Une actrice qui n’est plus, et dont on peut maintenant parler sans scrupule, parce que la vérité, qui ne saurait plus nuire à sa personne, peut servir au progrès de l’art, chantait très rapidement ses rôles, faisait faire à ses bras de très grands mouvements, et malgré tout cela ne débitait point, parce qu’elle ne nuançait point son chant, et qu’elle manquait de justesse. […] Les étrangers cependant arrivent de sang-froid, nous leur parlons de notre opéra, et ils y courent ; mais ils ouvrent en vain les yeux et les oreilles, ils n’y volent et n’y entendent rien de ce que nous croyons y voir et y entendre : ils se parlent, nous examinent, nous jugent, et prennent pour défaut d’esprit et pour prévention, quelquefois même pour orgueil, ce qui n’est réellement l’effet que de l’habitude, de l’indifférence pour le progrès de l’art, ou peut-être d’un fond de bonté naturelle pour les personnes qui se dévouent à nos plaisirs. […] Les gens de goût qui savent évaluer les choses, qu’aucun préjugé n’entraîne, et qui désirent le progrès de l’art, veulent que l’on conserve avec soin la belle déclamation dans nos opéras, et qu’elle y soit unie à des divertissements ingénieux, à des tableaux de musique, à des chants légers, etc.
Il faut qu’il paroisse de la contrainte dans un amour naissant, de la hardiesse dans ses progrès, & beaucoup de transport dans ses succès : enfin il faut lui donner toutes les couleurs que les Naturalistes ont remarquées ; que tout parle en lui ; que ses yeux, ses gestes, ses pas, sa mine, ses mouvemens fassent connoître ce qu’il est & ce qu’il sent.
La princesse du premier soir fut Mlle Olga Spessivtseva, jeune ballerine qui nous vint récemment de Pétrograd et dont je suis les progrès depuis ses examens.
Les programmes des ballets, qui ont été donnés, il y a un siècle ou environ, dans les différentes cours de l’Europe, feroient soupçonner que cet art (qui n’étoit rien encore) loin d’avoir fait des progrès, s’est de plus en plus affoibli.
Ce fut là, j’en suis certaine, une des raisons des progrès de la maladie de ma mère.
Je pars de ce principe, pour oser croire que l’étude de l’Anatomie jettera de la netteté dans les préceptes qu’il donnera aux sujets qu’il voudra former : il demêlera dès-lors aisément les vices de conformation, et les défauts d’habitude qui s’opposent si souvent aux progrès des éléves.
Je pars de ce principe, pour oser croire que l’étude de l’Anatomie jettera de la netteté dans les préceptes qu’il donnera aux sujets qu’il voudra former : il démêlera dès-lors aisément les vices de conformation, & les défauts d’habitude qui s’opposent si souvent aux progrès des éleves.
C’était (n’en doutons point) de s’aider de la Danse pour faire marcher son action, pour l’animer, pour l’embellir, pour la conduire par des progrès successifs jusqu’à son parfait développement.
Il est en vérité bien étonnant, Monsieur, que l’époque glorieuse du triomphe des beaux arts, de l’émulation et des progrès des artistes n’ait point été celle d’une révolution dans la danse et dans les ballets ; et que nos maîtres, non moins encouragés et non moins excités alors par les succès qu’ils pouvoient se promettre dans un siècle où tout sembloit élever et seconder le génie, soient demeurés dans la langueur et dans une honteuse médiocrité.
Au cours de cette répétition, un faux mouvement de jambe lui occasionna au genou une foulure qu’elle crut d’abord légère ; mais, dans l’espace de quelques heures, le mal fit des progrès rapides, et, le soir, la pauvre sylphide avait perdu ses ailes ; le soir, elle était étendue sur sa causeuse, d’où, malgré les soins empressés des praticiens les plus célèbres, Larrey, Jules Cloquet et autres, elle ne put jamais se relever, — du moins pour reparaître à l’Opéra.
Il nous paraît bien plus convenable d’en examiner rapidement les développemens, qui sont ceux de la civilisation elle-même, et de montrer avec quelle intimité les perfectionnemens du théâtre se lient au progrès des mœurs. […] La Commune de Paris ne négligea rien pour conserver aux arts cette demeure splendide qui depuis si long-temps contribuait à l’émulation et aux progrès des artistes. […] Œdipe, la Vestale, Panurge, Anacréon, la Caravane du Caire, les Mystères d’Isis, Fernand Cortez, les Prétendus, œuvres qui appartenaient à la fois au Directoire, au Consulat et à l’Empire ; des ballets pleins de goût, tels que Psyché, la Dansomanie et Nina, attestaient dans les arts de notables progrès, et si le génie manquait à ces productions, elles préparaient du moins les voies aux Messies qui pouvaient se présenter. […] La Cour, avec ses habitudes exclusives et ses allures exceptionnelles, n’existait plus ; l’embarrassant patronage de la chambre du roi était tombé ; il fallait lancer, en quelque sorte, l’Opéra dans le domaine de tous ; il fallait y amener la foule ; non pas, comme au temps de la première révolution par des éclats politiques qui effraient le plaisir, mais en continuant le progrès musical commencé, en suivant les traditions de mise en scène et de décors que la Muette de Portici avait léguées, en encourageant le perfectionnement que Taglioni et Perrot avaient tout-à-coup révélé dans la danse, en jetant à pleines mains et partout le luxe et la vérité, en intéressant au succès de l’Opéra tout ce qui concourt au mouvement intellectuel de la société, en bannissant de la salle tout ce qui avait pu effaroucher les susceptibilités bourgeoises et industrielles, en appelant incessamment l’attention du public sur l’Opéra, en choisissant pour l’initier à cette splendeur, à cette pompe et à cette harmonie de tous les arts, les jours qui lui permettaient d’y accourir, en stimulant l’émulation des artistes ; en un mot, en faisant de l’Opéra, théâtre, salle et foyer, le centre de toutes les lumières. […] Duponchel, qui nous a donné depuis ce temps la mise en scène de Gustave, de la Tentation, de Don Juan et de Robert-le-Diable, qui ont continué le progrès si bien commencé.
Comme il avait beaucoup de génie et de goût, l’art sous ses yeux, et par ses soins, faisait toujours quelques progrès ; et à mesure qu’il le voyait avancer, son génie aussi faisait de nouvelles découvertes, et créait des choses plus hardies. […] L’art s’est depuis développé : les progrès qu’il a faits en France sont en proportion avec ceux qu’il a faits en Italie, où l’on a naturellement une plus grande aptitude à la musique ; et comme les compositions de Pergolèse, de Haendel, de Leo, etc. […] L’exécution a suivi l’art dans ses différentes marches ; leurs progrès ont été et dû être nécessairement les mêmes. […] Mais qu’il soit permis de parler sans déguisement dans un ouvrage consacré à la gloire et au progrès des Arts.
*** Tâchons d’oublier les progrès de l’éducation en ce qui concerne la danse ; de nous dégager du sens que l’on donne généralement à ce mot ; tâchons d’oublier ce que l’on entend par là aujourd’hui.
Le désir d’imiter les occupa sans cesse ; mais ils restèrent longtems dans l’ignorance : les progrès furent lents ; les éssais pénibles et souvent infructueux ; ils érrèrent pendant plusieurs siècles, et toujours égarés, ils ne pouvoient arriver à un but qui sembloit s’éloigner d’eux, à mesure qu’ils en approchoient.
Il est en vérité bien étonnant, Monsieur, que l’époque glorieuse du triomphe des beaux Arts, de l’émulation & des progrès des Artistes, n’ait point été celle d’une révolution dans la Danse & dans les Ballets ; & que nos Maîtres, non moins encouragés & non moins excités alors par les succès qu’ils pouvoient se promettre dans un siecle où tout sembloit élever & seconder le génie, soient demeurés dans la langueur & dans une honteuse médiocrité.
Il y a progrès… dans les appointements.
Il est certain que le dessein de Quinault est un effort de génie, qu’on peut mettre à côté de tout ce qui a été imaginé de plus ingénieux pendant le cours successif des progrès des beaux Arts, mais il n’est pas moins certain que le plaisir, l’émotion, l’amusement qui en résultent sont très inférieurs aux charmes qu’on devrait et qu’on peut en attendre.
Il est heureux sans doute pour les progrès de la danse en action, qu’il y ait quelques maîtres de ballets que leurs fautes et leurs chûtes corrigent insensiblement ; en écoulant la voix du public et celle de l’expérience, ils choisissent des sujets moins diffus et plus généralement connus, ils abandonnent le Romanesque pour se livrer à des compositions moins fantastiques, plus nobles et plus sages ; ils n’essayent plus d’étendre en cinq actes un sujet dont le fond ne supporte que trois actes ; cette extension affoiblit l’action, elle ne marche plus, elle se traîne et se trouve paralisée par des hors-d’oeuvres.
Il avoit établi une ligne de démarcation entre les talens et il l’avoit, envisagée comme un stimulant à leurs progrès.
Mais pour le bien et le progrès de l’art, il faut qu’ils sachent encore les avantages que les connaissances de cette espèce peuvent leur procurer, et les inconvénients qu’ils ont à craindre, s’ils mettent le pied dans la carrière sans avoir pris la précaution de les acquérir.
Platon se faisoit au contraire un plaisir de s’aller exercer dans ces Jeux, parce qu’il passoit pour un bon Athléte, avant que de s’attacher à la Philosophie ; il étoit du devoir des bons Citoyens des Républiques, de paroître de tems en tems aux Gymnastes, pour en connoître les progrès, & même d’en continuer l’exercice jusqu’à soixante ans, qui étoit le tems où l’on étoit dispensé d’aller à la guerre pour la défense de sa patrie.
Les hommes qui chérissent les arts, (et vous savez, Madame, qu’il en existe encore), s’intéressent vivement a leurs progrès ; rien ne peut les détourner de l’amour qu’ils leur portent ; rien ne peut affaiblir en eux cette passion raisonnée que la nature donne et que le goût dirige.
C’est à la composition variée et harmonieuse de Rameau ; c’est aux traits et aux conversations spirituelles qui régnent dans ses airs, que la danse doit tous ses progrès, elle a été reveillée, elle est sortie de la léthargie où elle étoit plongée, dès l’instant que ce créateur d’une musique savante, mais toujours agréable et toujours voluptueuse, a paru sur la scène. […] Convenez, Monsieur, qu’un auteur qui abandonne son ouvrage aux soins de cinq personnes qu’il ne voit jamais, qui se connoissent à peine et qui s’évitent toutes, ressemble assez à ces pères, qui confient l’éducation de leurs fils à des mains étrangères, et qui, par dissipation ou par esprit de grandeur, croiroient déroger s’ils veilloient à leurs progrès.
le public peut-il les voir naître, s’appercevoir de leurs progrès et suivre le danseur dans tous ses mouvemens ? […] Pauvres, riches, tout le monde y étoit admis : il falloit donc de vastes enceintes pour contenir un nombre infini de spectateurs qui n’auroient point trouvé le plaisir qu’ils venoient chercher, si l’on n’eût eu recours à des masques énormes, à un ventre, à des mollets postiches et à des cothurnes fort exhaussés Mais aujourd’hui que nos salles sont resserrées, qu’elles ont peu d’étendue, que la porte est fermée à quiconque ne paye pas, on n’a pas besoin de suppléer aux gradations du lointain : L’acteur et le danseur doivent paroître sur la scène dans leurs proportions naturelles ; le masque leur devient étranger, il ne fait que cacher les mouvemens de leur âme ; il est un obstacle aux progrès et à la perfection de leur art.
Rameau ; c’est aux traits & aux conversations spirituelles qui régnent dans ses airs, que la Danse doit tous ses progrès. […] Convenez, Monsieur, qu’un Auteur qui abandonne son ouvrage aux soins de cinq personnes qu’il ne voit jamais, qui se connoissent à peine, & qui s’évitent toutes, ressemble assez à ces Peres qui confient l’éducation de leurs fils à des mains étrangeres, & qui par dissipation ou par esprit de grandeur croiroient déroger, s’ils veilloient à leurs progrès.
Le Public peut-il les voir naître, s’appercevoir de leurs progrès & suivre le Danseur dans tous ses mouvements ? […] Mais aujourd’hui que nos Salles sont resserrées ; qu’elles ont peu d’étendue ; que la porte est fermée à quiconque ne paie pas ; on n’a pas besoin de suppléer aux gradations du lointain ; l’Acteur ainsi que le Danseur doivent paroître sur la Scene dans leurs proportions naturelles ; le masque leur devient étranger ; il ne fait que cacher les mouvements de leur ame ; il est un obstacle aux progrès & à la perfection de l’Art.
» ne restez pas vingt-quatre heures seulement sans vous exercer ; l’écolier qui interrompt ses études fréquemment, nuit considérablement à ses progrès, et ne pourra jamais acquérir ce qu’il aura perdu10.
Nous n’avons point de définition de ce mot parfaitement satisfaisante : je crois cependant utile au progrès des beaux-arts qu’on en cherche la véritable signification, et qu’on la fixe, s’il est possible.
Les progrès de l’esprit humain seront alors à leur comble.
Mon ouvrage étant didactique, je dois traiter avec soin tous les objets qui peuvent concourir aux progrès de la danse, répandre de la clarté dans la démonstration des principes, et en faciliter l’application.
Dans un autre voyage qu’il fit à Paris, il fut étonné de voir Lisette et Marton métamorphosées en reine ; il admira des progrès d’autant plus étonnants, qu’ils étoient étrangers à l’emploi que Mademoiselle Clairon avoit exercé.
Madame Mérante s’y était attachée et lui avait fait réaliser des progrès étonnants lorsque, passant coryphée, elle dut entrer, de par les règlements, dans la classe de madame Dominique.
Ici se décidaient les destinées ; ici s’élaborait le progrès, comme aussi se commettaient les grandes erreurs telles que le triomphe de Meyerbeer et l’échec de Berlioz. […] Fanny, infiniment plus gentille qu’elle, quoiqu’elle ait, elle aussi, un peu les angles de l’écriture gothique, semble avoir fait ici de grands progrès en ce qui concerne la danse.
L’arthur pharmacien a une musique spéciale, dans laquelle il n’est pas rare de lui voir faire des progrès miraculeux. […] Il jette une pensée sur l’arrière de sa vie, il songe à la Vendômoise qui l’aimait si bien et qui écrivait si mal ; et, comme s’il éprouvait le besoin d’un acte expiatoire, il prend les lettres, se condamne à en déchiffrer au moins une ; faisant application de la loi du progrès, il prend, comme la plus facile à lire, celle qui avait dû être écrite la dernière. […] Depuis quelques années l’art de se loger gratis a fait de grands progrès vu la rapidité des constructions.
Cependant il y a progrès sensible : l’instruction obligatoire a produit son effet même dans la région cabriolante.
Laissons ce que Dieu condamne, soyons prudens pour obtenir les progrès de notre salut : fuyons les lieux de pécher et leurs attraits ; renonçons au monde, foulons aux pieds tous ses vains plaisirs.
Même, quand il vit que ses colères me faisaient trembler et pleurer, il craignit pour ma santé, si nécessaire à mes progrès et prit sur lui de m’épargner les vives émotions.
[Voir Traité historique, Ire partie, livre III, chap. 4, « Fragment de Lucien »] On va donner une notion exacte de ces grands ballets, aujourd’hui tout à fait hors de mode ; on a vu quelle a été leur origine, et leur succès ; on verra dans la suite leurs changements, leur décadence, et le genre nouveau qu’elle a produit : des yeux philosophes trouvent partout ces commencements, ces progrès, ces diminutions, ces modifications différentes, en un mot, qui sont dans la nature : mais elles se manifestent d’une manière encore plus sensible dans l’histoire des Arts.
Deux défauts s’opposent encore aux progrès de notre art ; premièrement les disproportions qui règnent communément dans les pas ; secondement, le peu de fermeté des Reins.
Deux défauts s’opposent encore aux progrès de notre Art ; premiérement, les disproportions qui régnent communément dans les pas ; secondement, le peu de fermeté des reins.