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98. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre II. » pp. 9-16

  Diane et Actéon, Diane et Endimion, Apollon et Daphné, Titon et l’Aurore, Acis et Galathée, ainsi que tous les sujets de cette espèce, ne peuvent fournir à l’intrigue d’un ballet en action, sans le secours d’un génie vraiment poëtique.

99. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Pyrrhus et Polixène. Ballet tragique. » pp. 205-214

Il est traîné par les officiers captifs ; les dames Troyennes y sont enchaînées, et elles expriment ce que la douleur et le désespoir ont de plus affreux ; ce char pompeux se démembre par une volte ; chaque morceau qui s’en sépare, compose un trophée, et il n’en reste qu’une espèce de trône élevé, sur le quel Pyrrhus est assis ; les vaincus se prosternent à ses pieds ; ils forment avec leurs boucliers des dégrès par les quels Pyrrhus descend.

100. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre iv. sur le même sujet. » pp. 129-136

Hé bien, on le lui montrera, en faisant ce qui n’a jamais été fait dans une ville où les ressources sont immenses en ouvriers et en artistes de toute espèce.

101. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — L’épouse persanne. Ballet héroï-pantomime. » pp. 197-206

Une marche triomphale composée des troupes et des grands Officiers de la Couronne, des Eunuques, des Bostangis, des Muets, des Nains, précède la nouvelle épouse : elle est dans une espèce de chaise à porteurs de la plus grande richesse.

102. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE II. » pp. 15-29

Diane & Acteon, Diane & Endimion, Apollon & Daphné, Titon & l’Aurore, Acis & Galathée, ainsi que quantité de Sujets de cette espece, ne peuvent fournir à l’intrigue d’un Ballet en action, sans le secours d’un génie vraiment poétique.

103. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

Le ballet romantique lui apparut sous ses deux espèces, personnifiées par la Taglioni et Fanny jusqu’au jour où Carlotta Grisi vint réaliser l’équilibre, la synthèse suprême. […] « Vous peindre cette danse », avoue Théophile Gautier après avoir décrit avec verve le costume de Fanny, « est une chose impossible : c’est une précision rythmique mêlée d’un abandon charmant, une prestesse nerveuse et sautillante dont on ne peut se faire une idée ; le babil métallique des éperons, espèce de castagnettes talonnières, accentue nettement chaque pas et donne à la danse un caractère de vivacité joyeuse tout à fait irrésistible ! 

104. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Dans sa surprise elle hésite et ne sait si elle doit rester, ou fuir ; un charme enchanteur la relient ; elle considère avec admiration et avec plaisir l’enfant dangereux ; il est le plus beau et le plus touchant qu’elle ait vu jusqu’alors ; ses cheveux bouclés dont l’ambroisie s’exhale, les ailes dorées qui couvrent ses épaules d’albâtre, son petit arc, ses flèches, son carquois, tout attache ses regards, fixe son attention ; et la sensibilité succède bientôt à1’admiration ; elle serre tendrement dans ses bras l’aimable enfant et elle se sent animée par un sentiment qui lui est inconnu ; elle ne veut plus enfin quitter l’Amour, et la crainte qu’elle a, que cette espèce d’oiseau charmant ne lui échappe, lui fait naître l’idée de lui couper les aîles. […] L’allégresse règne parmi les compagnons du vainqueur, ils dansent autour de Daphnis ; ils le couronnent et le conduisent en triomphe, sous une espèce de baldaquin de fleurs.

105. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17

Si je formais une école de Danse, je mettrais de suite en pratique ce moyen que j’ai imaginé, que je crois essentiellement utile, et que tout professeur, sans être obligé de savoir dessiner, peut employer, c’est-à-dire, que je formerais pour les élèves une espèce d’abécédaire composé de lignes droites, pour toutes les positions de leurs membres, donnant à ces lignes et à leurs combinaisons respectives, les dénominations adoptées par les géomètres, savoir de perpendiculaires, d’horizontales, d’obliques, d’angles droits, aigus, obtus, etc.

106. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre V. » pp. 32-39

Le ballet est une espèce de machine plus ou moins compliquée, dont les différents effets ne frappent et ne surprénent qu’autant qu’ils sont prompts et multipliés ; ces liaisons et ces suites de figures, ces mouvemens qui se succédent avec rapidité, ces formes qui tournent dans les sens contraires, ce mélange d’enchainemens, cet ensemble et cette harmonie qui règnent dans les temps et dans les développemens, tout ne vous peint-il pas l’image d’une machine ingénieusement construite ?

107. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE V. » pp. 61-77

Le Ballet est une espece de machine, plus ou moins compliquée, dont les différents effets ne frappent & ne surprennent qu’autant qu’ils sont prompts & multipliés.

108. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

D’abord, sur celle-ci, — dont le rideau relevé démasque les effrayantes profondeurs de la salle, — toutes ces demoiselles habillées d’un corsage de flanelle, de percale ou de piqué, qui laisse à découvert leurs bras et leurs épaules ; d’un caleçon de même étoffe, qui s’arrête au-dessus du genou ; de bas, jarretés fort haut, qui leur tiennent lieu de maillot, — et chaussées d’espèces de « cothurnes » d’un puce douteux ou d’un blanc roux.

109. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Que l’on suppose tout ce que peut offrir de riant cette fête, jeux de toutes les espèces, escrime, prix distribués, joûtes, danses nobles des jeunes époux, danse comique et pantomime, ballet général, répos employé à faire renaître la joie par les tours et les niches, que l’on fait sans cesse au vieux domestique et à la Duègne ; gravité du maître d’école et de sa femme ; musique caractérisée ; danse bien adaptée à cette musique et au caractère national ; tableau sans cesse mouvant et sans cesse agréable, varié par des contrastes naturels ; intérêt préparé par l’amitié affectueuse du grand-père et de la grand’mère pour leurs enfans ; marque d’amour et de tendresse pour leur petit-fils qui étale dans cette fête les graces naîves et touchantes de son âge : Telle est l’esquisse légère de ce tableau riant et champêtre, que tous les maîtres de ballets finiroient ici par une grande-contre-danse. […] Enfin, Monsieur, on fait danser les chevaux, ce sont des écuyers instruits qui les dressent aux différens airs, ils leur enseignent le pas terre à terre, en avant, en arrière, à droite et à gauche ; les courbettes en avant, par volte et demi-volte ; les cabrioles de différentes espèces. […] Au reste, cette espèce de danse est très-ancienne ; Pline en accorde l’invention aux Sybarites peuple voluptueux.

110. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. » pp. 23-43

 » Si les danses étoient un divertissement indifférent et permis, saint Augustin les joindroit-il aux blasphèmes et aux impudicités, en parlant des moyens que le diable, sous la forme du serpent, prend pour séduire les chrétiens ; et diroit-il qu’elles mettent les ames en pièces, comme ces deux autres espèces de crimes, contre lesquels tout le monde prononce condamnation ? […] des actes, p.69) où il est parlé de la manière de célébrer les fêtes des saints, les danses y sont expressément défendues ; et quoique le concile les réprouve d’une manière particulière, aux heures où l’on célèbre l’Office divin, ce qu’il dit des maux de toute espèce que les danses en général entraînent après elles, fait voir qu’elles ne sont permises en aucun temps, ni en aucune circonstance.

111. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

L’Amour, dans une attitude élégante, se saisit du Miroir, et voltige ainsi continuellement autour des Nymphes, qui pour se venger de sa legèreté, lui arrachent son carquois et son bandeau : il les poursuit, mais il est arrêté dans sa course par trois de ces mêmes Nymphes qui lui présentent un casque et un miroir ; il se couvre, il se mire ; il vole dans les bras de sa mère, et il médite en soupirant le dessein, de se venger de l’espèce d’offense qui lui a été faite ; il supplie, il presse Vénus de l’aider dans son entreprise, en disposant leur âme à la tendresse par la peinture de tout ce que la volupté offre de plus touchant. […] Une laçure et une espèce de chaussure imitant l’écorce d’arbre, m’avoient semblé préférables à des escarpins ; point de bas ni de gants blancs, j’en avois assorti la couleur à la teinte de la carnation de ces habitans des forêts ; une simple draperie de peau de tigre couvroit une partie de leurs corps, tout le reste paroissoit nu ; et pour que le costume n’eût pas un air trop dur, et ne contrastât pas trop avec l’habillement élegant des Nymphes, j’avois fait jetter sur les draperies une guirlande de feuillages mélés de fleurs.

112. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434

L’Amour dans une attitude élégante se saisit du miroir & voltige ainsi continuellement autour des Nymphes, qui pour se venger de sa légéreté lui arrachent son carquois & son bandeau ; il les poursuit, mais il est arrêté dans sa course par trois de ces mêmes Nymphes qui lui présentent son casque & un miroir ; il se couvre, il se mire, il vole dans les bras de sa mere & il médite en soupirant le dessein de se venger de l’espece d’offense qui lui a été faite : il supplie, il presse Vénus de l’aider dans son entreprise, en disposant leur ame à la tendresse par la peinture de tout ce que la volupté offre de plus touchant. […] Une lassure & une espece de chaussure imitant de l’écorce d’arbre m’avoient semblé préférables à des escarpins ; point de bas ni de gands blancs, j’en avois assorti la couleur à la teinte de la carnation de ces habitants des forêts ; une simple draperie de peau de tigre couvroit une partie de leur corps, tout le reste paroissoit nu ; & pour que le costume n’eût pas un air trop dur & ne contrastât pas trop avec l’habillement élégant des Nymphes, j’avois fait jetter sur les bords des draperies une guirlande de feuillage mêlée de fleurs.

113. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36

Le génie des arts est indestructible ; cette émanation devine, qui donne à l’homme une si grande prééminence sur les êtres de son espèce est immortelle, et j’oserai dire que ce feu sacré est à l’esprit ce que l’âme est au corps.

114. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106

Les auteurs anciens prétendent que la déclamation sécrivoit comme le chant musical, et que les signes de cette espèce de chant étoient des accens, qui tous avoient leurs tons et leur repos.

115. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63

Les interlocuteurs avoient un accoutrement si bizarre, qu’il n’est pas possible de croire qu’une telle mascarade pût produire de si grands effets ; pour suppléer à l’immensité des théâtres et aux dégradations du lointain, et pour n’avoir pas l’air Pygmée, ces acteurs avoient des cothurnes très-exhaussés, des ventres postiches, des têtes ou masques affreux, dont la bouche étoit ouverte et béante ; ces masques énormes emboitoient toute la tête ; leur base étoit appuyée sur les épaules ; une espèce de cornet se terminoit en s’évasant vers la bouche de ces visages postiches et hideux, et répercutoit les cris de l’acteur ; l’attirail gigantesque et monstrueux de celui-ci ne lui permettoit aucun mouvement des bras ; mais un pantomime, vêtu sans doute plus lestement, faisoit les gestes, pendant que le comédien déclamoit ; ces gestes et cette déclamation étoient accompagnés par l’orchestre ; la musique, comme on doit le supposer, fortifioit l’expression du pantomime, règloit ses gestes et en déterminoit l’action dans des tems justes et mesurés ; elle ménageoit encore à l’acteur essoufflé, et enterré, pour ainsi dire, sous un harnois incommode, le temps de reprendre baleine.

116. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

Par malheur, dépourvue de toute espèce de chance : jamais quelqu’un en scène ne prenait, comme on dit, un billet de parterre, sans qu’elle ne fût de la partie.

117. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VI. De l’origine des Bals masquez. » pp. 146-160

Cette décision a passé comme une espece de loi.

118. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 On pourrait comparer l’espèce particulière d’hommes qui peuplent la Cour des Rois, aux différentes parties qui composent ces beaux cabinets de glaces, qu’a inventés le luxe moderne.

119. (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226

Serait-il juste qu’au moment de jouir de cette convention et après en avoir été privés 5 eu 6 ans par l’effet des circonstances, serait-il juste, dis-je, qu’un individu quelconque vint, en dépit de toute espèce de loyauté, l’emporter sur les engagements, sur les règlements, sur la réputation, sur les services, et peut-être sur le talent ?

120. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

L’idée des trones d’arbres employés dans les cabanes lui donna celle des colonnes ; les feuilles de différentes espèces, les fleurs, les coquilles, les congélations, les animaux, enfin les thermes, les caryatides, les grouppes d’enfans, les statues ; mais toutes ces choses ne sont que des accéssoires propres à orner, et à enrichir l’architecture, l’exécution appartient à la sculpture.

121. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre X. En convenant que les Danses doivent ordinairement être évitées, ne peut-on pas les permettre du moins aux jours de noces, où elles sont d’usage partout ? » pp. 115-125

Le mariage est une espèce de parfum, parce que ceux qui le contractent, doivent s’y conduire de manière que, par la sainteté de leur conduite, ils répandent la bonne odeur de Jésus-Christ.

122. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133

Le maître de ballets veut-il régler un pas de vingt-quatre lutteurs, il faut qu’il renonce à toute espèce de simétrie de figures, de mouvemens, de positions, d’attitudes et de grouppes ; pour imprimer à cette action le caractère de la vérité, il doit composer séparément douze pas de deux différens ; ce travail pénible est l’ouvrage de plusieurs jours ; lorsque tous ces pas de deux sont composés et appris partiellement par les exécutans, on les réunit alors pour former un grand ensemble.

123. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IV. De la Danse des Balets des Anciens & des Modernes, avec quelques descriptions des plus singulieres, & de l’origine de la danse Théâtrale. » pp. 70-111

Ce ne furent pas seulement ces chansons historiques ou fabuleuses, qui contribuerent à l’invention des Balets ; mais encore la coutume introduite dans les Fêtes & dans les festins, où des Musiciens chantoient & dansoient les Poésies d’Homere : car Aristocles écrivant des Chœurs de la Tragédie, mêlez de chants & de danses, donne le nom d’Homéristes à ces Rapsodeurs, qui chantoient les vers de l’Illiade & de l’Odyssée, avec une espece de représentation. […] La premiere Entrée fut de quatre Sacrificateurs de cette nation, qui tiroient du tabac en poudre de certaines boëtes d’or, qu’ils portoient pendues à leurs ceintures, & jettoient cette poudre en l’air, pour appaiser les vents & les tempêtes ; puis avec de longues pipes, ils fumoient autour d’un autel, marchant en pas graves & cadencez, & faisant de leur tabac en fumée, une espece de sacrifice à leurs fausses Divinitez.

124. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

Je compare cette partie à un levier de la seconde espèce, c’est à dire à un levier, dans le quel le poids est entre l’appui et la puissance, tandis que l’appui et la puissance sont à ses extrémités.

125. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Le vêtement des hommes est tout aussi indécent ; une espèce de petit jupon ne couvre que la moitié de la cuisse ; les jambes, les bras et le corps, imitent le nû ; s’ils n’étoient pas vêtus élégamment, il me sembleroit voir des garçons boulangers et des brasseurs livrés à leurs travaux grossiers.

126. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

De cet entonnoir s’élevoit à la hauteur de douze pieds un jet d’eau, et du pourtour de cet entonnoir sortoient huit autres jets, qui en tombant dans les eaux brillantes du bassin formoient une espèce de cloche.

127. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Ce Bellaspada, qui n’est lui-même qu’une espèce de matamore, n’ose trop chercher querelle à Cléofas, et conseille à don Gil de le faire tout simplement bâtonner par ses laquais. […] Cléofas s’approche de ce bocal, et d’un coup de marteau le fait voler en éclats… Aussitôt il s’en échappe une vapeur épaisse et noirâtre qui, en se dissipant, laisse voir une espèce de nain difforme, aux jambes inégales, au pied fourchu, d’une main s’appuyant sur des béquilles, et de l’autre agitant une petite sonnette d’argent. — C’est Asmodée, le Diable boiteux, que les conjurations de l’alchimiste tenaient enfermé là depuis quelque vingt ans.

128. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

Un peu plus, et il m’aurait dit si c’était une « Malmaison » ou une « Maréchal Niel » ou toute autre espèce de rose.

129. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

Je compare cette partie à un levier de la seconde espece, c’est-à-dire à un levier dans lequel le poids est entre l’appui & la puissance, tandis que l’appui & la puissance sont à ses extrêmités.

130. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

La Lorette figurante, par suite de la répulsion que son espèce a pour tout travail, n’a jamais pu apprendre le premier hémistiche d’un chœur. […] Division de l’espèce qui peut s’allier à la classification du genre. […] Passons à la subdivision : La Lorette plébéienne est l’espèce la plus commune des Lorettes. […] Nous mettrons en regard de chaque individu de la famille féminine l’espèce mâle que nous avons observée au passage et presqu’au vol.

131. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

La plupart s’efforçaient de vivifier par l’expression du visage, par le sourire et le jeu des prunelles cette espèce de géométrie qu’elles exécutaient. […] Rahel Varnhagen, qui a écrit sur la danse des pages admirables, était seule de son espèce.

132. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

C’est en la voyant qu’on en prendra une idée exacte, car toute espèce de récit la définirait mal. […] Il y eut pendant plusieurs jours une espèce de stupeur charmée.

133. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

Sureté, parce que les décorations, les accessoires de toute espèce ne pourroient ainsi que le pavillon parallèle devenir la proye des flammes, qu’ils serviroient encore de rempart au théâtre, et que quatre pompes placées sur chacun des ponts, maîtriseroient le feu, et en arrêteroient les progrès. […] Il y existe un espèce de rideau de tôle double, dont les côtés s’emboitent dans deux rainures pratiquées dans les massifs de l’avant-scène ; de sorte qu’à la moindre apparence de feu, la salle et le théâtre se trouvent, pour ainsi dire séparés par un mur de fer.

134. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VII. Objection : On a toujours dansé. » pp. 188-201

Si ce qui est passé en coutume est par là légitime, les voleurs, les adultères et toute autre espèce de méchans pourront, selon la coutume, être jugés innocens, puisque depuis long-temps il y a dans le monde des adultères et des voleurs.

135. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

*** Les personnes qui ont étudié l’Opéra dans les romans de mœurs et les vaudevilles d’aujourd’hui, ou dans la chronique galante du dix-huitième siècle, définissent volontiers une loge de danseuse : une espèce de nid d’oiseau-mouche, — tiède, moelleux et parfumé, — capitonné de satin de nuance tendre, meublé de bois de rose, de citronnier ou de bambou, avec tout un Louvre de chinoiseries, de laques, d’émaux, d’ivoires, de bronzes et de sèvres… Parbleu !

136. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VI. » pp. 78-109

Une décoration de quelque espece qu’elle soit est un grand Tableau préparé pour recevoir des Figures.

137. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

Moi, j’ai peine à croire, si bon qu’il soit, que je puisse m’attacher beaucoup à un fervent catholique, à une espèce de saint tel que me l’a dépeint le très chrétien M. de Sainte-Fauste.

138. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XII. Le foyer de la danse » pp. 270-287

C’est elle qui l’accompagne à la leçon, et qui l’attend, après le spectacle, pour la conduire là où elle a envie d’aller : histoire de lui éviter toute espèce de mauvaises rencontres.

139. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primitive Eglise, & des Payens, depuis son origine jusqu’à présent. » pp. 33-58

Il est fait mention dans les description des Temples des Juifs, dont on a vû jusqu’à trois, celui de Jérusalem, celui de Garisim ou de Samarie, & celui qui fut bâti à Aléxandrie par le Grand-Prêtre Onias ; qu’il y avoit une espece de Théâtre qu’ils, appeloient Chœur, & qui étoit destiné pour les Musiciens & les Danseurs dans l’exercice de la Religion.

140. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166

Il ne s’agit donc point ici de cette espèce de danse, qui a pour compagne inséparable l’impudicité ; mais Jésus-Christ a seulement voulu nous élever à quelque chose de spirituel, par ce qui se passe de corporel et de sensible dans les danses ordinaires. » « Voici donc, conclut S.

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