/ 112
58. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24

Nulle vraisemblance dailleurs dans le tableau ; on avoit prêté aux nymphes le caractère et la fureur des Bacchantes qui déchirèrent Orphée ; Diane avoit moins l’éxpression d’une amante que d’une furie ; Endimion peu reconnoissant, et peu sensible à la scène qui se passoit en sa faveur, paroissoit moins tendre qu’indifférent : L’Amour n’étoit qu’un enfant craintif, que le bruit intimide, et que la peur fait fuir : tels sont les caractères manqués qui affoiblissoient le tableau, qui le privoient de son effet, et qui attestoient l’inéptie du compositeur.

59. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE III. » pp. 30-46

Nulle ressemblance d’ailleurs dans le Tableau ; on avoit prêté aux Nymphes le caractere & la fureur des Bacchantes qui déchirerent Orphée ; Diane avoit moins l’expression d’une amante que d’une Furie ; Endimion peu reconnoissant & peu sensible à la scene qui se passoit en sa faveur, paroissoit moins tendre qu’indifférent ; l’Amour n’étoit qu’un enfant craintif, que le bruit intimide & que la peur fait fuir : tels sont les caracteres manqués, qui affoiblissoient le Tableau, qui le privoient de son effet, & qui dégradoient le Compositeur.

60. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Les bandits ayant pénétré dans le château, y mettent tout à feu et à sang ; on entend des cris, des coups de pistolets, le bruit des épées : tout cela offre un grand tableau à l’orchestre, et fait d’autant plus d’effet, que le compositeur dérobe au public, par cette adroite fourberie, l’action qui se passe, pique sa curiosité, augmente son inquiétude, accroit son intérêt ; son imagination travaille ; elle enfante et lui trace dans ce moment, des tableaux bien plus effrayans que ceux qui lui seroient offerts par la représentation réelle des objets qui lui sont ravis. […] L’intérêt majestueux de l’honneur, les charmes ravissans du plaisir paroissent dans un parfait équilibre ; il voudroit les concilier, mais l’image d’un nouveau combat, la vue d’une action aussi magnanime qu’héroïque, l’éclat du triomphe, le bruit des timbales et des trompettes étouffent le son des flûtes et des chalumeaux : la Gloire va triompher ; un silence prépare sa victoire. […] Cette danse s’exécute dans les carrousels au bruit des instrumens militaires, et ce sont les Ecuyers qui lui ont donné le nom de ballet.

61. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Cette histoire fit grand bruit dans Paris, le Roi la sçut ; & sans la faveur, il eût envoyé à la Bastille les auteurs de cette indécence : ils s’excuserent néanmoins sur les régles du bal, pour ceux qui y vont incognito. […] Pendant le repas, des troupes de danseurs & de danseuses des Provinces voisines, qui étoient venus à Bayonne au bruit de la fête, y danserent à la maniere de leur pays : les Poitevins, avec la cornemuse ; les Provençaux, au son d’un tambourin que le Ménétrier bat de la main droite, & de la gauche s’en sert pour jouer du flageolet ; les Bourguignons & les Champenois, avec le petit hautbois & le tambourin ; les Bretons y danserent les Passepieds & les branles gais, au son des violons ; & les Biscayens, à la Moresque, avec le tambour de basque.

62. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36

L’expression noble et variée de ses sentimens divers, les transitions heureuses qui en résultèrent, la noblesse que Pylade répandit dans son action ; la multitude de tableaux variés et heureusement contrastés par les nuances graduées des passions par l’expression de la physionomie, des regards et des gestes, tout transporta le public, et au silence de l’admiration succéda bientôt le bruit éclatant des applaudissemens.

63. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106

Dire que les soldats Lacédémoniens alloient au combat en dansant est une erreur de mot ; il seroit plus juste de dire qu’ils y alloient en marchant au bruit d’une musique guerrière ; qu’ils régloient leurs pas au mouvement de la mesure et des airs ; qu il y en avoit la lents, de vifs et d’accélérés : chaque mesure de ces airs variés, fixoit le mouvement du pas des soldats ; car l’air qui indiquoit l’attaque n’étoit pas le même que celui qui commandoit la retraite : marcher en mesure n’est donc pas danser.

64. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63

Le tonnérre gronde, les éclairs percent la nue, les flots de la nier s’élèvent avec fracas, le ciel s’obscurcit, la terre tremble, un bruit souterrain se fait entendre ; la tombe s’ouvre, l’ombre de Lybas se lève, fait un geste menaçant, accépte le combat et descend de son tombeau.

65. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Le jugement de Pâris. Ballet héroïque. » pp. 171-182

L’instant du triomphe de Vénus est marqué par les heures ; le bruit du Timbre animent les Déesses ; leur colère s’exhale ; elles menaçent Paris de la plus cruelle vengeance et des plus grands malheurs.

66. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

Théophile Gautier et Ernest Reyer avaient écrit, pour Amalia Ferraris, l’un, le livret, et l’autre, la musique de Sacountala, et rien ne pouvait rendre la langueur d’amour, les ruissellements de perles, les bruits d’oiseaux, le lute délicat et barbare de ce poème en action, digne du roi Soudraka.

67. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Il est naturel de croire que le chant des oiseaux, les sons différents de la voix des animaux, les bruits divers excités dans l’air par les vents, l’agitation des feuilles des arbres, le murmure des eaux, servirent de modèle pour régler les différents tons de la voix. Les sons étaient dans l’homme : il entendit chanter ; il fut frappé par des bruits ; toutes ses sensations et son instinct le portèrent à l’imitation. […] On cherche dans les chœurs un bruit agréable et harmonieux qui charme et remplisse les oreilles : un beau chœur est le chef-d’œuvre d’un habile compositeur. […] Un concerto, une sonate, doivent peindre quelque chose, ou ne sont que du bruit, harmonieux, si l’on veut, mais sans vie.

68. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

Le murmure des eaux, le mugissement de la mer, le bruit des feuillages balancés et agités par le vent, le ramage varié des oiseaux, et leurs concerts harmonieux contribuèrent sans doute à la naissance de la mélodie ; ses chants délicieux eurent vraisemblablement la simplicité, et l’ingénuité de son enfance.

69. (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108

Marcheurs et marcheuses sont les figurants et les figurantes du ballet : ils ne disent pas pendant dix minutes « Allons, marchons, courons », en continuant de rester en place ; ils ne crient pas à tue-tête et avec accompagnement de cymbales et de trompettes, « Retirons-nous sans bruit » ; ils se contentent de faire les évolutions élémentaires, et ils forment tous les cortéges.

70. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Henry avait broché une stupide et plate histoire de pirates arabes, de jeunes filles enlevées, retenues prisonnières sur un navire au milieu d’affreux forbans et délivrées par d’autres navires au bruit d’une épouvantable canonnade. La première représentation approchait, lorsqu’un effroyable événement remplit d’horreur la France entière et couvrit le bruit qu’on essayait de faire autour du nouveau spectacle de l’Opéra. […] Le bruit de son succès se répandit vite.

71. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Une œuvre de sculpture avait fait quelque bruit à la fin de 1836. […] Lorsque, à la fin du spectacle, le bruit des ovations se fut un peu apaisé, Fanny s’avança près de la rampe et, les yeux pleins de larmes, prononça ces mots : « Nous prenons congé de vous le cœur accablé ; jamais, jamais nous ne vous oublierons. » Elles partirent, suivies d’unanimes regrets, auxquels se mêlait un sentiment de colère contre Paris, « l’heureux Paris, digne d’envie, disait l’Allgemeine Theaterzeitung, la cité orgueilleuse et avide, qui sait attirer à elle ce qu’il y a de grand, de beau, d’excellent, de n’importe quel pays, et qui, de temps en temps seulement, daigne envoyer au dehors ses favoris pour quelques semaines à peine126 ». […] « On a fait grand bruit, dit-il, de cette algarade dans les journaux : à lire ces récits circonstanciés et lamentables, on dirait que l’Opéra a été le théâtre d’une Saint-Barthélemy plus sanglante que l’autre ; on ne parle que de vieillards à cheveux blancs, de négociants estimables, d’hommes établis et ayant pignon sur rue, déchiquetés, roués, assommés, tigrés et pommelés comme des peaux de léopard, par cette ignoble claque ; les colonnes sont pleines de lettres écrites par les morts. […] Après avoir reconnu à Lucile Grahn toutes les qualités nécessaires pour faire une excellente sylphide et les avoir refusées toutes à Fanny, le journal disait : « Mlle Grahn n’a pas recours aux tours de force chorégraphiques, aux poses provocantes, à ces sourires agaçants, à ces tournoiements de toupies d’Allemagne dont le succès commence un peu à baisser. » Au mois de décembre, lorsque le bruit courut que Fanny se disposait à partir pour l’Amérique, la Gazette émit cette opinion : « Nous ne voulons pas établir d’inconvenante comparaison entre Mlles Elssler et Grahn, mais nous pouvons bien dire que, puisque Mlle Elssler doit quitter l’Opéra pour deux ans, Mlle Grahn la remplacera sans trop de désavantage. » De plus, ce journal blessait Fanny dans ses plus chères affections, en jugeant sa sœur avec cruauté.

72. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IV. De la Danse des Balets des Anciens & des Modernes, avec quelques descriptions des plus singulieres, & de l’origine de la danse Théâtrale. » pp. 70-111

Le premier acte représenta d’abord la grotte de Vulcain, d’où sortirent huit Amours si bien déguisez en Forgerons, qu’on ne les pouvoit reconnoître que par l’application qu’ils avoient à former des dards & des fléches, plûtôt que d’autres armes, quoiqu’ils eussent leurs bandeaux, qu’ils sembloient n’avoir retenus que pour se garentir de l’éclat du feu, du bruit des marteaux & des enclumes : ils firent une Entrée de Balet d’une composition très-ingénieuse. […] Les Dieux Marins & les Déesses Marines se pressent de la voir ; les Vents arriverent au bruit ; Eole qui craint les désordres qu’ils ont coutume de faire, les resserre dans leur caverne ; Castor & Pollux assurent qu’en faveur de cette naissance, la navigation sera désormais heureuse : des Capitaines de Navires, des Marchands & des Matelots se réjouissent à leur vûe ; les Zéphirs qui avoient quitté les autres vents pour porter sur terre cette heureuse nouvelle, en font la premiere part au Printems, aux jeux, aux ris, & tous ensemble se devouent à cette nouvelle Divinité.

73. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169

Dans ce moment un bruit éloigné de timbales et de trompettes se fait entendre, et jette Egisthe et Clytemnestre dans le plus grand effroi : Egisthe se relève avec autant de précipitation que de crainte. […] Dans ce moment, un bruit soudain frappe ses oreilles, et porte à son cœur déchiré un nouvel effroi ; il fuit et se dérobe à l’aide des colonnes.

74. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Il faut espérer que la raison reprendra un jour ses droits, et que honteux de nous être rendus tributaires de la folie, nous anoncerons à son empire, et que les arts fatigués du bruit de ses grelots, prêteront enfin l’oreille aux accens de la vérité et aux sages leçons de la nature.

75. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134

Un trait vif et brillant d’harmonie annonce l’Amour ; ce bruit éveille Psyché.

76. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

W… Le Courrier de New-York protesta contre ces bruits. […] Des bruits secs (ceci se passe à la Havane) accompagnent la pluie des roses et des camélias. […] D’une ville à l’autre la renommée grossissait le bruit de ses succès.

77. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Sa Majesté étant au commencement du quai de Gesvres, les boîtes et les canons de la ville firent une décharge, et le conduisirent à ce bruit jusque dans l’Hôtel-de-ville. […] La dépense y fut si grande, y compris les tournois, mascarades, présents, devises, musique, livrées, que le bruit était que le roi n’en serait pas quitte pour cent mille écus. […] Le bruit de l’artillerie, le son éclatant des trompettes, annoncèrent tout-à-coup un spectacle nouveau. […] Ils furent présentés à Madame la Dauphine, et le lendemain elle arriva à Bordeaux sur les trois heures et demie du soir, au bruit du canon de la ville et de celui des trois forts. […] Leurs cris, en effet, et leurs empressements à étaler et à faire accepter leurs marchandises, imitaient parfaitement, quoiqu’en beau, le tumulte, le bruit et l’espèce de confusion qu’on trouve dans les foires Saint-Germain et Saint-Laurent, dans les temps où elles sont belles.

78. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Sous le nom de la gitana, c’est la cachucha qu’elle a dansée, mais une cachucha « dépouillée de ce qu’elle a de brutal, de provocateur, de terre-à-terre, et transportée dans les régions de la danse et de la poésie. » Voici maintenant le grand grief : on en veut à Fanny d’avoir rempli le monde du bruit de ses succès américains ; on lui reproche d’avoir dansé pour des barbares et de s’être attardée au milieu de démonstrations puériles comme l’avait été la fameuse réception à bord du North Carolina, au lieu de persévérer dans l’effort vers la véritable beauté artistique : « Aussi, Mlle Elssler, que diable alliez-vous faire dans cette galère, dont les journaux américains ne se lassaient pas de parler, et en si beau style ? […] A ce moment le bruit courut que Fanny, réconciliée avec Léon Pillet, reparaîtrait bientôt sur la scène de l’Opéra. […] Signe particulier de leur enthousiasme : il n’allait pas sans copieuses libations, et le bruit des bouchons de champagne succédait au tonnerre des applaudissements.

79. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Un Anglais, qui demeurait à l’étage au-dessous, lui fit dire de ne pas se laisser arrêter dans son travail par la crainte que le bruit ne le réveillât. […] Le public perdit patience et fit du bruit.

80. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

J’ouvre encore un nouveau champ à la poésie en la délivrant des entraves qui restreignoient l’imagination et qui opposoient des barrières au génie ; la musique vocale et instrumentale ne sera plus gênée dans son exécution ; ses différents effets ne seront plus étouffés par un bruit sourd, confus et dissonnant ; les nuances et le clair-obscur qui donnent l’ame et la vie à cet art divin, et sans le quel il n’existe point d’effets, seront vivement senties ; elles prêteront une triple valeur à ses accords. […] Le machiniste enfin n’aura plus d’obstacles à combattre ni de difficultés à vaincre ; ce qui paroissoit impossible deviendra facile à opérer ; la manœuvre du théâtre s’exécutera sans bruit, sans confusion, sans désordre, et cette partie brillante et magnifique de la scène (malheureusement trop négligée) reparoîtra avec éclat, et se montrera sous les formes les plus enchanteresses et les plus multipliées.

81. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

enfin, un grand bruit qui se rapproche… Un groupe de messieurs passe en coup de vent, et sans s’occuper de qui que ce soit, s’engouffre dans le cadre d’une porte sur laquelle on lit : « Défense d’entrer. » Personne de nous ne sait plus que faire.

82. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Si le bruit de ce tonnerre ne réveille point de leur négligence tant de pères et de mères qui ne se mettent point en peine de l’ame et du salut de leurs enfans, ils ne sont pas seulement plongés dans un profond sommeil, mais ils sont encore enfoncés dans une profonde mort.

83. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71

un bruit incommode, un tapage fatiguant.

84. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VI. » pp. 78-109

Tel un Volcan, dont la tranquillité n’est qu’apparente, & dont le bruit sourd & confus n’annonce qu’un ravage prochain ; il mine & renverse ce qui lui résiste ; il se fraie des routes souterreines ; il perce leurs extrémités, il se fait jour enfin, & ses irruptions n’en sont alors que plus funestes & plus dangereuses.

85. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

« Terpsicore excitée, au bruit des instruments « Joint à des pas légers de justes mouvements. » Danchet.

86. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primitive Eglise, & des Payens, depuis son origine jusqu’à présent. » pp. 33-58

Il n’y a point de danse qui ait fait plus de bruit dans l’univers par rapport au culte de la Religion, que celle que firent les Israélites dans le désert, pour honorer le Veau d’or, ou l’idole qu’ils avoient faite des joyaux d’or du peuple, à l’exemple des Egyptiens qui adoroient l’idole ou le bœuf Apis, qui passoit chez ces peuples pour une Divinité : c’est ce qui a fait dire à S.

87. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

On pourrait le comparer à ces grands fleuves, qui ne paraissent à leur source que de faibles ruisseaux : ils coulent, serpentent, s’étendent ; et les torrents des montagnes, les rivières des plaines se mêlent à leur cours, grossissent leurs eaux, ne font qu’un seul tout avec elles : ce n’est plus alors un léger murmure, c’est un bruit imposant qu’ils excitent ; ils roulent majestueusement leurs flots dans le sein de l’océan, après avoir enrichi les terres heureuses qui en ont été arrosées.

88. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

Le triomphe de l’amour fit autant de bruit à Paris qu’il en avoit fait à la cour.

89. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

Dans l’instant les Eunuques appellés par le bruit entrent dans le Sérail ; ils voyent le combat engagé de façon à leur faire craindre de ne pouvoir rétablir la paix, et ils sortent précipitamment pour avertir le Sultan.

90. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434

Zaïde désarmée profite de l’instant où son ennemie a le bras arrêté, elle se jette sur le poignard que Zaïre porte à son côté pour s’en servir contre elle ; mais les Sultanes attentives à leur conservation parent le coup ; dans l’instant les Eunuques appellés par le bruit entrent dans le Serrail ; ils voient le combat engagé de façon à leur faire craindre de ne pouvoir rétablir la paix, & ils sortent précipitamment pour avertir le Sultan.

91. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »

Selon l’ancienne mythologie, les curètes et les corybantes qui étaient les ministres de la religion sous les premiers Titans, inventèrent cette danse : ils l’exécutaient au son des tambours, des fifres, des chalumeaux, et au bruit tumultueux des sonnettes, du cliquetis des lances, des épées, et des boucliers.

92. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

Les histoires de Louise Duvernay firent du bruit dans le Landerneau des coulisses.

93. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — LETTRE XII. » pp. 157-180

Le bruit désagréable et dissonnant qu’il produit, lorsque le préfet de la musique entre dans l’enthousiasme, et qu’il brise le pupitre, distrait l’oreille du spectateur, coupe l’harmonie, altère le chant des airs et s’oppose à toute impression.

94. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361

Le bruit désagréable & dissonant qu’il produit, lorsque le Préfet de la Musique entre dans l’enthousiasme, & qu’il brise le pupitre, distrait l’oreille du Spectateur, coupe l’harmonie, altere le chant des Airs, & s’oppose à toute impression.

95. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

Mademoiselle Grandi dont la galanterie fit grand bruit en son temps, désireuse de recevoir la visite du roi de Danemark, lors du voyage de ce prince à Paris, en 1768, lui fit remettre une copie en miniature de ses attraits dépouillés de toute espèce d’ornement, — merveille d’exécution et ressemblance garantie.

96. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

Par exemple, sa conversation ne fait pas beaucoup de bruit au foyer.

97. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Discours préliminaire. » pp. -

.° 27.) reconnoît dans ses confessions, que ses passions excitoient en lui un bruit qui l’empêchoit d’entendre la douce voix de la vérité.

98. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Fernand paroît et sans rien examiner ; il s’élance avec fureur sur Clitandre ; il lui saisit la main dans l’instant qu’il baise celle d’Inès et quelle fait des efforts pour s’en défendre ; et sur le champ il tire un poignard pour le frapper ; mais Inès pare le coup, et Béatrix attirée par le bruit couvre de son corps celui de son amant.

99. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Le François toujours pétulant & plus occupé de son amour que des inquiétudes d’Inès, se jette à ses genoux pour la presser de ne point oublier de parler à Béatrix ; Fernand paroît, & sans rien examiner, il s’élance avec fureur sur Clitandre ; il lui saisit la main dans l’instant qu’il baise celle d’Inès & qu’elle fait des efforts pour s’en défendre ; & sur le champ il tire un poignard pour le frapper ; mais Inès pare le coup, & Béatrix attirée par le bruit couvre de son corps celui de son amant.

100. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

En 1751 eurent lieu les débuts de mademoiselle Vestris et de son frère : ils firent peu de bruit ; vers le même temps, mademoiselle Camargo avait pris sa retraite avec une pension de 1,500 livres. […] L’Opéra hérissé de querelles, de cris, d’ivresse et de bruit ; l’Opéra tour à tour encombré et troublé ; l’Opéra, véritable œil-de-bœuf de publique dépravation, était tellement fréquenté par la cour et si peu habitué à la bourgeoisie, que la comtesse d’Egmont s’y montrait dans la loge de MM. les gentilshommes de la chambre, ne se doutant guère que le crédule bourgeois qu’elle avait abusé viendrait la trouver en cet endroit.

101. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Je pourrais sur mon pupitre Faire, en pitre, Le bruit traditionnel Et, commençant une autre ère, Ne plus traire Le Constitutionnel.

102. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

des couplets, jaillissent de temps en temps au-dessus de ce brouillard de bruit. — Ici l’on danse le zapateado, là les manchegas ; les Biscayens exécutent le zertzico, les Andalous el jaleo et las boleras ; chaque province cherche à faire prévaloir sa chorégraphie locale.

/ 112