C’est dans leurs compositions et dans leurs vastes conceptions qu’il faut chercher un style riche et pompeux.
Un nouvel abonné très riche, chauve, quinquagénaire et obèse, mourait d’envie de faire la connaissance de la jeune fille.
En revenant sur ses pas, il se trouvera dans l’enceinte de Lacédémone, et c’est là que le fond le plus riche l’attend.
La Scene françoise la plus riche de l’Europe en Drames de l’un & de l’autre genre, & la plus fertile en grands talents, a été forcée, en quelque façon, pour satisfaire au goût du Public, & se mettre à la mode, d’associer les Danses à ses Représentations, & d’étayer, pour ainsi dire, les chef-d’œuvres des plus illustres Poëtes, par des divertissements ou des Bambochades qui dégradoient la Noblesse & la Majesté de ce Théatre.
Chez la grisette, l’ouvrière ou la fille de concierge, l’indépendance ne peut s’acheter qu’au prix de leur vertu, elles ne sont pas assez riches pour imiter les filles dotées qui épousent la liberté en prenant un mari.
C’était très intéressant, sans doute, mais je songeais, à part moi, qu’une telle manie ne devait guère laisser de loisir à un homme, pourtant si riche, de faire du bien autour de lui.
La décoration réprésente un vaste emplacement, orné d’arbres entre les quels sont élevés des gradins, fermés par des balustrades couvertes et ornées de riches tapis.
Enfin, Chaillot et Passy seroient pour moi le nec plus ultra de mes idées ; ce riche amphithéâtre serviroit de fond à ce grand tableau.
Il y avait un dais au-dessus de ladite croisée du milieu, sans queue ni aigrette ; et au-dehors de cette croisée sur la place, était un autre dais très riche avec aigrette et queue. […] Au-devant de la cheminée, du côté de la chambre du Roi, était dressé un riche dais avec une queue, sur laquelle était le portrait du Roi. […] Ce bâtiment, quoique sans colonnes et sans pilastres, était aussi riche qu’élégant. […] Javilliers père, et la Mangot, en hollandais et hollandaise, occupaient cette riche boutique, qui avait pour inscription, Messager. […] Les tables, cachées par de riches rideaux, parurent tout-à-coup dans toutes les salles ; elles semblaient se multiplier, comme la multitude des plaisirs dont on avait joui dans la fête.
Je ne puis m’empêcher de rendre hommage au goût et à l’imagination du Marquis de Sourdéac Né riche, la méchanique fut le jeu de son enfance ; il appliqua une partie de cet art aux machines propres aux théâtres ; genre inconnu alors et qui tient du merveilleux ; genre, qui convient à l’opéra, puisque ce magnifique spectacle est celui des arts, et qu’ils doivent s’y montrer tous à la fois. […] Si l’on ajoute à tant de grandes choses l’augmentation considérable de la Bibliothèque Royale, le voyage de Tournefort au Levant, pour enrichir le jardin des plantes prèsqu’abandonné, et aujoud’hui le plus riche de l’univers, enfin le rétablissement de l’Ecole de Droit fermée alors depuis un siècle, on ne pourra se dispenser de regarder Colbert avec cette admiration qu’inspirent la vertu, les talens et le génie ; il fit tout pour la gloire du Roi, le bonheur du peuple, et l’illustration des sciences et des arts.
La décoration représente le vestibule du temple de Diane ; le sanctuaire en est séparé par un vaste portique fermé par un rideau d’étoffe riche ; lorsque ce rideau se tire, on découvre le sanctuaire qui est de forme circulaire ; on voit l’autel destiné au sacrifice : un peu plus loin et sur un plan plus élevé est la statue de Diane. […] On apporte la statue de Diane sur un riche Pavoi ; on lui rend hommage et on se livre à l’expression de la reconnoissance par des danses adaptées à cet heureux événement ; on transporte ensuite la statue sur le vaisseau ; Iphigénie, Ismène, Pylade, Oreste et les Prêtresses se rangent autour d’elle.
IX Ou être riche.
La décoration représente un vaste péristile superbement orné pour une fête ; les entre-colonnes forment des balustrades couvertes de riches étoffes ; une estrade est élevée sur un des côtés de la scène ; le fond du théâtre représente la mer ; le vaisseau de Lycomède est richement décoré ; d’autres vaisseaux de la flotte paroîssent dans l’éloignement.
Les classes cultivées, ou du moins les classes riches les dédaignaient. […] « Dimanche dernier, raconte le Morning Herald, deux chaloupes magnifiquement décorées et portant chacune huit rameurs attendaient au pied de Castle-Garden, et la foule assemblée se demandait avec curiosité à quel haut personnage elles étaient destinées, quand parut l’enchanteresse Fanny Elssler qui, légère comme l’Ariel de Prospero, s’élança en riant sur les riches coussins de la chaloupe qui était celle du capitaine commandant le North Carolina. […] A la Havane, elle s’acheta pour ses étrennes de janvier 1842 une calèche qui éclipsa les plus riches « volantes » ; aux visites du jour de l’an, dans tous les salons, on ne parla que de son attelage. […] « Leurs premiers droits existent, indubitablement, vis-à-vis de la profession à laquelle ils appartiennent, et qui compte parmi ses membres des personnes aussi estimables que riches, dont je suis fière de connaître un grand nombre, et qui, par leurs remarquables talents, élèveraient toute position dans laquelle elles pourraient se trouver placées.
Le Roi fit partager en trois la Galerie de Versailles, par deux balustrades de quatre pieds de hauteur ; la partie du milieu faisoit le centre du bal : il y avoit une esttrade de deux marches, couverte des plus beaux tapis des Gobelins, sur laquelle on rangea dans le fond, des fauteuils de velours cramoisi, garnis de grandes crépines d’or, pour placer les Rois de France & d’Angleterre, avec la Reine, Madame de Bourgogne, tous les Princes & les Princesses du Sang ; les trois autres côtez étoient bordez au premier rang, de fauteuils fort riches, pour placer les Ambassadeurs, les Princes, les Princesses Etrangeres, les Ducs, les Duchesses, & les autres grands Officiers de la Couronne ; d’autres rangs de chaises derriere ces fauteuils, pour les personnes de considération de la Cour & de la Ville ; à droite & à gauche du centre du bal, étoient des amphithéâtres pour placer les spectateurs. […] Le Roi avoit fait prier par billets tout ce qu’il y a de personnes les plus distinguées de l’un & de l’autre sexe, de la Cour & de la Ville, avec ordre de ne paroître au bal qu’en habits décens, des plus riches & des plus propres, pour rendre l’assemblée plus brillante ; desorte que les moindres habits d’hommes coutoient jusqu’à trois à quatre cens pistoles : les uns étoient de velours brodez d’or & d’argent, & doublez d’un brocard, qui coutoit jusqu’à cinquante écus l’aulne ; d’autres étoient vêtus de drap d’or ou d’argent.
Les gandins riches et pauvres, pour avoir le plaisir de regarder les daines passer ou pour les voir de prés, viennent chaque soir y consommer des liqueurs.
Peut-être est-ce le fond le plus riche que la Danse théâtrale, aidée du secours des machines, ait jamais eu, pour déployer tous les plus beaux ressorts de l’Art.
Saint Jean Chrysostôme répond que, sans courir au théâtre, nous trouverons la nature si riche en spectacles divertissans ; et que d’ailleurs la Religion, et même nos affaires domestiques, sont capables de nous fournir tant d’occupations oû l’esprit se peut relâcher, qu’il ne faut pas se tourmenter pour en chercher davantage : enfin, que le chrétien n’a pas tant besoin de plaisir, qu’il lui en faille procurer de si fréquens et avec un si grand appareil.
Soyez moins paresseux, parce que vous êtes trop riches ; ayez un Théâtre où soient représentées toutes les Pièces qu’on vous apporte ; attendez que le véritable Juge des productions de l’esprit les ait mises à leur place ; & convenez enfin que parce que vous avez une mémoire excellente, & l’art de faire valoir les vers des Auteurs, vous n’en êtes pas pour cela plus spirituels ni plus grands connaisseurs dans tout ce qui concerne la Poétique.
Tel est cependant, Monsieur, le genre dont le théâtre est en possession ; et il faut convenir que nous sommes riches en sujets de cette espèce.
Ce héros paroît sur un char traîné par les esclaves des différentes nations qu’il a vaincues ; ses compagnons charges des trophées de ses victoires et des riches dépouilles des vaincus, marchent à ses côtés.
La décoration représente le Cabinet le Danaüs : un grouppe de figures de marbre eu décore la fond ; une couchette, surmontée d’un riche baldaquin est placée à la gauche de la scène.
Tel est cependant, Monsieur, le genre dont le Théatre est en possession ; & il faut convenir que nous sommes riches en sujets de cette espece.
Don Cléofas Zambulo, écolier d’Alcala, jeune homme élégant et de fière tournure, noue, au bal du Grand-Opéra de Madrid, une triple intrigue avec la manola Paquita, la danseuse Florinde et la senora Dorotea, veuve jeune et riche, ce qui le met aux prises avec deux jaloux, don Gil et le capitaine Bellaspada. […] Il a plus de goût pour la riche veuve et pour la sémillante danseuse. […] Cette belle danseuse avait quitté le théâtre en plein succès pour épouser un riche banquier de Naples.
Les étrangers accoutumés à entendre des orchestres bien plus nombreux que les nôtres, bien plus variés en instrumens, et infiniment plus riches en musique savante et difficultueuse, ne peuvent s’accoutumer à ce bâton, sceptre de l’ignorance qui fut inventé pour conduire des talens naissans. […] Il en est de la danse comme de la musique, et des danseurs comme des musiciens : Notre art n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la musique l’est en notes ; mais nous avons des octaves, des rondes, des blanches, des noires, des croches, des doubles croches et des triples croches, des temps à compter et une mesure à suivre ; ce mélange d’un petit nombre de pas, et d’une petite quantité de notes offre une multitude d’enchainemens et de traits variés : Le goût et le génie trouvent toujours une source de nouveautés en arrangeant et en retournant cette petite portion de notes et de pas de mille sens et de mille manières différentes ; ce sont donc ces pas lents et soutenus, ces pas vifs, précipités, et ces temps plus ou moins ouverts, qui forment cette diversité continuelle.
Les Etrangers accoutumés à entendre des Orchestres bien plus nombreuses que les nôtres, bien plus variées en instruments & infiniment plus riches en Musique savante & difficultueuse, ne peuvent s’accoutumer à ce bâton, sceptre de l’ignorance qui fut inventé pour conduire des talents naissants ; ce hochet de la Musique au berceau, paroît inutile dans l’adolescence de cet Art. […] Il en est de la Danse, comme de la Musique, & des Danseurs comme des Musiciens ; notre Art n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la Musique l’est en notes ; mais nous avons des Octaves, des Rondes, des Blanches, des Noires, des Croches, des doubles Croches & des triples Croches ; des temps à compter & une mesure à suivre ; ce mêlange d’un petit nombre de pas & d’une petite quantité de notes offre une multitude d’enchaînements & de traits variés ; le goût & le génie trouvent toujours une source de nouveautés, en arrangeant & en retournant cette petite portion de notes & de pas de mille sens & de mille manieres différentes ; ce sont donc ces pas lents & soutenus, ces pas vifs & précipités, & ces temps plus ou moins ouverts qui forment cette diversité continuelle.
La scène est dans la nuit, un riche baldaquin couronne une couchette, sur la quelle Enée s’abandonne aux douceurs du sommeil.
Psyché endormie sur de riches carreaux, est environnée par les Graces ; les Nymphes, les Jeux, les Ris et les Plaisirs ; leurs mouvemens, leur action et leurs danses légères lui tracent les tableaux variés du plaisir et de la volupté.
Il nous communique, dans ses Mémoires, les réflexions qu’il se fit : « La révolution de Juillet, se disait-il, est le triomphe de la bourgeoisie ; cette bourgeoisie victorieuse tiendra à trôner, à s’amuser ; l’Opéra deviendra son Versailles, elle y accourra en foule prendre la place des grands seigneurs et de la cour exilés32. » Partant de ce principe que l’Opéra devait être un lieu de plaisir où la bourgeoisie riche, vaniteuse, avide de distractions mondaines se donnerait rendez-vous dans une atmosphère de luxe sous prétexte d’entendre de la musique, Véron s’efforça de parer de toutes les élégances et de toutes les splendeurs ce « Versailles » des nouvelles classes dirigeantes. […] Véron est depuis ce temps un homme riche.
De riches tapis sont drapés sur les balustrades des croisées et des deux amphithéâtres.
Comme, à cause des riches coloris du vêtement du haut mandarin, on en était venu à parler de moi et de mes danses colorées, mon amie dit à son voisin : — Vous ne connaissez sans doute pas Loïe Fuller ?
On m’a voulu riche et j’ai été sotte, je me suis laissé marier à un beau garçon excellent que j’aime bien, mais qui est studieux, baroque, sauvage et un tantinet extravagant.
Exemple : Un riche étranger avait envoyé à un petit sujet une voiture et deux chevaux.
*** La Taglioni était riche… Elle avait, au bord du lac de Côme, un palazzo, — un vrai palais, où Mignon eût dû se trouver heureuse, car c’est là que les citrons mûrissent et que l’orange, au globe d’or, luit dans le noir feuillage… Hé ! […] L’excellente créature se trompait : Sa chère fille se maria à un riche banquier… Et ce fut elle — Thérèse — qui s’unit — morganatiquement — à un frère du roi de Prusse.
« Il en est de la danse comme de la musique, et des danseurs comme des musiciens ; notre art n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la musique l’est en notes ; mais nous avons des octaves, des rondes, des blanches, des noires, des croches, des temps à compter, et une mesure à suivre ; ce mélange d’un petit nombre de pas et d’une petite quantité de notes, offre une multitude d’enchaînements et de traits variés ; le goût et le génie trouvent toujours une source de nouveautés en arrangeant et en retournant cette petite portion de notes et de pas de mille sens et de mille manières différentes ; ce sont donc ces pas lents et soutenus, ces pas vifs, précipités, et ces temps plus ou moins ouverts, qui forment cette diversité continuelle (c). » [NdE J.
La fête des Agapes ou festins de charité, fut encore instituée dans la primitive Eglise, en mémoire de la Cêne de Jesus-Christ avec ses Apôtres, avant sa mort, & pour cimenter l’alliance des Chrétiens convertis du Judaïsme, avec ceux qui venoient du Paganisme, les faire manger ensemble, & diminuer insensiblement par-là l’aversion qu’ils avoient eue les uns pour les autres : les riches en faisoient la dépense, & y convioient les pauvres ; quelques saints Docteurs les ont regardées comme les noces de l’Eglise.
Il seroit bien à désirer sans doute de pouvoir transmettre à la posterité, à l’aide de certains signes, les beautés fugitives de la déclamation, les charmes passagers d’une belle voix, les graces et les contours de la danse ; ces talens précieux sont éphémères ; ils ne vivent qu’un instant ; ils ressemblent à ces phénomènes brillants qui devancent le coucher du soleil, en étalant l’éclat des plus riches couleurs ; mais qui bientôt s’effacent et sont enveloppés sous de sombres voiles, de même la mort, cette nuit éternelle entraîne dans la tombe tous ces êtres rares, qui embellissoient les arts, qui en faisoient le plus bel ornement, et leurs noms, et leurs talons sont pour ainsi dire ensevelis avec eux.
Cependant, la munificence directoriale se complaisait à l’Opéra ; les muscadins et les merveilleux y affluaient ; les toilettes s’y remontrèrent, mais avec plus de prodigalité que de goût ; l’Opéra, auquel on ne peut pas contester le mérite d’avoir toujours bien réfléchi la physionomie de l’époque, ressemblait alors à un riche parvenu : il était comme la société qui garnissait ses loges et ses balcons. […] Le théâtre de la rue de Richelieu alarmait par son voisinage de la Bibliothèque royale ; on n’aimait pas à voir ce monument qui contient le plus riche et le plus précieux de tous les dépôts, face à face avec un édifice voué aux flammes, car telle est la destinée probable de ces salles d’Opéra. […] La riche galanterie s’en va peu à peu de l’Opéra ; l’amour prodigue, la passion magnifique, disparaissent chaque jour.
Les pauvres se servoient anciennement du même moyen pour se défendre contre l’oppression des riches, selon le témoignage du même Quintilien, parce que l’argent des riches pouvoit bien gagner les suffrages en particulier ; mais sitôt que la peinture du tort qui avoit été fait paroissoit devant toute l’assemblée, elle arrachoit la vérité du cœur des Juges en faveur des pauvres : la raison en est que la parole n’est que le signe de la chose, & que la Peinture qui représente plus vivement la réalité, ébranle & pénétre le cœur beaucoup plus fortement que le discours.
Ce paysage doit être riche et caractériser un site heureux, orné des trésors du printems.
Les femmes du sérail sont placées sur de riches sophas et sur des carreaux ; elles s’occupent à différens ouvrages en usage chez les Turcs.
Les femmes du Serrail sont placées sur de riches sofas & sur des carreaux ; elles s’occupent à différents ouvrages en usage chez les Turcs.
On dit même que quelques riches Américains, fanatiques de Mlle Fanny et qui l’ont accompagnée en Angleterre, sont en instance pour se faire naturaliser Français et pouvoir devenir… huissiers, dans le cas où Fanny Elssler reviendrait à Paris ! […] A son entrée en scène, elle fut submergée par une pluie de bouquets dont quelques-uns étaient garnis de riches dentelles ; l’un était enveloppé d’un large point de Bruxelles.
&c… Soyez vif et pressé dans vos narrations : Soyez riche et pompeux dans vos descriptions. […] J’aime mieux Arioste et ses fables comiques, Que ces auteurs toujours froids et mélancoliques La fable offre à l’esprit mille ballets divers : De la riche épopée interrogez les vers. […] Soyez vif et fertile en imitations11 : Soyez pompeux et riche en décorations.