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45. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « Plan du Ballet »

26Dans le second acte la décoration représente un temple enfermé dans l’enceinte du Palais.

46. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »

Le jour des lumières est un premier pas vers l’imitation, qui commence à faire naître l’illusion Théâtrale ; et quelles ressources ne peut-il pas fournir à l’art, pour donner de la force, de l’expression, de la vérité, à la décoration, et au surplus de l’ensemble83?

47. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre III. Sur le même sujet. » pp. 19-23

La musique en étoit fraîche, savante et agréable ; et cet ouvrage étoit soutenu par des décorations charmantes, des ballets délicieux, et un costume aussi agréable qu’heureusement contrasté.

48. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Ce fut Baltazar Perruzzi qui renouvela les anciennes décorations de théâtre, lorsqu’en 1516 le cardinal Bernard de Bibienne fit représenter devant le pape Léon X la comédie intitulée : la Calandra, qui est une des premières pièces italiennes en musique qui aient paru sur les théâtres. Plus de cent soixante ans après, en 1682, Bullart affirmait encore que l’Italie ne vit jamais de décorations plus magnifiques que celles de Perruzzi. […] Les critiques du temps s’expriment ainsi : « Ce spectacle ne surprit pas moins par sa nouveauté que par la beauté des voix, la variété des concerts, les changemens merveilleux des décorations, le jeu surprenant des machines, et la magnificence des habits. » En 1650, Pierre Corneille donna Andromède, tragédie en machines, avec des chants et musique ; elle fut aussi représentée sur le théâtre du Petit-Bourbon par la troupe royale : les décorations et les machines, entreprises par Torelli sur les ordres de la reine-mère, parurent si belles qu’on les fit graver en taille-douce. […] Les artistes de ce théâtre avaient été autorisés à se gouverner eux-mêmes, et on leur avait permis de prendre, aux ci-devant Menus-Plaisirs, toutes les décorations dont ils avaient besoin : l’Opéra avait été spécialement placé sous la protection de la République. […] Déjà le décors avait pris son essor : dans la Belle au bois dormant, on vit, pour la première fois, une décoration mouvante qui faisait défiler une ravissante perspective devant les ondulations d’un bateau.

49. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »

L’invention ou la forme du ballet est la première de ses parties essentielles : les figures sont la seconde : les mouvements la troisième : la Musique qui comprend les chants, les ritournelles, et les symphonies, est la quatrième : la décoration et les machines sont la cinquième : la Poésie est la dernière ; elle n’était chargée que de donner par quelques récits les premières notions de l’action qu’on représentait. […] Toutes ces choses différentes animées par la danse, embellies par les plus éclatantes décorations, soutenues d’un nombre fort considérable de machines surprenantes, formèrent le fonds de ce ballet, un des plus ingénieux et des plus galants qui aient été représentés en Europe. […] Il fallait des décorations en grand nombre, et des machines surprenantes. Voyez Décoration et

50. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 7 février : Ercole Amante — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 11 février 1662 »

Pour le reste, c’est autre chose, Toutefois, si parler j’en ose, Je ne saurais faire autrement Que jaser généralement De ce Ballet plus qu’admirable, Duquel la pompe incomparable Subsiste six heures durant, Et qu’on peut nommer dix fois grand, Soit à l’égard des symphonies, Qui font de rares harmonies, Soit pour les Décorations, Les subtiles inventions, La dignité des Personnages, Les Machines dans les nuages, Les Héros, Déesses et Dieux, L’Air, la Mer, l’Enfer et les Cieux, Du Soleil, la Sphère brillante, Qui parut, tout à fait, charmante, La richesse et les ornements Des superbes habillements ; Bref, les dix-huit grandes Entrées, La moindre valant vingt bourrées : Et dont Louis, la Fleur des Rois, Paraît à la tête de trois ; Que dis-je, trois ?

51. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

La décoration représente une vaste forêt, ornée de buissons, d’arbustes fleuris et de quelques cascades rustiques. […] La décoration représente l’intérieur de la Cabane de Damet et de Lycénion. […] La décoration représente un paysage agréable terminé par des coteaux rians et des arbustes fleuris.

52. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

La décoration représente la mer ; les deux cotés du théâtre offrent l’aspect de deux rochers, qui de loin paroîssent se réunir ; ils partagent les isles Cyanées. […] La décoration représente la chambre à coucher de Thoas ; une couchette est placée sur un des cotés de la scène ; elle est couronnée par un baldaquin surmonté de panaches ; le diadême et le casque de Thoas sont posés sur une table près de la couchette, et sur cette même table est une lampe qui éclaire moins l’appartement qu’elle ne réfléchit la lumière sur les traits de Thoas. […] La décoration représente le vestibule du temple de Diane ; le sanctuaire en est séparé par un vaste portique fermé par un rideau d’étoffe riche ; lorsque ce rideau se tire, on découvre le sanctuaire qui est de forme circulaire ; on voit l’autel destiné au sacrifice : un peu plus loin et sur un plan plus élevé est la statue de Diane.

53. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Les décorations étant aux représentations dramatiques ce que la toile est au tableau ; elles doivent être préparées à recevoir les personnages que le poète ou le maître de ballets y distribuent. […] C’est cette convenance qui doit être la boussole du maître des ballets ; le guider dans le choix de la scène ou des décorations, des bâtimens, des jardins et des accessoires.

54. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Mais qu’importe après tout si la décoration est belle et le spectacle animé ? […] La décoration change. — Nous sommes dans un galetas mystérieux où il doit se cuisiner toutes sortes de ragoûts suspects. — Vous avez sans doute vu quelques-uns de ces tableaux où Rembrandt, Teniers et Eugène Isabey entassent, avec un caprice de brosse et une fantaisie de désordre admirables, des matras au ventre d’hippopotame, des alambics au bec allongé en trompe d’éléphant, des fioles au col grêle, perchées au bord d’une planche comme des cigognes en méditation, des siphons enroulés sur eux-mêmes en manière de serpents, des crocodiles empaillés, des bouquins agrafés de cuivre, des parchemins jaunis, des têtes de morts au rire décharné, des mappemondes, des macrocosmes, des télescopes, des abracadabras, des tables cabalistiques, tout ce monde poussiéreux, rance, moisi, fétide, éraillé de la sorcellerie et de l’astrologie judiciaire. — La lune éclaire d’un rayon livide ce taudis hasardeux, allant accrocher dans l’ombre une paillette d’argent sur la bedaine d’un énorme flacon de verre que vous prendriez pour un de ces vases où l’on met rafraîchir l’agraz en Espagne. […] La décoration représente la scène de l’Opéra, vue de ses derniers plans, à l’heure où le spectacle va commencer. […] La décoration représente, au dire du livret, un paysage sur le bord du Manzanares, enjambé par un pont qui doit être le pont de Tolède. — C’est une de ces fêtes espagnoles dont quelque saint est le prétexte, celle de san Anton, si vous le voulez, dont la chapelle est ornée de fresques de Goya.

55. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 février. Une grande danseuse russe. Mme Véra Tréfilova. — Émotion et abstraction. — Mélodie continue. — Exotisme transposé. — Deux Moscovites : Novikoff, Clustine. »

Un geste, un chiffon, une décoration de cotillon.

56. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre première. » pp. 8-13

Alors vous auriez été convaincu, Monsieur, qu’en Italie, les personnes riches ne sont pas les seules qui cultivent la musique ; que le goût de cet art y est généralement plus pur, plus répandu, plus éclairé qu’à Paris ; et que les paroles n’y sont pas plus négligées qu’en France, ou le plus bel opéra ne se soutient que par la perfection du poëme, l’empire de la musique, des décorations et des ballets : quant aux paroles, on ne les entend point et la plupart de nos chanteurs et de nos chanteuses se sauvent par les cinq voyelles.

57. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre IV. Sur le même sujet. » pp. 24-29

Le lieu de la scène étoit mal choisi : l’opéra, théâtre de la fiction, du merveilleux et des plus douces illusions ; où la danse et les ballets offrent les peintures les plus voluptueuses ; dont, les costumes légers jusqu’à l’indécence, portent à l’imagination des secousses dangereuses ; ce théâtre embelli par les machines et les décorations, étoit-il propre à recevoir un ouvrage aussi sérieux que la création du monde.

58. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Belton et Eliza. Ballet pantomime. » pp. 223-233

La décoration réprésente des habitations et des plantations voisines de la mer.

59. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE PREMIERE. » pp. 2-14

Un Ballet est un tableau, la Scene est la toile, les mouvements méchaniques des figurants sont les couleurs, leur phisionomie est, si j’ose m’exprimer ainsi, le pinceau, l’ensemble & la vivacité des Scenes, le choix de la Musique, la décoration & le costume en font le coloris ; enfin, le Compositeur est le Peintre.

60. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

« J’ai pensé » que les événemens multipliés, que les changemens de décorations, ne pouvoient que satisfaire les yeux & l’esprit, « sans émouvoir la sensibilité de l’âme » ; que pour faire de véritables Pantomimes , il falloit choisir une action théâtrale, joindre les choses aux gestes ; que la Pantomime n’était pas le talent « de faire agir des hommes sur la Scène », & d’imaginer des changemens singuliers ; mais d’avoir quelqu’objet en vue, quelque ridicule à relever. […] Dans leurs Pantomimes , ils sacrifient tout aux décorations, aux machines.

61. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre première. » pp. 2-8

Un ballet est un tableau, ou plutôt une suite de tableaux liés entre eux par l’action qui fait le sujet du ballet ; la scène est, pour ainsi dire, la toile sur laquelle le compositeur rend ses idées ; le choix de la musique, la décoration, le costume en sont le coloris ; le compositeur est le peintre.

62. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XI. » pp. 107-114

Il en est d’autres, qui sans dispositions, sans goût, sans intelligence, et sans figure languissent dans l’obscurité ; on les place à l’arrière-garde des ballets, et comme le fond des décorations offre souvent des rochers et l’aspect de la mer, on les appelle Gardes-Côtes.

63. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Pyrrhus et Polixène. Ballet tragique. » pp. 205-214

Le fond de la décoration représente une mer couverte de vaisseaux, et les deux cotés du théâtre offrent le camp des Grecs ; la tente de Pyrrhus est distinguée par sa richesse et sa magnificence.

64. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre iv. sur le même sujet. » pp. 129-136

Le public est trompé tous les jours par des affiches mensongères ; les décorations changent continuellement ; elles représentent quelquefois des sites agréables, lorsqu’ils sont éclairés par les rayons brillans de l’espérance, mais en général elles n’offrent que les contrastes les plus durs et les plus choquans.

65. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17

On pourrait aussi citer à certains maîtres de ballets, qui par leurs ouvrages prouvent combien la lecture de Noverre leur est étrangère, ces mots de Dauberval : « Je conçois que la multiplicité des décorations et des effets mécaniques peut éblouir la multitude ; mais j’ose dédaigner ce moyen, quand il ne tient pas essentiellement au sujet ; c’est la pantomime et la danse que je traite ; je veux laisser tout l’honneur du succès à ces deux arts ; il ne me suffit pas de plaire aux yeux, je veux intéresser le cœur. » 3.

66. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Le mémoire des décorations exécutées par MM. […] Cicéri, pour trois décorations, au chiffre de 9 009 francs. […] « Mozart et les pieds de Mlle Elssler, disait-il, une admirable musique et une jolie femme, des chanteurs, des décorations, des danseurs, un pas nouveau et la salle meublée à toutes ses places de ce que Paris renferme de sommités sociales, voilà l’Opéra pour ce soir.

67. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »

[Voir Coupe, Entracte, Entrée] Supposons un pareil dessein exécuté par le Chant, la Danse, les Symphonies, la Décoration, les Machines, et jugeons133.

68. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64

je considère toutes les productions de ce genre dans les différentes cours de l’Europe, comme des ombres incomplettes de ce qu’elles sont aujourd’hui, et de ce qu’elles pourront être un jour, j’imagine que c’est à tort que l’on a donné ce nom à des spectacles somptueux, à des fêtes éclatantes qui réunissoient tout à la fois la magnificence des décorations, le merveilleux des machines, la richesse des vêtemens, la pompe du costume, les charmes de la poésie, de la musique et de la déclamation, le séduisant des voix, le brillant de l’artifice et de l’illumination, l’agrément de la danse, et des divertissemens, l’amusement des sauts périlleux et des tours de force : toutes ces parties détachées forment autant de spectacles différens ; ces mêmes parties réunies en composent un, digne des plus grands Rois.

69. (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226

Les décorations de Guillaume Tell ont été faites trois fois : celles de Daphnis et Pandrose sont commencées depuis à peu près 2 ans, et celles d’Achille à Scyros ne sont pas encore esquissées, je ne me suis jamais plaint : mon camarade Milon a donné trois Ballets, je n’en ai nullement murmuré parce qu’il pouvait être utile à l’administration de connaître les dispositions et les talents de ce jeune compositeur, et parce qu’il était, comme moi, attaché au Théâtre des Arts.

70. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XV. » pp. 150-159

Un seul acte suffit à l’exposition, au noeud et au denouement ; et ces sortes de sujets n’exigent qu’une seule décoration.

71. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128

Je considere toutes les productions de ce genre dans les différentes Cours de l’Europe, comme des ombres incomplettes de ce qu’elles sont aujourd’hui & de ce qu’elles pourront être un jour ; j’imagine que c’est à tort que l’on a donné ce nom à des Spectacles somptueux, à des Fêtes éclatantes qui réunissoient tout à la fois la magnificence des décorations, le merveilleux des machines, la richesse des vêtements, la pompe du costume, les charmes de la Poésie, de la Musique & de la Déclamation, le séduisant des voix, le brillant de l’artifice & de l’illumination, l’agrément de la Danse & des Ballets, l’amusement des Sauts périlleux & des tours de force : toutes ces parties détachées forment autant de Spectacles différents ; ces mêmes parties réunies en composent un digne des plus grands Rois.

72. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-

L’air ambiant, les meubles, la décoration, tout était tellement personnel à la jeune femme, que le palais disparaissait.

73. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IV. De la Danse des Balets des Anciens & des Modernes, avec quelques descriptions des plus singulieres, & de l’origine de la danse Théâtrale. » pp. 70-111

Une partie de cette place étoit ornée d’une décoration qui représentoit la Ville de Troie, avec ses tours & ses murailles : aux approches du cheval, une partie des murailles tomba ; les Soldats Grecs sortirent de cette machine, & les Troïens de leur Ville, couverts de feux d’artifice, avec lesquels ils firent un combat de danse merveilleux : le cheval jettoit des feux d’artifice contre la Ville, & la ville contre le cheval. […] Comme le Roi en avoit fait la dépense, rien ne fut épargné pour l’embellissement du spectacle, pour les machines, les décorations, & la magnificence des habits.

74. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »

14On sent bien d’abord que les trois unités de lieu, de temps, d’action leur sont presque autant nécessaires qu’aux Comédies et aux Tragédies ; mais sans entrer ici dans des discussions qui nous mèneraient trop loin, je crois que quant à la première unité, on peut mettre à profit cette étendue qui lui a été donnée par des Poètes illustres, soit pour enrichir la décoration du Spectacle, soit pour éviter les inconvénients indispensables qui résultent presque infailliblement d’une restriction trop scrupuleuse.

75. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Il se voit député ; il se voit constellé de ces décorations de tous pays qu’il convoitait avec une avidité enfantine : Ah ! […] La décoration, pleine de richesse, donnait, par sa plantation, le moyen de placer beaucoup de monde sur le théâtre ; un très grand nombre de lustres garnis de bougies répandaient des flots de lumière.

76. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Et dans ce théâtre des Batignolles où j’ai vu jadis les mélodrames les plus noirs faire frémir les publics populaires, dans ce théâtre devenu élégant, luxueux, avec sa décoration claire et quasi modern-style, au théâtre des Arts, elle a transporté ses rampes, ses lanternes électriques, toute cette féerie des yeux qu’elle inventa, perfectionna, qui fait d’elle une personnalité unique, une créatrice, une révolutionnaire en son genre, une révolutionnaire de l’Art.

77. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VII. Des Spectacles des Danseurs de corde, & de l’Art Gymnastique, & des sauts périlleux. » pp. 161-182

Mais les Comédiens François & l’Opéra s’étant toujours opposez à l’embellissement de leurs spectacles, les ont à la fin contraint de s’abonner avec eux pour un tems, en payant, je crois, dix mille écus ; moyennant quoi ils ont joint à leurs représentations des Piéces comiques qui peuvent passer pour une maniere de critique burlesque contre les mœurs du tems, qui sont assez au goût des gens de la Cour & de la Ville ; joint aux belles décorations de leur Théâtre.

78. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

Pour moi, grâce à l’idée géniale des dignitaires de la Cour de Téhéran, je n’ai jamais vu ni la queue du Lion ni un rayon du Soleil de la décoration persane.

79. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »

A l’opéra le spectacle va de suite ; l’entracte est une symphonie que l’orchestre continue sans interruption, et pendant laquelle la décoration change.

80. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

. — Décoration de M. 

81. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

Le morceau le plus éloigné qui termine la décoration, présente une cascade de plusieurs nappes, qui se perd dans un bassin, et qui laisse découvrir derrière elle un paysage et un lointain.

82. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434

Le morceau le plus éloigné & qui termine la décoration, présente une cascade de plusieurs nappes qui se perd dans un bassin, & qui laisse découvrir derriere elle un paysage & un lointain.

83. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

Or voici ce qu’il avait constaté : « Le public exige avant tout dans un ballet une musique variée et saisissante, des costumes nouveaux et curieux, une grande variété, des contrastes de décorations, des surprises, des changements à vue, une action simple, facile à comprendre, mais où la danse soit le développement naturel des situations.

84. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

Ce commerce fut révélé par la plainte d’un officier général qui, ayant compté cinquante mille francs pour obtenir la décoration, n’avait rien reçu.

85. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Mais poursuivons ; dans l’instant où tout le inonde se livre à l’expression d’une joye vive et pure, que les tables sont servies, que l’on boit, mange, que l’on chante, il paroit sur une colline qui termine le fond de la décoration une troupe de bandits ou de miquelets, qui, suivant leur coutume, se eouvroient le visage d’un masque de velours noir, non pas pour danser comme jadis à l’opéra, mais pour commettre leurs vols sans courrir les risques d’être reconnus.

86. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Duponchel s’emporta avec une violence comique contre ces friperies et ces vétustés et inventa la belle décoration du cloître et l’évocation des nonnes.

87. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

Le coloris regarde l’incidence des lumieres, l’artifice du clair obscur, les couleurs locales, la simpatie & l’antipatie des couleurs en particulier, l’accord & l’union qu’elles doivent avoir entre elles, leur perspective aërienne, & l’effet du tout ensemble dans les grandes décorations des spectacles ; toutes ces conoissances dépendent de la Phisique la plus fine & la plus abstraite.

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