lumineuses et impalpables, elles émergent de la nuit du passé, et s’en viennent, en planant à travers les années, des lieux que l’Opéra a habités depuis deux siècles, — du Jeu de Paume de la Bouteille, rue Mazarine, et du Jeu de Paume du Bel-Air, rue de Vaugirard, des deux salles du Palais-Royal et de l’hôtel de la rue Saint-Nicaise, des Tuileries et de la Porte-Saint-Martin, de la Montansier et de la place Louvois… Et, toutes, elles sollicitent l’aumône d’une plumée d’encre et d’un coup de chapeau, — d’un sourire et d’un souvenir ! […] mes pauvres filles, vous n’entendez rien à votre bonheur ; au métier que nous faisons, il est bien plus agréable de faire sa fortune sou à sou que tout d’un coup. » Mademoiselle Allard Son talent lui avait fait obtenir le privilège, jusqu’alors sans exemple, de composer elle-même ses entrées.

108. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-

A une heure du matin je dansais toujours, mais je me sentis tout à coup si exténuée que je dus m’arrêter.

109. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre II. Preuves contre les Danses, tirées des Saintes Ecritures. » pp. 11-22

Si on peut dire avec le Saint-Esprit, que les pas de ces sortes de personnes s’enfoncent jusqu’aux enfers , (en ce sens que, n’y tombant pas tout d’un coup, du moins ils y descendent comme insensiblement et par degrés,) combien doit-on craindre, en s’attachant à elles, de descendre avec elles dans les enfers où leurs pas les conduisent !

110. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »

On ne pourrait pas plus l’obliger à étendre ses expressions, qu’un langage qui d’un seul mot rendrait une phrase entière d’un autre ; de manière qu’on est tout étonné en composant des Ballets Pantomimes sur des plans judicieux et réfléchis, de voir comme l’Action se rétrécit, et nous entraîne tout d’un coup à la catastrophe.

111. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Ces deux manières d’étre étoient momentanées au point qu’après avoir été on ne peut pas plus aimable, plus enjoué, et plus spirituel il se taisoit, devenoit morne et pensif, avoit l’air de s’occuper des choses les plus graves et les plus tristes ; puis tout à coup il sortoit de cette situation, faisoit l’éloge, ou la critique de ce qu’on avoit dit pendant le sommeil de sa gaîté, et devenoit plus intéressant que jamais.

112. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134

Un éclair perce la nue et est suivi d’un coup de tonnère ; les nuages brillans qui enveloppaient le palais de Vénus, disparoissent et sont remplacés par l’Olympe : Jupiter y paroît dans toute sa gloire ; non seulement il veut être témoin de l’union d’un Dieu qui lui est cher, mais il veut encore donner l’immortalité à colle qui à su lui plaire et le fixer.

113. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

La Provence et le Languedoc n’ont point dégénéré de leur premier talent : on voit toujours régner dans ces provinces un air de gaieté qui les porte au chant et à la danse : un provençal menace son ennemi d’une chanson, comme un Italien menacerait le sien d’un coup de stylet ; chacun a ses armes. […] Lully donc, qui en adaptant le chant français déjà trouvé, à l’espèce de déclamation théâtrale qu’il a créée, a tout d’un coup saisi le vrai genre, n’a en général répandu l’expression que sur cette seule partie : ses symphonies, ses airs chantants de mouvement, ses ritournelles, ses chœurs, manquent en général de cette imitation, de cette espèce de vie que l’expression seule peut donner à la Musique. […] Le contre-sens et la lenteur de ce chœur sont d’autant plus insupportables, que le réveil est causé par un coup de tonnerre. 5°.

114. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Lorsque Gustave III, frappé d’un coup de poignard, se sentit mourir, il tendit sa main à l’acteur en lui disant : « Karsten, je ne vous entendrai plus chanter. » C’est à Stockholm, où Philippe Taglioni était attaché au théâtre de la cour, que naquit Marie, le 23 avril 1804. […] Du premier coup le succès fut décisif.

115. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Les bandits ayant pénétré dans le château, y mettent tout à feu et à sang ; on entend des cris, des coups de pistolets, le bruit des épées : tout cela offre un grand tableau à l’orchestre, et fait d’autant plus d’effet, que le compositeur dérobe au public, par cette adroite fourberie, l’action qui se passe, pique sa curiosité, augmente son inquiétude, accroit son intérêt ; son imagination travaille ; elle enfante et lui trace dans ce moment, des tableaux bien plus effrayans que ceux qui lui seroient offerts par la représentation réelle des objets qui lui sont ravis. […] L’Amour appéle Daphnis qui d’un coup d’aile est transporté aux pieds de Philis ; elle l’apperçoit et rougit ; le berger lui prend la main ; elle le repousse d’un bras mal assuré avec la fierté de l’innocence ; Daphnis enhardi par l’Amour, ne se rebute point ; Philis cède, sa fierté se change en pitié, et bientôt cette pitié devient tendresse.

116. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458

Sur les machines de théâtre Changement Changement, grande machine d’opéra, par le moyen de laquelle toute la décoration change dans le même moment, au coup de sifflet.

117. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Tout à coup, une dispute s’éleva entre le compositeur et le chef d’orchestre.

118. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

Les soirs de représentation, la danseuse doit arriver à l’Opéra sur le coup de huit heures.

119. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

Si une femme blanche, à la longue chevelure blonde, apparaissait tout d’un coup dans votre pays, parmi vos femmes noires, ne la prendrait-on pas pour un ange ?

120. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Apologie de la danse. » pp. 11-24

Que s’il y en a parmi ceux qui sont redeuables au ciel de ce bon heur qui se laissent porter au mespris d’vne chose qui peut empescher le mespris en bonne compagnie, ie les prie de considerer le traict d’vn de nos derniers Roys qui faisoit quelque fois admirer ses perfections dans vn bal auec autant d’auantage sur ses Courtisans, comme il sur passoit en iugement & en langue les mieux sensez & les plus eloquens de son Royaume, luy blasmant vn gentilhomme (au reste fort accompli) de n’auoir pas apris à danser, & luy demandant ce qu’il sçauoit faire, ie sçay bien, Sire, dict-il, donner en guerre vn coup de lance pour le seruice de vostre Majesté : Ie vous conseille donc (repliqua ce braue Prince) de vous armer d’vn froc en temps de paix, comme s’il eust voulu dire que les fureurs de la guerre cessees vn Caualier ne pouuoit s’occuper à vn plus noble exercice que celuy qui luy donne vne grande entree en la cognoissance de sa Cour & de son monde.

121. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Cette vérité, cet enthousiasme qui caractérise le grand acteur, et qui est l’âme des beaux arts, est si j’ose m’exprimer ainsi, l’image du coup électrique ; c’est un feu qui se communique avec rapidité, qui embrâse en un instant l’imagination des spectateurs, qui ébranle leur ame et qui ouvre leur cœur à la sensibilité.

122. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289

Cette vérité, cet enthousiasme qui caractérisent le grand Acteur & qui est l’ame des beaux Arts, est, si j’ose m’exprimer ainsi, l’image du coup électrique ; c’est un feu qui se communique avec rapidité, qui embrase dans un instant l’imagination des Spectateurs, qui ébranle leur ame, & qui force leur cœur à la sensibilité.

123. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Quatrième lettre. Flaminien d’Autremont à Melchior de Sainte-Fauste. » pp. 83-91

Mais il fut tué sur le coup en voulant sauter pour se mettre à la tête des chevaux emportés.

124. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

Un coup de vent a tout à coup enlevé le rideau, et je me suis trouvé en face d’un grand vieux manoir romantique perché sur un plateau de roches qui semblait émerger du vide, car les pentes abruptes restaient plongées dans un océan de nuées grises qui donnaient l’idée du chaos.

125. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Ecoutons l’auteur — déjà cité — des Petits Mémoires de l’Opéra, lequel semble avoir prodigué à cette physionomie originale toutes les cajoleries de sa plume : « Après ces brillants débuts, mademoiselle Duvernay disparut tout à coup du domicile maternel. […] C’est ce qui faisait dire à Perpignan : — Un coup de l’une de ces demi-lattes ne me déplairait pas du tout.

126. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

Une surprise subite vous arrête, vous éprouvez une émotion générale, vos regards comme absorbés restent dans une sorte d’immobilité, votre âme entière se rassemble sur une foule d’objets qui l’occupent à la fois ; mais bientôt rendue à son activité, elle parcourt les différentes parties du tout qui l’avait frappée, sa chaleur se communique à vos sens, vos yeux lui obéissent et la préviennent : un feu vif les anime ; vous apercevez, vous détaillez, vous comparez les attitudes, les contrastes, les coups de lumière, les traits des personnages, leurs passions, le choix de l’action représentée, l’adresse, la force, la hardiesse du pinceau ; et remarquez que votre attention, votre surprise, votre émotion, votre chaleur, seront dans cette circonstance plus ou moins vives, selon le différent degré de connaissances antérieures que vous aurez acquis, et le plus ou le moins de goût, de délicatesse, d’esprit, de sensibilité, de jugement, que vous aurez reçu de la nature.

127. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166

Cette différence étant si sensible, falloit-il beaucoup de pénétration pour l’apercevoir ; et, si l’on ne s’aveugloit pas volontairement, ne l’auroit-on pas tout d’un coup aperçue ?

128. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196

De cette marque de distinction et de cet arrangement naitroit à coup sur l’émulation (aliment précieux des arts) ; et la danse encouragée par cette récompense, quelque chimérique qu’elle puisse être, se placeroit d’un vol rapide à coté des autres.

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