Vous voulez me présenter à l’auteur de la Dame aux Camélias ?
En proclamant ainsi que je suis seul à avoir raison, l’habile auteur dudit communiqué aura sans doute voulu me flatter.
Ces deux Auteurs vouloient aussi que le compositeur des Balets, les Pantomimes & les Danseurs sçussent la Poésie, la Géometrie, la Musique, la Phisique, & même la Philosophie : la Poésie, pour composer & inventer les sujets ; la Géometrie, pour les figures & les mouvemens ; la Musique, pour les airs, les cadences, les accords & les mouvemens harmoniques ; la Phisique, pour la connoissance de la nature ; & la Philosophie, pour l’imitation naturelle des passions, des mœurs, & des affections de l’ame, qui regnent le plus dans le commerce des hommes & dans les usages de la vie civile ; & qu’ils empruntassent même de la Peinture & de la Sculpture, pour juger des atitudes pour la variété des danses, comme nous le voyons dans les Bacchanales des plus fameux Peintres, où sont exprimées les danses gracieuses des Bacchantes & l’impudicité des Satyres, & de cent autres sujets qui conviennent à la représentation & à la perfection des Balets. […] Après avoir fait voir que les plus grands sujets peuvent servir de matiere pour la composition d’un Balet, je veux pour servir de contraste à ce grand spectacle, rapporter ici le Balet qui fut dansé à la Cour de Savoie en 1653, dont le sujet étoit le gris de lin, qui étoit la couleur favorite de Madame Chrétienne de France Duchesse de Savoie : ce sujet paroît d’abord assez ingrat ; mais l’invention dont se servit M. le Comte d’Aglie auteur de ce Balet, le rendit d’une agréable représentation. L’Auteur feignit que l’Amour qui a toujours un bandeau sur les yeux, s’ennuyant d’être ainsi comme aveugle dans le monde, appelle la lumiere à son secours, & la prie de se répandre sur les Astres, sur le Ciel, sur l’air, sur l’eau, sur la terre, & généralement sur toutes choses, afin que leur donnant un nouvel éclat & mille beautez différentes par la variété des couleurs, il puisse choisir celle qui lui agréera le plus.
Au temps de l’ancien auteur du traité sur les spectacles, dont j’ai déjà parlé, plusieurs cherchoient dans les saintes Ecritures de quoi justifier les spectacles, comme on y cherche maintenant de quoi justifier les danses. Avant que de répondre aux passages dont on abusoit, cet ancien auteur fait cette observation, que nous avons la même raison de faire que lui : « Je dirai, qu’il vaudroit mieux ne rien savoir des saintes Ecritures, que de les lire pour en abuser ainsi. » Est-il en effet un abus plus criminel que de se servir pour autoriser les vices, des livres saints qui n’ont été écrits que pour nous enseigner et nous porter à la vertu et à la pratique de l’Evangile, selon cette parole de saint Paul : (Tim. c. 3, vv. 16 et 17.)
Cet acteur vraiment magique m’avoit réconcilié avec les monologues, et les a parte ; je les avois regardés comme le triomphe des contre-sens de la plupart de nos acteurs ; mais ne pourroit-on pas reprocher à quelques-uns de nos auteurs l’abus qu’ils en ont fait, ou la négligence qu’ils ont mise à travailler ces morceaux ? […] Je lui ai vù jouer tous les rôles à manteau que l’auteur avoit joués lui-même ; et il me dévoila une foule de beautés que les autres acteurs m’avoit dérobées sous le manteau de l’ignorance et de la routine dont ils s’enveloppoient.
(Note de l’auteur.)
Toutes ces danses diversifiées de gestes, d’actions & de mouvemens, avoient leur nom particulier, qu’il seroit difficile de rapporter du Grec en notre Langue, pour les faire bien entendre : on peut avoir recours à l’Auteur, si l’on est curieux de les avoir.
D’Aubigné, dans sa Vie qui est à la tête du Baron de Foeneste, se prétend l’auteur de ce ballet ; c’est un mensonge grossier.
Les auteurs ont situé cette action dans un milieu Louis XV de fantaisie, d’une splendeur naïve, d’une majesté enfantine.
Quelques Auteurs celebres en ont parlé, & je ne m’arrêterai point à compiler leurs ouvrages.
Durey de Noinville, qui publia en 1753 une Histoire du théâtre de l’Académie royale de musique, déclare que, dès 1706, Brossard, à la fin de son Dictionnaire de musique, fait le dénombrement de neuf cent soixante-et-treize auteurs, anciens et modernes qui ont traité de la musique ; Brossard ajoute qu’il en a omis une quantité plus considérable que celle qu’il rapporte. […] On cite à la tête des auteurs de ces ouvrages Jean-Antoine Baïf, qui, né à Venise pendant l’ambassade de son père, avait pris le goût de ces représentations, et, en essayant de les reproduire, se montra, selon les chroniqueurs, aussi fameux poète que grand musicien. […] Il faut en retrancher aussi le ballet du Carnaval, qui est de différens auteurs ; l’Idylle sur la Paix et l’Églogue de Versailles, dont Molière, conjointement avec Racine et Quinault, a donné les paroles ; et Acis et Galatée, de Campistron. […] Onze auteurs d’opéras avaient siégé déjà sur les fauteuils de l’Académie française. […] Pour monter Robert-le-Diable et entourer la belle partition de l’auteur de il Crociato, de ce Meyerbeer, Italien de la Germanie, qui s’est inspiré à la fois de Mozart, de Weber et de Rossini, l’Opéra a dépensé plus de 100,000 fr., et Paris a joui du plus beau spectacle du monde7.
Quoi qu’il en soit, il a plu à l’auteur du ballet que ce fût un rêve, et le rêve est charmant. […] Cette jeune fille devenue mortelle, qui périt en épousant celui qu’elle aime, création tout à fait aimable que l’auteur allemand peut revendiquer, a été mise en œuvre avec beaucoup de charme et de talent.
La femme dont les cheveux sont gris ou blancs est généralement un bas-bleu incompris dont on se fait adorer quand on est journaliste ou auteur dramatique.
Moi Vous le sauriez en quinze jours si vous le lisiez tel que ses auteurs de jadis l’écrivaient.
on voit aisément que l’auteur n’avoit qu’une idée confuse et imparfaite de la fable ; qu’il a mêlé celle d’Actéon ou Diane est dans le bain avec ses nymphes, à celle d’Endimion.
Augustin, et les auteurs qui ont écrit sur les théatres ; après avoir pesé à la balance du bon sens leurs opinions diverses ; après m’être apperçu qu’elles se contredisent, et m’être convaincu que la plupart des traducteurs n’étoient souvent que des fanatiques et des bigots de l’antiquité, acharnés à mépriser nos chefs-d’oeuvre, et à éxalter même ceux qu’ils ne connoissent pas, aux dépens de ceux qui font la gloire de la France, et le triomphe de nos artistes ; j’ai pensé que je ne devois pas m’en rapporter a leurs éloges éxagérés, parcequ’ils choquoient mes sens, et qu’ils offensoient ma raison.
On voit aisément que l’Auteur n’avoit qu’une idée confuse & imparfaite de la Fable ; qu’il a mêlé celle d’Acteon où Diane est dans le bain avec ses Nymphes, à celle d’Endimion.
L’auteur, qui signe E. […] C’était tout simplement, d’après notre auteur, la protestation d’une partie du public contre l’abus que Véron faisait de la claque. […] Le même auteur imaginait, pour caractériser le talent de l’artiste, une formule qu’on a souvent citée, sans en indiquer l’origine exacte : « Elle danse Gœthe, elle est aussi froide, aussi grandiose. » Sie tanzt Gœthe, so kalt, so groszartig 90.
Quelques auteurs ont cherché l’étymologie du mot ballet et ils se persuadent l’avoir trouvé en disant : anciennement on dansoit en jouant à la paume ; le mot ballet, dérive donc du mot balle. […] Ces auteurs auront jugé par les rapports que certaines choses ont entre elles, que celui qui jouoit à la paume avec élégance et facilité, dansoit en coupant la balle, on en la prenant de volée. […] Les auteurs dramatiques ont écrit des comédies épisodiques que l’on nomme pièces à tiroir.
L’auteur de la vie de M. […] En un mot, il n’est aucun bon livre de morale, dont l’auteur, s’il a occasion de parler des danses, n’en parle pour les condamner, et pour exhorter les Fidèles à s’en abstenir.
Qu’on ouvre le Tasse, l’Arioste, et quantité d’auteurs du même genre ; on y puisera des sujets admirables à la lecture ; rien ne coutera sur le papier ; les idées se multiplieront, tout sera facile, et quelques mots arrangés avec art présenteront à l’imagination une foule de choses agréables, mais qui ne seront plus telles dès que l’on essayera de les rendre : et c’est alors que l’artiste connoitra l’immensité de la distance du projet à l’exécution. […] Je conviendrai de la justesse de leurs observations et de l’étendue de leurs connoissances ; mais je leur répondrai que si mes idées ont choqué la vérité, elles n’ont point blessé la vraisemblance ; et dèslors j’aurai eu raison de recourir à des licences nécessaires que tous les auteurs se sont permis dans des ouvrages bien plus importants que des ballets.
Qu’on ouvre le Tasse, l’Arioste & quantité d’Auteurs du même genre, on y puisera des Sujets admirables à la lecture ; rien ne coûtera sur le papier ; les idées se multiplieront ; tout sera facile & quelques mots arrangés avec Art présenteront à l’imagination une foule de choses agréables ; mais qui ne seront plus telles, dès que l’on essaiera de leur donner une forme réelle ; & c’est alors que l’Artiste connoîtra l’immensité de la distance du projet à l’exécution. […] Je conviendrai de la justesse de leurs observations & de l’étendue de leurs connoissances, mais je leur répondrai que si mes idées ont choqué la vérité elles n’ont point blessé la vraisemblance, & dès-lors j’aurai eu raison de recourir à des licences nécessaires que les Auteurs les plus distingués se permettent dans des ouvrages bien plus intéressants & bien plus précieux que des Ballets.
Je me suis privée du plaisir de devenir auteur dramatique à cause de lui.
Comme j’étais appuyé (continue l’auteur que je copie) sur une balustrade vis-à-vis l’Estrade où était placé le Roi.
Mademoiselle Beaugrand, d’après l’auteur de Derrière la toile (Albert Vizentini, 1868), est travailleuse, très forte d’exécution et de correction, la seule de l’Opéra qui sache danser une variation de violon.
Mais si le Public judicieux et instruit, applaudit à mes tentatives comme je m’en flatte, parce que le vrai fait son effet dans tous les temps, dans tous les Pays (pour me servir d’une réflexion de l’Abbé Du Bos) je ne me découragerai point pour des prétendus bons mots, et j’aurai toujours devant les yeux le conseil, que l’auteur de la Poétique Française a donné aux Poètes, et que je m’approprie en qualité de compositeur de Tragédies Ballets « Qu’il faut avoir le courage d’écrire pour les âmes sensibles, sans nul égard pour cette malignité froide et basse, qui cherche à rire, où la nature invite à pleurer ».
Mais quoi qu’en dise cet Auteur, que je n’approuve point parce qu’il attaque les Cérémonies de notre Religion, nous voyons peu de nations qui n’ayent leurs marottes pour se délasser l’esprit des travaux de la vie, dans les tems de réjouissances.
Ils imposaient aux auteurs leurs vues étroites de professionnels et, sous prétexte d’impossibilités techniques, entravaient l’essor de leur imagination. […] L’auteur des Chroniques secrètes et galantes de l’Opéra, Touchard-Lafosse, après avoir constaté les vides nombreux causés par les fructueux engagements qui appelaient les danseuses à l’étranger, ajoute : « Mais on a compté aussi dans les régions de l’Académie lyrique plus d’un exil quasi politique.
Noverre n’est pas moins explicite : « J’ai vu danser Mlle de Camargo ; c’est à tort que quelques auteurs lui ont prêté des grâces : la nature lui avait refusé tout ce qu’il faut pour en avoir. » Aussitôt qu’elle entrait en scène, on oubliait sa figure. […] L’auteur, en effet, était en brouille avec l’administration de ce dernier, qui avait refusé d’adopter ses idées sur les réformes du costume.
Quinault en est l’inventeur ; car Perrin, auteur des premiers Ouvrages Français en Musique représentés à Paris, n’effleura pas même le genre, que Quinault imagina peu de temps après.
Si le maître de ballets sacrifie les grandes masses aux parties de détail, l’intérêt principal aux accessoires, et qu’il suspende la marche de l’action par des danses insignifiantes ; s’il substitue les pirouettes qui ne disent rien, aux gestes qui parlent, les entrechats, aux signes, que les passions impriment sur les traits de la physionomie, s’il oublie que c’est un poème intéressant, qu’il doit offrir au public et non un divertissement fastidieux de danse morte ; tout sera perdu, l’action s’évanouira, rien ne sera à sa place, le fil sera rompu, la chaîne sera brisée, la trame déchirée, et cette composition monstrueuse dénuée d’ordre et d’intérêt n’annoncera que l’incapacité, l’ignorance et le mauvais goût de l’auteur.
Je viens de lire dans Denis le chartreux, qu’encore que des religieux puissent sans crime faire quelque faute contre l’observation du silence, contre l’obligation de se lever diligemment pour aller à matines ou d’employer utilement leur temps ; « néanmoins, dit cet auteur, la coutume de s’écarter de la règle et de manquer en ces sortes de choses sans s’en mettre en peine et sans se corriger, ne peut être excusée de péché mortel ». […] Mais en quelqu’état qu’on les considère, les saints n’ont jamais pu se persuader que Dieu en soit l’auteur, et ils ont conclu au contraire qu’elles n’ont pu être que l’ouvrage du démon : ce qui a fait dire à Tertullien, que Dieu a formé le monde, mais que c’est le diable qui en fait les pompes et les vanités.
Gide, compositeur spirituel, est l’auteur de cette piquante partition. […] Coraly, l’un des auteurs de la pièce, en a disposé la partie chorégraphique avec une élégance pleine d’originalité.
Plusieurs bons auteurs, les Berniers, les Campras, les Montéclairs, les Batistins, en ont composé à l’envi : mais personne en cette partie n’a égalé le fameux Clérambault, dont les cantates doivent par leur excellent goût être consacrées à l’immortalité. […] Telle est cette chanson d’Aristote sur la mort d’Hermias son ami et son allié, laquelle fit accuser son auteur d’impiété. […] (S) On ne connaît guère les auteurs des paroles de nos chansons françaises : ce sont des morceaux peu réfléchis, sortis de plusieurs mains, et que pour la plupart le plaisir du moment a fait naître : les musiciens qui en ont fait les airs sont plus connus, parce qu’ils en ont laissé des recueils complets ; tels sont les livres de Lambert, de Dubousset, etc.
C’était la Tempête, ballet en deux actes, tiré par le chorégraphe Coralli, de la comédie de Shakespeare, sur des indications du ténor Nourrit, l’heureux auteur de la Sylphide, et mis en musique par Schneitzhœffer. […] Mlle Taglioni mérite tous les bravos, tous les applaudissements ; cependant il nous semble que ceux-ci avaient l’air d’être prodigués comme compensation au brillant et légitime succès de Mlle Elssler, et en cela les auteurs du divertissement se sont montrés maladroits. » La Revue de Paris était taglioniste.
Or, ces fauteuils sont occupés, — jusqu’au dernier, — par des amis privilégiés de l’auteur, du ministère ou de l’administration… Ceux-ci ne s’en vont pas du tout… Au contraire !
L’auteur, pendant notre travail, eut l’idée d’ajouter à sa pièce une scène où le docteur Quack hypnotisait une jeune veuve.
L’Abbé Daubignac, fit une tragédie (Zénobie) selon toutes les règles, et les lois qu’il avoit données dans sa pratique du théatre ; et comme il se vantoit même après sa chûte, d’étre le seul de nos auteurs qui eût bien suivi les préceptes d’Aristote, je sais bon gré à M.
Là, je lis les folies et les extravagances du jour ; je parcours rapidement les journaux qui sont quelques fois les annales du mensonge ; car les auteurs de ces feuilles détruisent souvent le lendemain ce qu’ils ont fabriqué la veille, et disent de petites choses avec de grandes phrases.
D…, auteur dramatique et régisseur de la Gaîté, l’avait prise sous sa protection. […] Ecoutons l’auteur — déjà cité — des Petits Mémoires de l’Opéra, lequel semble avoir prodigué à cette physionomie originale toutes les cajoleries de sa plume : « Après ces brillants débuts, mademoiselle Duvernay disparut tout à coup du domicile maternel.
Enfin, en 1830, dans le Dieu et la Bayadère, la chrysalide se révéla si brusquement papillon, qu’à l’issue de la première représentation, quand le régisseur Solomé s’avança pour proclamer les auteurs, — MM. […] Nulle fatigue, nul effort ; ni sueur, ni respiration entrecoupée ; ces merveilles accomplies, Carlotta retourne s’asseoir sous les grands arbres séculaires de la place de Gand, comme une jeune femme qui viendrait de danser une contredanse dans un salon. » Plus tard encore, après le grand succès de la Péri, — dont il est l’un des auteurs, avec Coralli et Burgmuller, et dont il rend compte, sous forme de lettre, à son ami Gérard de Nerval, — l’inimitable écrivain continue à prodiguer à sa ballerine favorite, à l’héroïne de cette orientalerie toutes les caresses de sa plume, tous les trésors de sa palette et de son pinceau : « Le pas du Songe a été pour Carlotta un véritable triomphe.
Léonard de Vinci, son auteur, fut un de ces êtres extraordinaires, qui sont si rarement privilégiés de la nature.
*** Rita Sangalli habite, — au bout du Trocadéro, en face la villa Lamartine, où l’auteur de Jocelyn avait enfoui sous les feuilles une sorte de chalet suisse plus original qu’élégant, — Rita Sangalli habite, dis-je, un petit hôtel tout flambant neuf, daté de 1881, qui détache sa façade blanche sur les verdures du bois de Boulogne.