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89. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIX, sardou et kawakami » pp. 214-

On construit actuellement des théâtres européens au Japon, pour que les acteurs d’Europe puissent venir y jouer des pièces de leur pays.

90. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre i. sur les fêtes nationales. » pp. 109-115

S’il peut en être tout à la fois acteur et spectateur ?

91. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre ii. sur le même sujet. » pp. 116-121

Je dis se donnait, car, assurément la fête n’étoit point pour le peuple, qui méritoit, au moins, les égards dûs au maître du logis ; mais qu’on paroissoit n’avoir invité ce jour-là, que pour l’insulter et le rudoyer, au point que, de l’extrémité où il se trouvoit relégué, il ne pouvoit pas même distinguer les grands hommes, auteurs, acteurs, et devenus seuls spectateurs de cette sublime création.

92. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « [Conclusion] »

On sait à quelle perfection leurs acteurs l’avaient poussé ; on sait que par le geste seul, ils rendaient leurs idées avec tant d’intelligence et de vérité que tout le monde les entendait sans peine.

93. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XV. » pp. 83-88

Ses fréquens voyages à Stuttgardt le conduisirent à l’étude ; il devint grand acteur et sut embellir par la vérité de son action, tous mes poëmes pantomimes dans les quels il joua les premiers personnages.

94. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 13 février : Le Ballet des Amours déguisés — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 16 février 1664 »

L’excellent Acteur, Floridor,31 Qui vaut mieux que son pesant d’or,32 Dans son héroïque figure, Représenta le Dieu Mercure.

95. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458

L’actrice s’appuie sur la coulisse lorsqu’elle est accablée de douleur, comme dans la scène de Médée et d’Eglé de l’opéra de Thésée. On se sert aussi du même mot pour désigner l’espace qui est d’un châssis à l’autre ; un acteur entre sur le théâtre par la seconde coulisse, et il en sort par la cinquième, selon l’état de la scène.

96. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre neuvième. Le maître » pp. 96-103

Un grand acteur disait : On ne peut se distinguer au théâtre que lorsqu’on est aidé par la nature.

97. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre première. À Voltaire. » pp. 2-7

Chaque art, vous le savez, Monsieur, a sa marche particulière ; celle de la pantomime est bornée ; tout dialogue tranquille, toute situation froide s’oppose à son langage, et à l’activité qui lui convient ; il est donc nécessaire de savoir faire un choix de situations et de passions ; elles sont l’organe de l’acteur pantomime.

98. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Le théâtre An der Wien tint un gros succès avec une parodie de la cachucha exécutée par l’excellent acteur comique Scholz, « le Falstaff viennois, le gigantesque tonneau de Heidelberg », comme l’appelait l’Allgemeine Theaterzeitung. […] « La souplesse, disait le Courrier des Théâtres, l’élégante mollesse, la légèreté de velours, la vivacité spirituelle, l’expression comique toute pleine de goût et de charme que déploie Mlle Fanny ont séduit, captivé les spectateurs jusque-là qu’ils ont cru voir une pièce où il n’y avait qu’une ravissante actrice. » Th. […] Le Charivari attaqua le duc d’Orléans dans un article mordant, intitulé : Lettre d’une actrice à S. […] Il dit à présent : « Mlle Fanny Elssler tient dans ses blanches mains le sceptre d’or de la beauté ; elle n’a qu’à paraître pour produire dans la salle un frémissement passionné plus flatteur que tous les applaudissements du monde ; car il s’adresse à la femme et non pas à l’actrice, et l’on est toujours plus fier de la beauté qui vous vient de Dieu que du talent qui vient de vous-même. […] « La représentation annoncée pour son bénéfice et celui de sa sœur ne saurait manquer d’être extrêmement fructueuse, car c’est l’actrice la plus aimée du public, et c’est justice.

99. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IX, alexandre dumas » pp. 98-

En 1890, je fus engagée par un acteur nommé William Morris pour une tournée aux Indes.

100. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

En considération de ces nouvelles concessions, l’actrice s’engageait à payer au directeur la somme de 60 000 fr. dans le cas où elle ne ferait pas acte de présence à Paris le 1er janvier 1841. […] Le Tribunal considérant : « Que dans la cause Duponchel et Léon Pillet agissaient comme directeurs-entrepreneurs de l’Académie royale de Musique ; « Que d’après l’art. 634 les tribunaux de commerce ont qualité pour connaître des actions contre les facteurs, commis des marchands ou leurs serviteurs… ; « Que chacun des acteurs ou artistes engagés à l’administration d’un théâtre concourt en ce qui le concerne à l’exploitation d’une entreprise commerciale…, etc., etc. » ; se déclara compétent, ordonna, malgré les observations de Me Châle, que l’affaire fût plaidée au fond, débouta Fanny de son opposition à un jugement précédent et la condamna par corps à payer le dédit de 60 000 francs. […] En la voyant, vieillards, enfants, hommes et femmes, tous se mirent à pleurer dans le paroxysme d’une chaude sympathie pour la célèbre artiste au moment le plus doux de son triomphe, et, on peut le dire, à l’apogée de sa carrière, couronnée de gloire et surtout de l’amour et de l’estime du monde civilisé… Succombant sous une sensation trop vive pour une poitrine de femme, elle tomba à genoux devant la montagne de fleurs semée à ses pieds ; et, détachant le bracelet, doucement, lentement et gracieusement elle baisa chacune des six pierres formant les six lettres du nom de Moscou… Le ballet ne pouvait continuer, les spectateurs, Esmeralda, les acteurs, les coryphées, le corps de ballet, l’orchestre même ne cessant de pleurer comme des amis à l’approche d’une séparation inévitable. » Il y eut quarante-deux rappels, plus de trois cents bouquets, et même « une version digne de foi les fait monter à six cent vingt ». […] Une autre de ces séances intimes eut lieu un soir chez Julie Rettich, la grande actrice du Hofburgtheater. […] L’actrice Agnès Wallner, qui la vit dans ses dernières années, la trouva désespérée, inconsolable157.

101. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Pourquoi donc, lui répondis-je, doutéz vous de l’effet que ces pièces produiroient au théatre, puisqu’elles vous ont séduit, quoique dégagées des charmes de l’illusion que leur prêteroit la scène, et quoique privées de la nouvelle force qu’elles acquéroient étant jouées par de bons acteurs ? […] La scène muette est épineuse, c’est la pierre de touche de l’acteur. Ces phrases coupées, ces sens suspendus, ces soupirs, ces sons à peine articulés démanderoient une vérité, une âme, une expression et un esprit qu’il n’est pas permis à tout le monde d’avoir ; cette simplicité dans les vêtemens, dépouillant l’acteur de l’embellissement de l’art, le laisseroit voir tel qu’il est ; sa taille n’étant plus relevée par l’elégance de la parure, il auroit besoin pour plaire de la belle nature ; rien ne masqueroit ses imperfections, et les yeux du spectateur n’étant plus éblouis par le clinquant et les colifichets, se fixeroient entièrement sur le comédien.

102. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Pourquoi donc, lui répondis-je, doutez-vous de l’effet que ces pieces produiroient au Théatre, puisqu’elles vous ont séduit, quoique dégagées des charmes de l’illusion que leur prêteroit la Scene, & quoique privées de la nouvelle force qu’elles acquerroient étant jouées par de bons Acteurs ? […] La Scene muette est épineuse, c’est la pierre de touche de l’Acteur. Ces phrases coupées, ces sens suspendus, ces soupirs, ces sons à peine articulés demanderoient une vérité, une ame, une expression & un esprit qu’il n’est pas permis à tout le monde d’avoir ; cette simplicité dans les vêtements dépouillant l’Acteur de l’embellissement de l’Art, le laisseroit voir tel qu’il est ; sa taille n’étant plus relevée par l’élégance de la parure, il auroit besoin pour plaire de la belle nature, rien ne masqueroit ses imperfections, & les yeux du Spectateur n’étant plus éblouis par le clinquant & les colifichets, se fixeroient entiérement sur le Comédien.

103. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196

Tout acteur qui triomphe par ses talens de la cabale comique, et qui s’attire sans bassesse les suffrages unanimes d’un public éclairé, doit être plus que dédommagé de la privation d’une place qu’il doit moins regretter lorsqu’il sait qu’il la mérite légitimement. […] Il réunissoit aux charmes de la voix, un goût et une expression admirables, il étoit aussi habile musicien qu’il étoit excellent acteur ; talent rare chez nos chanteurs François.

104. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIII. » pp. 362-395

Tout Acteur qui triomphe par ses talents de la Cabale comique, & qui s’attire sans bassesse les suffrages unanimes d’un Public éclairé, doit être plus que dédommagé de la privation d’une place qu’il ne doit plus regretter lorsqu’il sait qu’il la mérite légitimement. […] Il réunit aux charmes de la voix un goût & une expression admirable ; il est aussi habile Musicien qu’il étoit excellent Acteur, talent rare chez nos Chanteurs François.

105. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

C’est alors que je réclamai la permission de danser le soir même au théâtre allemand au bénéfice d’une actrice malade.

106. (1921) Une dernière étape des « Ballets russes ». La Belle au Bois Dormant pp. 227-231

Vladimirov, soutenant la ballerine avec vigueur, bon acteur, virtuose somptueux du saut et de la pirouette, M. 

107. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre II. » pp. 9-16

Servandoni ne réussissoit pas, ce n’étoit pas faute de gestes ; les bras de ses acteurs n’étoient jamais dans l’inaction ; cependant ses représentations pantomimes étoient de glace ; à peine une heure et demie de mouvemens et de gestes, fournissoit-elle un seul instant au peintre.

108. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE II. » pp. 15-29

Servandoni ne réussissoit pas faute de gestes ; les bras de ses Acteurs n’étoient jamais dans l’inaction ; cependant ses représentations Pantomimes étoient de glace ; à peine une heure & demie de mouvement & de geste fournissoit-elle un seul instant au Peintre.

109. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Les ressources, ou le tableau du monde, pantomime.  » pp. 15-16

Tous les Acteurs de la scène sortent après lui, en se moquant du pauvre Arlequin.

110. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -

  Cette correspondance me donna lieu de parler des acteurs qui avoient enrichi de leurs talens les différens théatres de l’Europe.

111. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre IV. Des Bals »

Les familles s’unirent, pour multiplier les Acteurs et le plaisir ; mais l’Assemblée en devenant plus nombreuse, prit un air de Fête, dont les égards, la bienséance et l’orgueil s’établirent bientôt les arbitres suprêmes.

112. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Nullement, car il ne s’agissait pas ici de jeux de scène laissés à l’initiative des acteurs. […] À ce moment paraît Décius, accompagné de Murena. » Il serait fastidieux de suivre Ritorni dans sa minutieuse description du jeu des deux acteurs en cette scène de séduction qui mettait Stendhal dans un état difficile à décrire20. […] Les acteurs de Viganò faisaient aussi grand usage de jeux de physionomie.

113. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Tenez, j’ai sous les yeux un petit livre intitulé : Etrennes aux oisifs, — Petite biographie dramatique, silhouette des acteurs, actrices, chanteurs, cantatrices, danseurs, danseuses, etc., etc., des théâtres de la capitale, par Guillaume le Flâneur, — 1821, — chez Paul Domêre, libraire, rue du Cimetière-Saint-André-des-Arcs. […] — Trente ans le jour, soixante la nuit, lui répliqua la spirituelle actrice des Variétés.

114. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Le soir elle va à l’orchestre, et dit à chaque apparition d’actrice : « Si je savais être aussi mauvaise que cela, je me ferais marchande d’allumettes chimiques. » La Lorette, rentrée au domicile, escalade le poêle paternel : sur cette scène improvisée, elle chante les couplets qu’elle a entendus le soir. […] Enfin, après avoir étudié les traditions d’un rôle chez une actrice de banlieue, la Lorette fait son premier début, et signe un traité par lequel l’administration s’engage, par écrit, à la payer 1,200 francs par an ; mais, en échange de ce papier, la Lorette en signe un autre qui atteste qu’elle a reçu cette somme comptant, et par avance, et qu’elle n’a rien à réclamer pour prix de ses services. Le directeur autorise verbalement l’actrice à dire à tous les Arthurs qu’elle rencontrera : Eh bien, je suis engagée, sans votre secours, et j’ai mille écus d’appointements… et des feux ; par exemple pas de congé, la direction tient trop à moi. […] Si la Lorette est dans une stalle de balcon au théâtre et qu’elle aperçoive à l’orchestre son Arthur regarder langoureusement les actrices, la Lorette se lève et s’écrie : Adolphe, aurez-vous bientôt fini de lancer votre prospectus aux actrices ?

115. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Outre les feux d’artifice donnés sur la Tamise, on eut l’habileté de faire partir des quartiers les plus éloignés de Londres, et d’une manière aussi élégante qu’ingénieuse, les acteurs qui devaient amuser la cour. […] Dans un grand théâtre, avec d’excellents artistes, des acteurs pleins de zèle et de talents, que ne peut-on pas espérer du secours du merveilleux, pourvu qu’on sache s’abstenir de le gâter par le mélange burlesque du comique? […] Le théâtre italien était occupé par deux acteurs et une actrice, Arlequin, Pantalon, et Silvia, qui, par des saillies italiennes et des scènes réjouissantes, commençaient les plaisirs qu’on avait répandus à chaque pas dans ce séjour. […] Dès que la danse cessa, on entendit tout d’un coup un magnifique chœur en acclamations, mêlé de fanfares, et chanté par tous les acteurs et actrices masqués, placés sur les deux amphithéâtres et les deux galeries qui les accompagnaient ; ce qui causa une surprise très agréable. […] Après ce début, les trois acteurs conduisirent la Reine dans les allées du labyrinthe ; l’illumination en était si brillante, qu’on y lisait les fables qui y sont répandues en inscriptions, aussi aisément qu’en plein jour.

116. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

L’effet produit fut immense : les acteurs sur le théâtre, les illustres spectateurs dans la salle, tout le monde pleurait. […] Elle avait trois soupers par semaine : l’un composé des seigneurs de la cour ; l’autre d’acteurs, d’artistes et de savants ; enfin le troisième, véritable priapée où étaient invitées les filles les plus séduisantes, les plus lascives et où la luxure et la débauche étaient portées au comble. » Son hôtel de la Chaussée-d’Antin avait un théâtre dont les loges étaient drapées de satin rose rehaussé d’un galon d’argent.

117. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Acteur toujours nouveau, chéri des spectateurs, Il trouve en chacun d’eux autant d’admirateurs. […] Ce roi si valeureux, si chéri de la France, Et son ami Sully se plaisaient à la Danse4 : On peut, sans déroger, aimer cet art joyeux, Lecteur, ouvrez l’histoire et nos livres pieux ; David, le roi David, ce guerrier patriarche5, Une harpe à la main, a dansé devant l’arche ; Chant III, vers Eschyle dans le chœur jeta les personnages, D’un masque plus honnête habilla les visages, Sur les ais d’un théâtre en public exhaussé Fit paraître l’acteur d’un brodequin chaussé. […] Chant III, vers Ne faites point parler vos acteurs au hasard, 390 Un vieillard en jeune homme, un jeune homme en vieillard ; &c. […] Ne faites point agir vos acteurs au hasard, Un vieillard en jeune homme, un jeune homme en vieillard. […] Le geste est nécessaire à l’acteur, à l’orateur, au prédicateur : « C’est en vain qu’un docteur qui prêche l’Évangile, Mêle chrétiennement l’agréable à l’utile, S’il ne joint un beau geste à l’art de bien parler ».

118. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Après la représentation, ils pénétrèrent dans la loge de la plus mignonne petite actrice du monde et j’eus l’avantage de les revoir.

119. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

On mettait même à ma disposition le théâtre du meilleur acteur japonais, Danjero.

120. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55

Nos théâtres ne nous offrent-ils plus de grands acteurs et d’excellens chanteurs ?

121. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

 » [traduction] Précepte excellent pour les acteurs de tout genre.

122. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »

L’objet de ce divertissement isolé et de mauvais goût, est de varier l’amusement des spectateurs, souvent de donner le temps aux acteurs de changer d’habits, et quelquefois d’allonger le spectacle ; mais il n’en peut être jamais une partie nécessaire : par conséquent il n’est qu’une mauvaise ressource qui décèle le manque de génie dans celui qui y a recours, et le défaut de goût dans les spectateurs qui s’en amusent.

123. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Elle avait exposé ses vues dans une lettre adressée aux notabilités de la ville, et qu’il faut citer tout entière, parce qu’elle fait le plus grand honneur à celle qui l’a signée : « Messieurs, « Il y a près d’un an que je demandai s’il n’avait été établi dans cette ville aucun fonds pour le soulagement des acteurs âgés et indigents, et j’appris, à mon grand étonnement, que, dans un pays si décidément théâtral dans ses goûts, prodigue dans sa générosité, il n’existait d’institution d’aucune espèce en faveur d’une classe si exposée à l’infortune et si digne de sympathie. […] « En résumé, Messieurs, je fais l’offre formelle de mes services professionnels pour l’établissement, dans la ville de New-York, d’un fonds charitable, destiné au soulagement des acteurs invalides, et j’ai le fervent espoir, la ferme croyance que ce sera la source d’un grand bien.

124. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Grece, féconde en miracles, Chez toi cet Art séducteur Fit admirer des spectacles Formez par un seul acteur ; Ses attitudes parlantes, Ses pas, ses mains éloquentes Tracent une histoire aux yeux : Fécond, il se multiplie, C’est Télephe qui supplie, C’est Oreste furieux.

125. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Beaucoup font fortune, tandis que tant de chanteuses, d’actrices, végètent ; et cela ne date pas d’hier : ainsi allaient les choses au xviii e siècle, et d’Alembert en donna cette explication scientifique : C’est une suite naturelle des lois du mouvement.

126. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

Des signes extérieurs qui annoncent un sentiment, deviennent froids et languissans, s’ils ne sont subitement suivis d’autres signes indicatifs de quelques nouvelles passions qui lui succèdent ; encore est-il nécessaire de diviser l’action entre plusieurs personnages ; une même altération, des mêmes efforts des mêmes mouvemens, une agitation toujours continuelle fatigueroient et ennuieroient enfin et l’acteur et le spectateur ; il importe donc d’éviter les longueurs, si l’on veut laisser à l’expression la force qu’elle doit avoir, aux gestes leur énergie, à la physionomie son ton, aux yeux leur éloquence aux attitudes et aux positions leurs graces et leur verité.

127. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434

Des signes extérieurs qui annoncent un sentiment deviennent froids & languissants, s’ils ne sont subitement suivis d’autres signes indicatifs de quelques nouvelles passions qui lui succédent ; encore est-il nécessaire de diviser l’action entre plusieurs personnages ; une même altération, des mêmes efforts, des mêmes mouvements, une agitation toujours continuelle fatigueroient & ennuieroient enfin & l’acteur, & le spectateur ; il importe donc d’éviter les longueurs, si l’on veut laisser à l’expression la force qu’elle doit avoir, aux gestes leur énergie, à la physionomie son ton, aux yeux leur éloquence, aux attitudes & aux positions leurs graces & leur vérité.

128. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169

Je multiplie les incidens et les coups de théâtre, j’accumule les tableaux et la pompe, et je me sers du corps de ballet comme les anciens de leurs chœurs ; j’ai préféré la richesse à l’extrême régularité, et mon sujet est conduit de façon, que si je substituois des noms supposés à ceux de mes acteurs, on ne pourroit rien me reprocher, mais j’ai cru que des noms célébres et si souvent chantés par les poètes feroient plus d’impression ; jai préféré enfin le vraisemblable qui pouvoit intéresser, à un vrai qui n’eût produit que des sensations foibles et une action tiède et dépourvue du degré de chaleur qu’exige une représentation pantomime.

129. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

« Il égaye, écrivait Théophile Gautier, et rend vivantes les représentations, qui, sans lui, seraient mornes et froides ; il est la mèche du fouet qui fait bondir l’acteur et le précipite au succès ; il donne du cœur à la jeune première qui tremble, et desserre la gorge de la débutante qui ne pourrait, sans lui, laisser filtrer un son perceptible ; ses applaudissements sont un baume pour l’amour-propre blessé des auteurs, qui oublient aisément qu’ils ont été commandés le matin… « Le claqueur n’est, du reste, qu’une nature admirative un peu exagérée40. » A l’époque où Véron prit possession du fauteuil directorial, ces natures admiratives étaient commandées à l’Opéra par un chef habile et majestueux, Auguste, devenu tellement illustre sous ce prénom, qu’il eût été dérisoire d’y ajouter son nom de famille, Levasseur, de même qu’il eût été malséant de faire suivre le nom de Louis XIV de celui de Capet.

130. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

— Pendant qu’elle s’abandonnait à cette folle danse avec tant d’ardeur et d’oubli, Asmodée a soulevé le toit et fait voir à Cléofas que les chagrins d’une actrice ne sont jamais de longue durée. — L’écolier, outré de colère, a lancé du haut du plafond, aux pieds de Florinde, la rose qu’elle lui avait donnée au bal !

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