Un bouquet, un rateau, une cage, une vielle, ou une guitarre ; voilà à peu près ce qui fournit l’intrigue de nos superbes ballets ; voilà les sujets grands et vastes qui naissent de l’imagination de nos compositeurs.
Les Nôces sont l’exposition du sujet ; la pomme jettée par la Discorde au milieu de l’assemblée, en forma le nœud ; et le choix du Berger en offre le dénouement Je ne puis m’empêcher de dire que tous les ornemens postiches, inutiles et iucohérens dont on farci ce ballet, ont absolument étouffé l’impression qu’il devoit produire ; que la danse quelqu agréable et quelque magnifique qu’elle soit, ne peut être regardée que comme accessoire, et que c’est un grand art de savoir la placer à propos, et d’éviter de s’en servir, lorsqu’elle peut être nuisible à l’action et à l’intérêt que peut faire naître la pantomime(1).
Fort attention, née pour sa mère, qui n’était pas drôle tous les jours.
(S) On ne connaît guère les auteurs des paroles de nos chansons françaises : ce sont des morceaux peu réfléchis, sortis de plusieurs mains, et que pour la plupart le plaisir du moment a fait naître : les musiciens qui en ont fait les airs sont plus connus, parce qu’ils en ont laissé des recueils complets ; tels sont les livres de Lambert, de Dubousset, etc. […] Les exécutants qui lui auraient été nécessaires, s’il l’avait été plus, étaient encore loin de naître. […] Mais l’exécution de la partie instrumentale et du chant devait s’étendre dans la suite aussi loin que pouvait aller l’art lui-même ; et cet art susceptible de combinaisons à l’infini, ne faisait alors que de naître. […] Celle que suggère une âme sensible, toute la force qui naît de l’action théâtrale, la grâce que répandent sur les paroles les inflexions d’un bel organe, l’impression que doit produire un geste noble, naturel, et toujours d’accord avec le chant.
tel enfant, né pour plaire, devient maussade et ennuyeux. […] que tous les personnages du ballet dansent, et on les fait danser : de cet abus naissent les prétentions ridicules. […] d’où naîtra l’illusion ?
D’où vient enfin ont-elles l’Art de dérober la peine, de cacher le travail du corps & les impressions désagréables, en substituant à la grimace convulsive qui naît des efforts la finesse de l’expression la plus délicate & la plus rendre ? […] Préville n’a pas pris les rôles de Rois, c’est que le caractere plaisant & enjoué de sa figure auroit fait rire au lieu d’en imposer ; & s’il excelle dans son emploi, c’est qu’il a su le choisir comme celui qui lui convenoit le mieux, & pour lequel il étoit né. […] Le Public peut-il les voir naître, s’appercevoir de leurs progrès & suivre le Danseur dans tous ses mouvements ?
… Voici précisément, — comme si de ta bouche créatrice, naissaient l’abeille, et l’abeille, et l’abeille, — voici le chœur ailé des illustres danseuses ! […] … Il naît de ce glissant regard qui entraîne invinciblement la tête aux douces narines vers l’épaule bien éclairée… Et la belle fibre tout entière de son corps net et musculeux, de la nuque jusqu’au talon, se prononce et se tord progressivement ; et le tout frémit… Elle dessine avec lenteur l’enfantement d’un bond… Elle nous défend de respirer jusqu’à l’instant qu’elle jaillisse, répondant par un acte brusque à l’éclat attendu et inattendu des déchirantes cymbales ! […] Il faut donc que la danse enfante par la subtilité des traits, par la divinité des élans, par la délicatesse des pointes stationnaires, cette créature universelle qui n’a point de corps ni de visage, mais qui a des dons, et des jours, et des destinées, mais qui a une vie et une mort ; et qui n’est même que vie et que mort, car le désir une fois né ne connaît pas le sommeil ni aucune trêve.
Un bouquet, un rateau, une cage, une vielle, ou une guittare ; voilà à peu près ce qui fournit l’intrigue de nos superbes Ballets ; voilà les sujets grands & vastes qui naissent des efforts de l’imagination de nos Compositeurs.
Jean-Antoine Baïf, né à Venise, pendant que son père y était ambassadeur, fut le premier parmi les Français qui tenta l’accord de la poésie française avec la musique.
Le premier, qui était né en Cilicie, imagina de représenter par le seul secours de la danse, des actions fortes et pathétiques. Le second, né à Alexandrie, se chargea de la représentation des actions gaies, vives et badines.
Ainsi la danse de l’Eglise, susceptible comme toutes les meilleures institutions, des abus qui naissent toujours de la faiblesse et de la bizarrerie des hommes, dégénéra après les premiers temps de zèle en des pratiques dangereuses qui alarmèrent la piété des papes et des évêques : de-là les constitutions et les décrets qui ont frappé d’anathème les danses baladoires [voir Baladoire] celles des brandons. voir [Brandons]. […] Les hommes indignes de ce nom, et nés pour le malheur de l’espèce humaine, pouvaient être retenus par la crainte d’être un jour exposés sans ménagement à la haine publique, à la vengeance de leurs contemporains, au mépris de la postérité.
Un archevêque naquit de ces relations intimes. […] Mademoiselle Guimard Marie-Madeleine Guimard naquit, à Paris, le 20 octobre 1743.
Le pays, que l’on découvre me rappelle l’Angleterre ; car, vous voyez, par ces croisées, quand je regarde au loin, je peux encore me croire dans le cher pays qui m’a vue naître.
Ne demeurez point au milieu des femmes ; car comme le ver s’engendre dans les vêtemens, ainsi l’iniquité de l’homme vient de la femme ; c’est-à-dire comme le ver se forme dans les vêtemens, sans qu’on s’en aperçoive, que, lorsqu’il n’est plus temps d’y remédier, ainsi le mal spirituel qui naît des conversations trop fréquentes et trop familières avec les personnes d’un autre sexe, est un mal qui ne s’aperçoit pas d’abord, parce qu’il a gagné insensiblement le cœur, passant des yeux dans les pensées et les désirs, et trop souvent des désirs dans les actions.
Mais on entre en mariage pour les éteindre… Et il n’y a pas de doute que ce n’aient été les pratiques du diable d’introduire là les danses, afin que l’ordonnance de Dieu fût violée, la sanctification du mariage changée en souillure et en malédiction, et qu’on vît naître d’une chose bonne, toutes sortes de maux… Il faut que toutes ces méchantes coutumes disparoissent ensemble du milieu de nous, et que nous rendions l’institution de Dieu sainte en son entier, de peur qu’il ne se courrouce, et que ce qu’il nous avoit donné pour remède, il ne le convertisse lui-même en punition, comme il n’arrive que trop souvent en de pareilles fautes… Jésus-Christ assista aux noces à Cana avec ses disciples : il sera aux nôtres avec toute l’abondance de ses grâces, si nous voulons ; mais qu’il nous souvienne toujours de la sentence de saint Jean Chrysostôme : Là où sont les menétriers et les danses, Jésus-Christ n’y est point.
Il y en a peu d’henreux, et en général ils gâtent bien plus le sujet qu’ils ne l’embellissent ; ou peut se les permettre dans quelques petits ballets puisés dans la fable ; encore faut-il qu’ils ayent l’air de naître du fond du sujet, qu’ils se lient étroitement et de telle manière qu’on ne puisse les retrancher sans affaiblir l’intérêt ; mais ces épisodes doivent être entièrement bannis des sujets historiques.
Il naît de là une question très difficile à résoudre.
En effet, que de désordres et de scandales peuvent naître de ce changement d’habits de son sexe !
On pense assez communément qu’un homme gros et trapu doit être lourd : ce principe est vrai quant au poids réel du corps, mais il est faux en ce qui concerne la danse ; car la légèreté ne naît que de la force des muscles.
Guidé par l’honneur, embrasé de l’amour de la patrie, il les conjure d’en être les défenseurs ; et leur recommande cette fermeté et ce courage héroïque, appanage des âmes bien nées.
On pense assez communément qu’un homme gros & trapu doit être lourd ; ce principe est vrai quant au poids réel du corps, mais il est faux en ce qui concerne la Danse, car la légéreté ne naît que de la force des muscles.
La Lorette avec aïeux est née artiste, elle donne des leçons de piano à cinquante centimes le cachet. […] Quelquefois, la Lorette prend le nom de la ville où elle est née, et vous recevez au carnaval des lettres d’invitation aux bals, signées madame de Toulouse, madame de Bourges, madame d’Amboise ; d’autres se baptisent près d’une cour, ou d’un trou artésien et se font appeler madame de Lacour ou madame Dupuis, d’autres adoptent le nom de leur paroisse et deviennent madame de Saint-Roch ou mademoiselle de Saint-Sulpice. […] Monsieur Gabriel Delessert est le magistrat le plus curieux de France et de la banlieue ; il faut qu’il sache le nom réel de ceux qui n’ont pas d’édredon patrimonial, il faut qu’il sonde les mystères de leur âge et qu’il remonte le tracé de la vie nomade pas à pas jusqu’au village ou à la mansarde qui a vu naître d’être que la fortune a voué à la maison meublée. […] Quand la Lorette a obtenu la permission si désirée, on dirait qu’elle a eu en même temps le privilége de la transformation ; elle change de sexe, on croirait qu’elle a porté chapeau toute sa vie et qu’elle est née avec des bottes : elle fait la roue avec sa canne, arrête les passants qui fument et allume son cigare au leur ; quelquefois même elle prend le meilleur des deux et s’esquive.
Ce travail avait été exécuté par Mlle Félicie de Fauveau, une femme sculpteur, née à Florence de parents français, fort connue à Paris dans le monde des arts, dans les cénacles romantiques, et aussi dans les milieux politiques. […] De ce mariage naquit une fille, Fanny, que les intimes nommaient l’« Enkeline » et qui fut l’enfant gâté de sa grand-mère155. […] De ce mariage sont nées deux filles.
Que de belles idées doivent naître d’une imagination échauffée par la poésie et guidée par l’instruction, et de la verve d’un peintre à qui le premier dessein est donné par une main sûre qui a su en écarter tous les inconvénients, et qui en indique tous les effets ?
Claretie est très flatteur, — mais il fallait bien que je citasse ce passage puisque c’est de là qu’est né le présent livre.
Est-ce là ce qu’il est venu nous apprendre quand il est né dans le monde, revêtu d’une chair comme la nòtre ?
Chaque Américain pense, sans toutefois s’absorber dans des réflexions profondes à ce sujet, que tout le monde, dans quelque partie de l’univers qu’il soit né, aurait préféré venir au monde en Amérique.
Pour les autres dont ie parlois en suitte, ie proteste que leurs considerations, (quoy que plus desaduantageuses) sont trop legeres pour me faire perdre l’enuie de m’aquiter de ce que ie pense deuoir au bien d’vne noblesse bien née, qui sçait comme moy qu’on ne manque point de rencontrer des esprits qui choisiront plustost l’escart de quelques sinistres opinions, que le grand chemin d’vne verité toute battuë ?
Il est né avec nous, ou il ne l’est pas : s’il l’est, il se manifestera de lui-même ; s’il ne l’est pas, le Danseur sera toujours médiocre.
Sous quelle étoile bienfaisante suis-je donc né ?
Si Préville n’a pas pris les rôles de Rois, c’est que le caractère plaisant et enjoué de sa figure auroit fait rire au lieu d’en imposer ; et s’il excelle dans son emploi, c’est qu’il a su le choisir comme celui qui lui convenoit le mieux, et pour le quel il étoit né. […] le public peut-il les voir naître, s’appercevoir de leurs progrès et suivre le danseur dans tous ses mouvemens ?
* * * Salvatore Viganò naquit à Naples le 25 mars 1769 au hasard d’une tournée qui avait conduit ses parents en cette ville5. […] Des étincelles du feu naissaient de petits amours qui en un instant jaillissaient de partout et semblaient comme des oiseaux peupler les branches des arbres.
Elle était née à Toulouse, en 1777, d’un père italien qui avait joué la comédie. […] Encore qu’elle soit née dans une loge — pas de théâtre.
Elle y était rentrée mourante, menacée de ne plus revoir la gaîté des boulevards, le luxe des magasins, l’élégance des équipages, le sourire que sa beauté faisait naître sur le visage des passants. […] Les Parisiens, nés frondeurs, vengèrent la danseuse de la morgue du prince. […] Son mauvais destin voulut qu’elle s’y retrouvât encore une fois aux prises avec Marie Taglioni et que de cette rencontre naquissent de graves froissements.
Ce charme qui naît de l’harmonie des mouvements de la musique et des mouvements du danseur, enchaîne ceux même qui ont l’oreille la plus ingrate et la moins susceptible de l’impression de la musique.
« Les désagrémens attachés aux arts de l’esprit, n’affaibliront point l’amour que j’ai pour eux, & qui est né avec moi ».
Elle pourroit cependant acquérir un dégré d’utilité, et je me propose de vous en entretenir, après vous avoir fait part d’un projet né de quelques réflexions sur l’académie de danse, dont l’établissement n’a eu vraisemblablement d’autre objet, que celui de parer à la décadence de notre art et d’en hâter les progrès.
Elle pourroit cependant acquérir un degré d’utilité & je me propose de vous le prouver, après vous avoir fait part d’un projet né de quelques réflexions sur l’Académie de Danse, dont l’établissement n’a eu vraisemblablement d’autre objet que celui de parer à la décadence de notre Art & d’en hâter les progrès.
Dans ce ménage à trois naquirent trois enfants, dont deux filles.
Perrot vient d’emprunter à Lamotte-Fouqué, écrivain allemand né de parents français, imagination rêveuse, profondément assimilée aux traditions du moyen âge.
Un fait bien simple et qui détruit l’illusion de l’auteur, c’est qu’il faut deux et trois années d’étude pour dresser une bonne figurante, et six ou sept années d’un exercice semblable pour former une première danseuse, née dailleurs avec des dispositions : on ne peut donc en quatre mois faire ce qui exige un nombre d’années considérable.
Dans sa surprise elle hésite et ne sait si elle doit rester, ou fuir ; un charme enchanteur la relient ; elle considère avec admiration et avec plaisir l’enfant dangereux ; il est le plus beau et le plus touchant qu’elle ait vu jusqu’alors ; ses cheveux bouclés dont l’ambroisie s’exhale, les ailes dorées qui couvrent ses épaules d’albâtre, son petit arc, ses flèches, son carquois, tout attache ses regards, fixe son attention ; et la sensibilité succède bientôt à1’admiration ; elle serre tendrement dans ses bras l’aimable enfant et elle se sent animée par un sentiment qui lui est inconnu ; elle ne veut plus enfin quitter l’Amour, et la crainte qu’elle a, que cette espèce d’oiseau charmant ne lui échappe, lui fait naître l’idée de lui couper les aîles.
Il en naîtra quelques idées, et c’est là précisément ce qu’il cherche, c’est son vice et son jouet.