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20. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre XII. De la Danse sacrée des Turcs »

Les Turcs en ont plusieurs de cette espèce ; mais la plus singulière est celle que les Dervis exécutent, pour célébrer la fête de Menelaüs [Mevlâna] leur Fondateur.

21. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre I. De la Danse profane »

Elle était comme une espèce de langage trouvé et convenu parmi les hommes, pour peindre ces deux sentiments.

22. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « Préface de l’auteur »

Ces pages ne constituent donc point un livre conçu et construit selon un plan préétabli ; c’est plutôt une espèce de journal de danse dont j’ai conservé la disposition chronologique et la libre ordonnance.

23. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre I. De l’utilité de la Théorie dans tous les Arts. »

Un Artiste entraîné par cette espèce d’instinct, que la Nature seule donne, et que rien ne supplée, franchit quelquefois, sans s’égarer, une carrière difficile qu’il lui aurait été impossible de bien mesurer ; tandis qu’un Philosophe, qui, le compas à la main, la décrit avec ordre, en fonde les principes, développe tous ses détours, manquerait d’haleine, sans doute, dès le premier pas, s’il se hasardait d’y courir.

24. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre V. Des Ballets Allégoriques »

Au Mariage de Madame Chrétienne de France avec le Duc de Savoie, on donna un spectacle de la première espèce.

25. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre III. De la Danse théâtrale des Romains »

Frappé de la vérité de la représentation, il laissa échapper, malgré lui, des marques d’étonnement fort extraordinaires ; mais, soit que l’orgueil lui fît trouver une espèce de honte dans l’admiration qu’il avait montrée, soit que naturellement jaloux et inquiet, il se trouvât blessé d’avoir été contraint de trouver bien une chose qu’il n’avait pas faite, il rejeta sur la Musique l’impression forte qu’il avait éprouvée. […] Elle plongeait quelquefois les Spectateurs dans une espèce de ravissement qui allait jusqu’à l’extase.

26. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XI. Des Actions Épisodiques en Danse »

Il aurait pu lui en substituer un autre, sans nuire à la marche théâtrale ; et on nomme épisodiques toutes les actions de cette espèce. […] Elle s’arrachait du Théâtre avec cette espèce de désespoir des âmes vives et tendres, qui ne s’exprime que par un excès d’accablement.

27. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre VIII. De la maniere de faire les bras avec les pas de Bourrée, ou Fleurets. » pp. 223-230

Il y a une autre espece de pas de Bourrée, qui se fait en place & en presence ; mais comme ce pas est ouvert d’abord, les bras imitent les pas : par exemple, vous prenez votre demi-coupé du pied droit à côté à la 2e. position, & comme vos deux bras sont ouverts, vous pliez les deux poignets en faisant un rond entier de haut en bas, je dis un rond entier, parce que les mains retournent en haut comme elles étoient ; mais au second pas que vous portez à côté, comme il est dit dans la maniere de le faire, en tirant l’autre pied derriere qui fait le troisiéme pas, vous pliez le même bras du pied que vous tirez derriere ; ce qui fait le contraste au pied qui se trouve devant. […] Mais quand vous le faites de côté, il est un peu different, en ce que si vous faites vôtre demi-coupé du pied droit en le croisant devant le gauche, c’est le bras gauche qui vient s’opposer, & s’étend tout aussi-tôt à ce second pas & au troisiéme, lorsque vous tirez le pied droit derriere, en vous jettant sur le gauche pour son quatriéme pas (ce qui fait une espece de pas tombé :) dans ce tems, les deux bras qui sont étendus se baissent un peu & se relevent ; ce qui finit l’action que les bras doivent observer dans tout le cours du pas.

28. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VII. Emploi de l’Archimime dans les funérailles des Romains »

Les hommes, indignes de ce nom, et nés pour le malheur de l’espèce humaine, pouvaient être retenus, par la crainte d’être un jour exposés sans ménagement à la haine publique, à la vengeance de leurs contemporains, au mépris de la postérité.

29. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIV. » pp. 134-149

On peut considérer ces muscles comme de vrais leviers de différentes espèces. […] On a un exemple de la première espèce de lévier, dans l’action par la quelle on s’élève sur la pointe du pied ; la puissance est alors appliquée au talon par les muscles extenseurs du pied, et la résistance est le poids du corps qui si ; trouve entre le talon où agit la puissance, et la pointe du pied où se trouve le point d’appui. La fléxion de la cuisse et de la jambe sur le tronc, fournit un exemple de la seconde espèce de leviers ; les fléchisseurs de la cuisse agissent alors entre le point d’appui, qui est en arrière, et le poids des membres qui forme la résistance en avant. […] Il y a donc des articulations de deux espèces, les unes avec mouvement, et les autres sans mouvement ; j’omettrai ces dernières comme absolument étrangères à mon sujet. Les articulations mobiles peuvent toutes se rapporter à quatre espèces de mouvemens, savoir : à celui de coulisse, à celui de genou, à celui de charnière et à celui de pivot.

30. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « A, son altesse royale. Monseigneur. le duc d'Orléans, petit-fils de France. » pp. -

L’Ouvrage s’est ressenti de son acceuil favorable, auquel j’ai certainement plus attribué le succès qu’il a eu dans le Public, qu’à tout autre mérite ; ce qui fera peut-être trouver extraordinaire à Votre Altesse Royale, qu’au lieu de me contenter de lui en venir témoigner mon humble reconnoissance, j’ose lui faire observer une espece d’engagement auquel Elle ne s’attendoit pas, & qu’elle a néanmoins pris en faveur de l’Histoire de la Danse, comme sœur de la Musique : c’est une cadette qui n’a pas besoin d’une protection moindre que celle que vous avez accordée à l’aînée, pour paroître avec agrément dans le monde.

31. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 mars. Pour le ballet français. Ballets russes ; ballets français. — Une variation de « Sylvia ». — « Fox-Péri ». — Juliette Péri. »

L’âme russe, polymorphe et fluide, s’incarne sous d’innombrables espèces, s’adapte à tous les moules. […] C’est, dans le pas des chasseresses, cette espèce de refrain plastique, répété par Mlle Zambelli sur une fanfare accompagnée d’un roulement de timbales ; quelques sauts de chat, brefs et fringants, suivis d’une pirouette.

32. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XI. » pp. 67-69

Un nommé Perronet, dessinateur parfaitement ignorant s’étoit chargé de la partie intéressante du costume ; mais privé de connoissances et dépourvu de toute espèce de goût, il ne sortit jamais du petit cercle que la routine lui traçoit.

33. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »

Cette espèce de déclamation n’est et ne doit être autre chose que l’expression en chant du sentiment qu’expriment les paroles. […] Cette espèce de voix est très rare ; on en donne mal à propos le nom à des organes plus volumineux et moins étendus que les premiers dessus ordinaires, parce qu’on ne sait quel nom leur donner. […] Cette espèce de voix est la plus ordinaire à l’homme ; on s’en sert peu cependant pour nos théâtres et pour notre musique latine. On croit en avoir aperçu la cause, 1° dans son étendue, moindre que celle de la haute-contre et de la basse-taille : 2° dans l’espèce de ressemblance qu’elle a avec elles. […] Avec cet artifice les femmes se sont soutenues au théâtre, dont elles auraient été bannies, et elles y disputent de talent et de succès avec ces espèces bizarres que l’inhumanité leur a donné pour rivales.

34. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458

(B) Char Char, machine d’opéra, espèce de trône qui sert pour la descente des dieux, des magiciens, des génies, etc. […] Mais pour le bien et le progrès de l’art, il faut qu’ils sachent encore les avantages que les connaissances de cette espèce peuvent leur procurer, et les inconvénients qu’ils ont à craindre, s’ils mettent le pied dans la carrière sans avoir pris la précaution de les acquérir. […] Une multitude de petites parties de cette espèce trop négligées, diminuent beaucoup le charme du spectacle ; mieux soignées, elles le rendraient infiniment plus agréable. […] On met sur la partie horizontale des espèces de lampions de fer blanc faits en forme de biscuits, et auxquels on donne ce nom  ; l’autre partie couvre ces lumières, et on l’oppose au public  ; en sorte que toute la lumière frappe la partie de la décoration où l’on veut porter un plus grand jour.

35. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre III. Objet de cet Ouvrage. »

Il y a une espèce d’hommes pour qui seuls, tous les Traités les plus Philosophiques seront toujours insuffisants.

36. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Preuves de la possibilité de la Danse en action »

L’Italie est en possession de ce genre ; et il n’est point d’action de cette espèce qu’on ne peigne sur ses Théâtres d’une manière, sinon parfaite, du moins satisfaisante.

37. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »

Les compositeurs de Ballets en ce genre s’occupent à représenter des intrigues amoureuses entre des Bergers, des Jardiniers, des Villageois, et des Ouvriers de toute espèce, ou bien des Danses Nationales, Provençales, Croates, Anglaises, Flamandes à leur façon. Quant aux Danseurs, ils ne se permettent pas les tours de force employés par les Grotesques ; ils se contentent de cabrioler coup sur coup, de multiplier les entrechats, les gambades, les battements sans rime ni raison, mais avec une espèce de justesse, et en gardant un peu plus la mesure. […] Si cette espèce de danse est mise en action par un compositeur éclairé, avec adresse et dans les règles : si la pantomime y est jointe avec art, avec expression, si la passion de l’amour, qui d’ordinaire en fait le fond, y est traitée avec feu, avec délicatesse, elle peut exciter dans les cœurs, surtout dans ceux des Jeunes personnes quelque émotion légère et momentanée, telle qu’on l’éprouve à la représentation d’une Scène d’Opéra et d’un Dénouement heureux de quelque Comédie, ou à la lecture de quelque Roman.

38. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IX. De la Musiqué Elémentaire attribuée aux Esprits Aëriens & aux Oracles de l’Antiquité. » pp. 195-211

L’on voit aussi dans les Annales de Nuremberg, qu’un certain jour qui est marqué, il passa dans cette grande Ville une espece de phantôme ou de grand homme, d’une figure prodigieuse, qui jouant du flageolet, parcourut toutes les rues, & tous les enfans qui l’entendirent, se mirent à le suivre comme par enchantement ; il en assembla jusqu’à 800 des deux séxes, & les conduisit hors de la Ville : ils se perdirent ensuite si absolument, que quelques diligences que purent faire les parens de ces enfans, l’on n’a jamais sçû ce qu’ils étoient devenus ; mais l’on a depuis trouvé au milieu de la Hongrie une Ville assez belle, dont les habitans ont le langage & toutes les manieres des Bourgeois de Nuremberg, mais fort différentes de celles des autres Hongrois ; ce qui fait présumer qu’ils proviennent de cet enlévement. […] Pline & Solin assurent qu’au mont Atlas on entendoit aussi des bruits d’instrumens, comme de tambours & de cimbales, qui sembloient former une espece de concert. […] Ils font aussi mention des chênes de la Forêt de Dodonne, qui rendoient des Oracles en musique ; ils disent que l’agitation de ces arbres causée par les vents, faisoit entendre une espece de mélodie : c’est pourquoi il étoit défendu d’en couper une seule branche, sur peine de la vie.

39. (1936) Philosophie de la danse

Et je crois observer que les espèces qui paraissent le plus rigoureusement construites et douées des instincts les plus spécialisés, comme les fourmis ou les abeilles, paraissent aussi les plus économes de leur temps. […] Remarquez qu’il ne sert de rien à notre organisme que nous méditions sur l’origine des choses, sur la mort ; et davantage, que les pensées de cet ordre si relevé seraient nuisibles plutôt, et même fatales à notre espèce. […] … » Mais la Danse, se dit-il, ce n’est après tout qu’une forme du Temps, ce n’est que la création d’une espèce de temps, ou d’un temps d’une espèce toute distincte et singulière. […] Mais c’est un fait aisé à observer que tous les mouvements automatiques qui correspondent à un état de l’être, et non à un but figuré et localisé, prennent un régime périodique ; l’homme qui marche prend un régime de cette espèce ; le distrait qui balance son pied ou qui tambourine sur les vitres ; l’homme en profonde réflexion qui se caresse le menton, etc.

40. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre II. Des moyens qui conduisent à la connaissance des Arts »

Des moyens qui conduisent à la connaissance des Arts Il y a une affinité réelle entre tous les Arts ; une espèce de chaîne les rapproche tous et les lie.

41. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VI. Des Ballets Moraux »

Sur un grand Nuage porté par les Vents, on vit l’Apparence vêtue de couleurs changeantes : son corps de jupe était parsemé de glaces de Miroir, elle avait des Ailes avec une grande queue de Paon, et paraissait comme accroupie sur une espèce de Nid, d’où sortirent en foule les Mensonges pernicieux, les Fraudes, les Mensonges agréables, les Flatteries, les Intrigues, les Mensonges Bouffons, les Plaisanteries, les jolis petits Contes.

42. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre X. » pp. 64-66

La salle étoit basse et étroite ; les loges, séparées symétriquement, l’étoient encore par des cloisons ; et des espèces de piliers en formoient le cadre extérieur ; de sorte que chacun se trouvoit claquemuré dans une petite boëte quarrée.

43. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XLII. Des Battemens de differentes façons. » pp. 190-193

On les prend quelquefois en sautant, dont on en voit un exemple dans l’Allemande au troisiéme couplet ; ce pas commence par une espece de contre-tems en sautant sur une jambe, & de suite la jambe qui est en l’air fait deux battemens, l’un devant, & l’autre derriere, & se porte à la quatriéme position derriere, & poser le corps dessus pour en faire autant de l’autre jambe ; on doit en faisant ce pas effacer le corps du même côte que vous faites les batemens ; c’est-à-dire, que si c’est de la jambe droite que vous faites les battemens, ce doit estre l’épaule droite que vous retirez en arriere.

44. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Derrière elle son père, une espèce de petit Polichinelle blême et crasseux, s’était fait une sorte de cache-nez du maigre châle de sa fille à laquelle il avait donné son propre vêtement pour la mieux préserver. […] Cela est roulé dans un grand manteau et porte une espèce de casquette, mais M. […] Fiori n’était pas mon père ; c’était un vieux danseur désormais sans emploi, vivant de quelques leçons qu’il donnait là où il en pouvait trouver, lorsque, passant dans la montagne où je gardais encore les chèvres à l’âge de dix ans, il me vit danser sur l’herbe avec mes compagnes une espèce de tarentelle. […] Je n’avais aucune espèce de notion sur la vie et sur le monde. […] Je n’eus aucun mal ; mais mon sauveur, ébranlé par l’effort qu’il avait dû faire en me recevant, avait perdu l’équilibre et il alla tomber à la renverse sur une espèce de treuil en fer qui manœuvrait les cordages.

45. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre VII. De la Danse sacrée des Juifs »

On voit d’ailleurs, dans les Descriptions qui nous restent des Temples de Jérusalem, de Garizim, et d’Alexandrie, qu’une partie de ces Edifices était formée en espèce de théâtre auquel les Juifs avaient donné le nom de Chœur.

46. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXIV. De la maniere de faire les bras du Menuet. » pp. 99-103

Pour les Demoiselles qui ne doivent point faire de bras dans le Menuet, que lorsqu’elles presentent les mains il suffit qu’au premier balancé elles effacent l’épaule droite, ce qui fait avancer la gauche, & forme une espece d’opposition au pied ; & fassent aussi une legere inclination de tête, & sur-tout sans affectation, cela donne une grace infinie à ce pas.

47. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXVI. Discours sur la Courante en general. » pp. 110-114

Après que l’on a fait les reverences qui se font ordinairement avant de danser ; & de même que je les ay representées ci-devant : en vous relevant de votre seconde reverence, vous laissez poser le corps sur le pied droit ; & vous portez le pied gauche à la quatriéme position, & posez le corps dessus en presentant la main à la Demoiselle & en faisant un tems de Courante : ensuite vous commencez le pas de courante, par un demi-jetté du pied gauche, & ensuite un coupé du pied droit, ce qui termine le pas de Courante (& fait voir la difference du pas au tems) & vous en recommencerez une autre du pied droit, en faisant un demi-jetté de ce pied & un coupé du gauche ; mais comme tous ces differens pas vous conduisent dans une figure reglée, qui forme une espece d’ovale longue, mais à ce dernier coupé, vous recommencez de faire un pas, marchez du pied gauche, & un tems de Courante ou pas grave du pied droit, & recontinuer les demi-jettez & les coupez ; ce qui se repete dans tout le courant de cette danse, & comme je n’entreprends pas de décrire les figures des danses, je laisse ce soin aux Maîtres de conduire leurs Ecoliers : de plus c’est que cette danse n’est plus en usage, non plus que les autres Courantes figurées de ce tems là, comme la Dauphine, la Duchesse, & la Bocanne, qui étoient de parfaitement belles danses, & que les personnes qui seront curieux de les sçavoir, pourront avoir recours à la Choregraphie.

48. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 24 mai. « Pétrouchka » et « Lâcheté » ou l’histoire vue par le ballet. »

Pétrouchka nous apparaît — sous les espèces d’un guignol grandeur nature — comme l’épanouissement suprême de l’ancien Saint-Pétersbourg, comme une vision nostalgique de la cité impériale, évoquée par Alexandre Benois, amoureux fervent d’un passé aboli.

49. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Pas sautés et usités dans les contredanses françaises, ou pots pourris, et utiles à d’autres danses »

Pas sautés et usités dans les contredanses françaises, ou pots pourris, et utiles à d’autres danses Il y a sept pas complets employés dans cette espèce de danse, qui sont : le contretemps en avant, le contretemps en arrière, le balancé, le chassé à droite, le chassé à gauche, le pas de rigaudon du pied droit et le pas de rigaudon du pied gauche.

50. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XII, la collection de m. groult » pp. 124-133

Car, voyez-vous, sa collection est la plus complète de son espèce, et pour lui, elle est sacrée. […] Pour moi, je n’éprouvais aucune espèce de respect, attendu que, à vrai dire, je n’étais pas plus avancée qu’avant.

51. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre III. Des Danses des Anciens dans les Fêtes des Particuliers »

Parmi ces derniers, une espèce de tyrannie avait pris naissance dans le sein de la liberté.

52. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 mars. Le cas des Sakharoff. »

J’ai longuement cherché à définir cette espèce de malaise, cette résistance intérieure que j’éprouve chaque fois qu’il s’agit de revoir les Sakharoff.

53. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96

Juvenal en parlant d’un écuyer tranchant fort éxpert, dit « qu’il découpoit les viandes en dansant. » On peut découper les viandes en gesticulant, et en mettant de la dextérité et de la bonne grace ; mais en dansant cela me paroit absurde ; cet auteur ajoute qu’il y a du mérite à découper un lièvre ou une poularde, avec un geste varié et adapté à chaque opération ; il y avoit à Rome, dit-il, des écoles particulières pour cette espèce de saltation. […] Voici, Monsieur, sur quoi se fonde mon incrédulité sur la perfection de cette espèce d’être.

54. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre II. Des Danses des Anciens dans les Fêtes publiques »

Se montrer sans cette marque distinctive de la Fête, aurait paru une sorte d’infamie : les Sénateurs mettaient une espèce d’honneur à en avoir les premiers.

55. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre V. Honneurs et Privilèges accordés à la Danse »

Elle inspire aux uns une défiance continuelle pour tout ce qui passe leur niveau, et aux autres une douce sympathie pour tout ce qui s’élève au-dessus de l’espèce commune.

56. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 4 décembre. Grands mots, petites danses. »

Dans la même salle, Mlle Isabel d’Etchessary a présenté la Danse polyrythmique qui est aussi une « danse sans musique » et qui s’énonce sous les espèces de « chœurs du silence » autrement dit de « poèmes chorégraphiques ».

57. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Question d’un homme de lettres sur la musique. » pp. 4-7

En France, le chant proprement dit, la symphonie, la partie dramatique, la partie concertante, tous les genres et toutes les espèces y sont également étudiées et procurent une gloire égale à tous ceux qui y excellent.

58. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXIX. Des Coupez de differentes manieres. » pp. 133-138

Il se fait une autre espece de coupé que l’on nomme glissade, mais elle ne se pratique que pour aller de côté & sur une même ligne, soit à droit, soit à gauche : par exemple, si vous voulez faire des glissades en allant du côté droit, il faut plier sur le pied gauche, pour faire votre demi-coupé du pied droit en le portant à côté à la deuxiéme position, & en vous élevant dessus vous tirez le pied gauche du même tems derriere jusqu’à la troisiéme position, en laissant poser le corps dessus pour en reprendre un autre de suite du droit : parce qu’ordinairement on en fait trois de suite, quoiqu’il n’en entre que deux dans une mesure, c’est pourquoi on doit les faire de suite, afin que par cette liaison les mouvemens se succedent l’un à l’autre.

59. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse moderne »

Dans cette espèce de branle, chacun mène la danse à son tour, et se met après à la queue. […] ) ancienne espèce de danse dont l’air est lent, et se note ordinairement en triple de blanches avec deux reprises. […] Les sons ont fait naître le chant, et sont par conséquent la cause première de toutes les espèces de Musique possibles.

60. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre troisième. Étude du corps » pp. 52-56

Quelquefois aussi le public, par de trop complaisants applaudissements, ou par défaut de connaissances et de goût, augmente la tourbe de cette espèce de sauteurs, qui se persuade avoir atteint le but de l’art, parce « Que le vulgaire s’extasie « Aux tours de force, aux entrechats !

61. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Poste-face, Post-scriptum , ou. Réflexions sur l’incertitude des jugemens en matière de Littérature. » pp. 38-48

Ne peut-il pas arriver, me répliquera-t-on, que tel homme qui s’arroge le droit de prononcer définitivement, réunisse toutes les connaissances répandues parmi l’espèce humaine, ou possède ce tact fin, cette délicatesse de goût, qui devient l’interprète du goût universel, dont il est comme émané ; car qu’est-ce que la saine critique, si ce n’est le sentiment intime de ce qui peut généralement nous plaîre ; sentiment acquis par l’étude ou par l’heureuse conformation des organes ? […] Comme j’étais loin de m’y attendre, & que j’étais au contraire fortement persuadé qu’elle serait accueillie avec transport, j’ai écrit mon espèce de préface & ma Lettre à M.

62. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64

Tel est cependant, Monsieur, le genre dont le théâtre est en possession ; et il faut convenir que nous sommes riches en sujets de cette espèce. […] Ses sons foibles et inarticulés avoient besoin d’être soutenus par la musique et d’être expliqués par la poësie, ce qui équivaut sans doute à l’espèce de héraut d’armes du théâtre, au crieur public dont je viens de vous parler.

63. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre III. Obstacles au Progrès de la Danse »

Obstacles au Progrès de la Danse Les gens à talents forment, dans les Arts, des espèces de Républiques différentes entre elles par des usages particuliers, et toutes ressemblantes par un fanatisme d’indépendance, que des caprices successifs entretiennent, et que la raison n’est guères capable de refroidir.

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