J’ai dit, Monsieur, que la danse étoit trop composée, et le mouvement symétrique des bras trop uniforme, pour que les tableaux pussent avoir de la variété, de l’expression et du naturel : il faudroit donc, si nous voulons rapprocher notre art de la vérité, donner moins d’attention aux jambes, et plus de soins aux bras ; abandonner les cabrioles pour l’intérêt des gestes ; faire moins de pas difficiles, et jouer davantage la physionomie ; ne pas mettre tant de force dans l’exécution, mais y mêler plus d’esprit ; s’écarter avec grâces des règles étroites de l’école, pour suivre les impressions de la nature, et donner à la danse l’ame et l’action qu’elle doit avoir pour intéresser. […] Toutes mes vues, toutes mes idées ne tendent uniquement qu’au bien, et à l’avancement des jeunes danseurs, et des maîtres de ballets : qu’ils pésent mes idées, qu’ils se fassent un genre neuf ; ils verront alors que tout ce que j’avance peut se mettre en pratique et réunir tous les suffrages. […] Il est constant que l’essoufflement qui résulte d’un travail si pénible, ôte les moyens au danseur ; que les entrechats et les cabrioles altérent le caractère de la belle danse ; et qu’il est moralement impossible de mettre de l’ame, de la vérité et de l’expression dans les mouvemens, lorsque le corps est sans cesse ébranlé par des secousses violentes et réiterées, et que l’esprit n’est exactement occupé qu’à le préserver des accidens et des chûtes qui le menacent à chaque instant. […] De deux acteurs également servis par la nature, celui qui sera le plus éclairé, sera, sans contredit, celui qui mettra le plus d’esprit et de légèreté dans son jeu. […] Le spectateur se mettra-t-il à la place de l’acteur, si celui-ci ne se met à celle du héros qu’il représente ?
J’ai dit, Monsieur, que la Danse étoit trop composée & le mouvement symmétrique des bras trop uniforme, pour que les Tableaux pussent avoir de la variété, de l’expression & du naturel ; il faudroit donc si nous voulons rapprocher notre Art de la vérité, donner moins d’attention aux jambes, & plus de soin aux bras ; abandonner les cabrioles pour l’intérêt des gestes ; faire moins de pas difficiles, & jouer davantage de la physionomie ; ne pas mettre tant de force dans l’exécution, mais y mêler plus d’esprit ; s’écarter avec grace des regles étroites de l’Ecole, pour suivre les impressions de la nature & donner à la Danse l’ame & l’action qu’elle doit avoir pour intéresser. […] Je veux encore que les pas soient placés avec autant d’esprit que d’Art, & qu’ils répondent à l’action & aux mouvements de l’ame du Danseur ; j’exige que dans une expression vive on ne forme point de pas lents ; que dans une Scene grave on n’en fasse point de légers ; que dans des mouvements de dépit on sache éviter tous ceux qui ayant de la légéreté, trouveroient place dans un moment d’inconstance ; je voudrois enfin que l’on cessât d’en faire dans les instants de désespoir & d’accablement : c’est au visage seul à peindre ; c’est aux yeux à parler ; les bras même doivent être immobiles, & le Danseur dans ces sortes de Scenes ne sera jamais si excellent que lorsqu’il ne dansera pas ; toutes mes vues, toutes mes idées ne tendent uniquement qu’au bien & à l’avancement des jeunes Danseurs & des nouveaux Maîtres de Ballets ; qu’ils pesent mes idées, qu’ils se fassent un genre neuf, ils verront alors que tout ce que j’avance peut se mettre en pratique & réunir tous les suffrages. […] Il est constant que l’essouflement qui résulte d’un travail si pénible étouffe le langage du sentiment ; que les entrechats & les cabrioles altérent le caractere de la belle Danse, & qu’il est moralement impossible de mettre de l’ame, de la vérité & de l’expression dans les mouvements, lorsque le corps est sans cesse ébranlé par des secousses violentes & réitérées, & que l’esprit n’est exactement occupé qu’à le préserver des accidents & des chûtes qui le menacent à chaque instant. […] De deux Acteurs également servis par la nature, celui qui sera le plus éclairé sera sans contredit celui qui mettra le plus d’esprit & de légéreté dans son jeu. […] Le Spectateur se mettra-t-il à la place de l’Acteur, si celui-ci ne se met à celle du Héros qu’il représente ?
Mais ce pouvait être son grand-père ou son grand-oncle, car il avait une mise irréprochable et une apparence des plus distinguées. […] Mettez, mettez la robe de chambre, pour faire plaisir à papa Champorel. […] Laissez-moi me figurer que j’ai eu le bonheur de le mettre au monde ! […] Ce damné brouillard avait augmenté au point qu’en enjambant le balcon, il me semblait que j’aurais pu mettre le pied sur une masse solide. […] J’allais tous les soirs au théâtre ; je mettais mes plus beaux habits et faisais une notable consommation de cravates neuves, comme si elle eût dû m’apercevoir et me remarquer dans la foule.
La splendeur de la mise en scène n’y change rien.
Dans un genre moins élevé commençait le règne de Strauss et de Lanner, dont les valses mettaient en branle toutes les jambes, aristocratiques et populaires. […] Elle y mettait même une certaine vivacité, peut-être pour répudier tout rapport avec une troupe qui avait attiré l’attention de la police. […] Un premier avantage était la pratique raisonnée d’exercices destinés à assouplir le corps et à fortifier les organes que la danse met particulièrement en jeu. […] Le danseur italien était plutôt virtuose qu’artiste ; il mettait sa gloire à exécuter des bonds démesurés, des prodiges d’équilibre, des pirouettes vertigineuses. […] La protection de cet illustre ami la mettait à peine à l’abri du besoin.
Pendant qu’il le mit sur la Table, trois Quadrilles qui le suivaient exécutèrent une Entrée. […] À sa voix les Amours dont elle était accompagnée, fondirent par une Danse vive et rapide sur elles, les poursuivirent avec leurs flambeaux allumés, et mirent le feu aux voiles de gaze dont elles étaient coiffées.
Quoique le Menuet le plus uni selon le goût de beaucoup de personnes, soit le mieux dansé : cependant, j’y ai vû faire quelques agrémens, qui lui donnent plus d’enjoüement, & plus de grace, & comme je vois qu’ils sont fort en usage, c’est ce qui m’engage de vous donner l’intelligence de les faire, afin que l’on puisse les mettre en pratique, soit en donnant la main, ou dans d’autres endroits. […] Ayant fini votre pas de Menuet en avant, & le corps posé sur le pied gauche, vous approchez le pied droit auprès vous pliez, & vous vous relevez du même tems, ensuite vous glissez le pied droit devant jusqu’à la quatriéme position, & vous élevés dessus, & faites un jetté échapé du pied gauche, & reprenez votre pas de Menuet ; mais pour se mettre dans l’habitude de le faire facilement, c’est de s’exercer, d’en faire plusieurs alternativement avec un pas de Menuet, & lorsque vous avez acquis cette facilité de les faire, vous les placez dans les endroits convenables, où ils font un effet tout des plus gracieux : par exemple, en presentant la main lorsque vous avez fini votre pas de Menuet en revenant du côté gauche, & en allant à la Demoiselle, vous levez le bras droit, comme je l’ai déja dit, dans la maniere de presenter les mains dans ce même tems à la place d’un pas de Menuet en avant, vous faites ce tems qui doit être fort soûtenu, on peut dans ce même tems faire un petit mouvement du corps, & la tête fait aussi une legere inclination, & le corps & la tête se redressent en faisant le jetté échapé, & vous reprenez de suite vôtre pas de Menuet, en continuant la Figure que vous devez faire.
Comme l’on commençoit autrefois par la Courante à montrer à danser, & que d’ailleurs j’ai promis d’aller de pas en pas ; pour me mettre en regle, je commencerai donc par le tems de Courante, ou pas grave, comme étant un des premiers pas & qui inspire le plus de grace. […] Je suppose que vous deviez le faire du pied droit ; ainsi ayant le pied gauche devant, & le corps posé dessus, & le pied droit derriere à la quatriéme position, le talon levé prest à partir, de là vous pliez en ouvrant le pied droit à côté, & lorsque vous êtes élevé & les genoux étendus, vous glissez le pied droit devant jusqu’à la quatriéme position, & le corps se porte dessus entierement, mais à mesure que le pied droit se glisse devant, le genou gauche se détend & son talon se leve, ce qui renvoye avec facilité le corps sur le pied droit, & du même tems vous vous élevez sur la pointe : ensuite vous baissez le talon appuyant tout le pied à terre, ce qui termine votre tems de Courante ou pas grave, le corps étant dans son repos par le pied qui pose entierement ; de là vous pouvez en faire un autre du pied gauche en observant les mêmes précautions, & même pour se mettre dans l’habitude de les faire, il en faut repeter plusieurs de suite tant d’un pied que de l’autre.
Ces Positions ont été mises au jour par les soins de feu Monsieur de Beauchamp, qui s’étoit formé une idée de donner un arangement necessaire à cet Art.
On mit de belle et bonne sorte Le Ballet derrière la Porte, C’est-à-dire qu’il fut sursis Pour des jours, je crois, plus de six.
Oreste, au moment d’être sacrifié est reconnu par sa sœur, et Pylade, qui n’avoit joint son vaisseau, que pour revenir avec ses soldats délivrer son ami ou périr avec lui, arrive dans l’instant où Thoas va donner la mort à Oreste ; le Tyran la reçoit des mains de Pylade ; ses troupes sont dispersées et mises en fuite, et on enlève la statue de Diane. […] Oreste loin d’obéir, les défie tous, se met en défense et le combat s’engage. […] Isménie, aussi humaine que son époux est barbare, joint ses larmes à celles d’Iphigénie et d’Eumène ; elle les engage à différer le sacrifice, et même à chercher les moyens de dérober les deux Grecs au coup qui les menace ; elle se retire en promettant à Iphigénie de mettre tout en usage pour fléchir son époux. […] Eumène frémit sur les suites de ce projet ; Iphigénie la conjure d’engager son père à favoriser la fuite d’un des étrangers en lui servant de Guide ; Eumène rejette avec effroi cette proposition dangereuse ; mais touchée par les larmes d’Iphigénie et par ses reproches, elle part en lui promettant de mettre tout en usage pour déterminer son père à servir ses desseins. […] Les Gardes de Thoas sont dispersés et mis en fuite par les troupes d’Oreste et de Pylade ; Arbas est délivré ; Eumène tombe dans ses bras ; Oreste, qui est dans ceux de Pylade, lui témoigne sa reconnoissance et sa joie ; Iphigénie embrasse l’autel de la Déesse et lui rend des actions de graces.
Les talents trouvent toujours auprès d’elle cet asyle tranquille, capable seul de les faire éclorre, là où la nature n’en avoit mis que le germe, & de les faire développer dans ceux où ils seroient restés languissants.
Et pour mieux prouver au Lecteur Que je n’écris point en menteur, Sans qu’aucun m’en ait donné charge, J’ai mis, exprès, leurs noms en marge.
La plupart de ceux où Fanny dansa furent médiocres ou peu propres à mettre en valeur ses merveilleuses ressources. […] Les taglionistes n’admettaient pas que l’on mît en balance Alcine et la Sylphide. […] On se mit difficilement d’accord sur les conditions du renouvellement de leur contrat. […] Malgré l’éclat de la mise en scène, personne ne se plaignit maintenant que la musique fût sacrifiée au décor. […] » La cachucha surtout, lorsque ses hardiesses ne firent plus peur à personne, mettait toute la Gironde en ébullition.
Si cette transposition facilement fallacieuse demande une expérience assez longue des choses de la danse, j’avoue que le plaisir d’étudier cette sublime gymnastique dans un cadre dépouillé et même un peu maussade, en dehors des enchantements illusoires et tant soit peu barbares de la mise en scène, est l’un des plus vifs qu’on puisse imaginer. […] Le « texte chorégraphique » des ballets mêmes y est de nos jours réduit à son expression la plus simple ; les difficultés qui sont aussi des beautés sont soigneusement élaguées ; de cette façon, la plupart des rôles peuvent de confiance être mis entre toutes les mains. […] Ces panneaux continués par des draperies faisant coulisses simplifient, sans doute, le montage d’une pièce, mais ne répondent à aucune formule plausible de mise en scène.
Les Russes y ont mis beaucoup plus de surprise, une vie et une couleur parfois admirables.
Dans mon autre dernière Lettre L’Imprimeur oublia de mettre (Dont je lui sus fort mauvais gré) Des Vers pour la jeune Verpré, Et dont, sans flatter, on peut dire Qu’elle capriola des mieux, Et qu’elle charma bien des yeux.
Il appuie, m’a-t-on dit, son assertion sur l’exemple des Compositeurs de Musique et sur les Poètes lyriques qui (mérite à part) jouissent également de la faculté de mettre leurs ouvrages. J’ignore, Citoyen Conseiller d’État , quels autres moyens de persuasion il emploie pour mettre votre justice en défaut ; mais comme je les crois inférieurs à celui que je viens de citer, je vous prie de me permettre de le réfuter. […] Citoyen Conseiller d’État , les petites intrigues, les négligences, les manques de volonté éloignent la mise de mes ouvrages. […] Elle a su mettre le directeur dans sa manche, les autres, au contraire, s’en sont fait un ennemi et que peut hélas un pot Je terre contre un pot de fer !
[4] La ragione perché in questo girando non si fa lo Chassé intiero ma se ne fa mezzo si è che facendolo intiero e legandosi poi l’Assemblé o una Capriola che vi si potrà benissimo attaccare invece di questa, non si giugnerà a fare in giro, ma così si principia, e volendolo seguitare, si disfarrà invece di compirsi; e chi si mette alla prova vedrà se io dico il vero.
[NdA] L’usage d’une boîte d’une invention très simple m’a mis à même de redresser parfaitement les genoux d’un enfant, âgé de huit à neuf ans, qui était tellement bancroche qu’étant debout, les deux jarrets bien tendus, ses deux genoux se touchaient, et il y avait treize pouces de distance d’un pied à l’autre.
Deuxieme Position Cette seconde Position démontre par sa situation la distance qu’il faut observer dans les pas ouverts qui se font en allant de côté, elle est representée les deux jambes écartées ; mais ils ne le doivent être que de la longueur du pied distant entre les deux, ce qui est la juste proportion du pas & la vraie position du corps sur les deux jambes, qui se voit par les épaules qui ne sont pas plus hautes l’une que l’autre ; c’est pourquoi le corps se trouve dans la facilité de se poser sur l’une des deux jambes sans faire aucun mouvement forcé, comme elle sert pour les pas ouverts qui se font de côté conjointement avec la cinquiéme, qui sont celles que l’on met en usage pour aller de côté ; la cinquiéme étant pour les pas croisez.
Il se fait de la même maniere en arriere : par exemple, le pied gauche étant derriere à la quatriéme position, le corps posé dessus, il faut plier sur le même pied, & du même tems la jambe droite se leve étant fort étenduë, & se porte derriere à la quatriéme position : vous faites ensuite un autre pas en arriere du pied gauche, & sur la pointe des pieds ; mais à ce dernier pas, il faut poser le talon ; ce qui met le corps en son repos & finit votre pas, ce pas se fait dans l’étenduë d’une mesure à deux tems legers, ou d’une à trois tems : il occupe le même tems d’un pas de Bourée ordinaire.
Loret, lettre du 8 novembre 166437 De Monsieur, la Troupe Comique, Qui sait aussi mettre en pratique Cet Art moralement plaisant, Qui nous charme en nous instruisant, En public, mêmement, expose (Partie en vers, partie en Prose) Un Poème si bien tourné, Et de tant d’agréments orné, Que, certes, si je ne me trompe, Chacun doit admirer sa pompe, Ses grâces, ses naïvetés, Et ses rares diversités.
Collignon — n’ont pu se mettre d’accord sur cette question. […] Il mit les dessins des potiers ioniens en présence d’analyses photographiques prises sur les temps essentiels de la danse dite classique.
[14] Al contrario, quella “tacco e ponta”, nella quale il tacco del piè che sta in aria si mette sulla punta del piè che gira. […] [16] Al Grottesco si appartiene la Pirola “incrocciata”, ch’ella è ancora incerta, e fassi così: il piede che non tocca terra si mette sul collo del piede sopra cui si gira.
Pour le bien comprendre on le peut diviser en trois parties égales ; la premiere est pour le premier demi-coupé, la seconde pour le deuxiéme, & les deux autres pas marché pour la troisiéme ; ce que l’on ne doit pas être plus de tems à les faire, que celui que l’on met à faire un demi-coupé ; on doit aussi observer qu’en faisant ce dernier pas il faut laisser poser le talon afin que le pied posant entierement à terre on soit plus ferme pour plier ; en recommençant un autre pas. […] On doit observer aussi que lorsque l’on prend ces demi-coupez, faut ouvrir les genoux & tourner la pointe fort en dehors, mais pour avoir plus de facilité de les bien faire, c’est de continuer d’en faire plusieurs de suite en avant, parce que cela vous met dans l’habitude de les faire sans peine.
Mais, pour contenter davantage Ceux qui liront ce mien Ouvrage, Après avoir narré ceci, Je vais mettre les noms, ici, (En Vers passablement fluides) Des Heures et des Néréides : Il faut premièrement nommer Les Néréides de la Mer, Toutes dignes d’être estimées : Puis les Heures seront nommées. […] De Vibraye, aimable Marquise, Toujours leste, propre et bien mise, Et que l’on peut, en vérité, Nommer un trésor de beauté.
Le Prélude propre au Sujet, Par un grand bruit de Cors, se fait, Après lequel, Pan, Dieu Sauvage, Sort du milieu d’un vert Bocage, Avec des Faunes, et Sylvains, Qui sont plus légers que des Dains : Et chantant un Air de liesse, Les avertit que la Déesse Paraît, déjà, dedans les Bois, Pour mettre une Bête aux abois, Et les exorte d’importance, À joindre leurs Chants, et leur Danse Pour lui plaire, et la divertir, Ce qu’ils font des mieux, sans mentir ? […] Enfin, viennent des Fagoteurs, Lesquels, en habiles Sauteurs ; Amassant leur bois, en cadence, Forment, encore, une Danse : Et le Faune qui met son nez, Aux affaires, de tous côtés, Aussi, parmi-eux, se présente, Et, les raillant, derechef, chante, Puis le beau Goguenard s’enfuit, Et, par là, cet Acte finit.
Markouski la raconte lui-même partout, et dernièrement, devant moi, il est venu prier un journaliste d’en faire une nouvelle à la main, en prenant soin de mettre son nom en toutes lettres. […] Je mets de l’eau de Cologne partout, j’ai des gants et je succombe ! […] …………… …………… Or, à partir du moment où je m’étais mise « sérieusement à étudier mon art », dansais au Casino et rue Buffaut avec un entrain et un succès sans égals.
Mais sans aller chercher si loin, les curieux en peuvent faire l’expérience, comme l’Abbé Brossard auteur du Dictionnaire de la Musique, m’a dit l’avoir fait avec un bon joueur de flute, en faisant mettre un sceau d’eau de fontaine dans une grande terrine, exposée au Soleil pendant deux ou trois heures, afin que l’eau soit bien reposée : alors le fluteur s’assit auprès de la terrine, préludant sur sa flute le plus tendrement qu’il est possible, pour trouver le ton qui peut émouvoir l’eau, ce qu’il fit en un quart-d’heure ; & la voyant émue, il prit l’essort sur sa flute, en fit danser cette eau aussi long-tems qu’il voulut, comme si cette eau avoit été poussée par de petits tuyaux, pour la faire rejaillir. […] L’Histoire naturelle des Isles Antiltes de l’Amérique, ch. 19, nous apprend que l’on trouve dans la mer de grandes coquilles que l’on appelle Musicales, parce qu’elles portent sur leur dos des lignes noirâtres, sur lesquelles les notes de Musique sont marquées ; & l’on voit une espece de clef comme pour mettre en chant ; desorte que l’on diroit qu’il ne manque que la lettre à cette tablature : ce qui est encore plus surprenant, c’est que chaque coquille est chargée de notes différentes, suivant les remarques que nos Curieux en ont faites à Paris sur celles qu’ils ont dans leurs cabinets : j’en ai vû deux chez M. […] Pline dit que Hérophilus, aussi fameux Médecin que Musicien, fut des premiers qui mit en usage la méthode de guérir les maladies par l’étude des battemens du poulx, suivant les différens âges des malades.
L’orchestre préluda et je me mis à danser. […] J’ai eu ma revanche depuis, une terrible revanche, car cet homme d’affaires, alors à l’apogée de sa tyrannie financière, a mené les finances de ses clients de telle façon qu’il fut mis en prison. […] Je fis abnégation de tout, de ma fierté, de mes meilleures espérances et me mis assidûment au travail pour gagner notre vie.
Et, quand elle eut achevé son « numéro », je me mis à l’applaudir sincèrement et avec une grande joie. […] Je revêtis mes robes l’une après l’autre, et, avec la mine la plus déconfite qui soit, je me mis à danser. […] Puis nous nous mîmes sérieusement aux répétitions, pour mon début annoncé, et qui devait avoir lieu huit jours plus tard.
En fin de compte ils consentirent à ce que je demandais et mirent une rallonge au rôle de ma protégée. […] Je me mis à la recherche d’un autre acteur. […] Puis je me mis à réfléchir à une pièce à quatre personnages.
D’après ce tableau dont la vue est si affligeante, il est aisé de se persuader que toutes les fêtes immorales et insignifiantes que l’on donnoit au peuple, au moment de son délire et dans le cours de sa convalescence, ne pouvoient le mettre en belle humeur. […] Je veux dire que, deux jours avant celui destiné à donner la fête, il n’y aura pas un clou à mettre, un coup de pinceau à donner, que tout sera parfaitement terminé, excepté l’illumination à placer. […] Il est tems de mettre un terme à ces affreuses calamités ; il est tems d’arrêter l’effusion du sang, et de cesser d’envoyer à la mort, ceux qui assurent notre subsistance et notre vie, ceux qui, font fleurir et prospérer l’agriculture, première richesse de la France, source intarissable du bonheur, de la sécurité et de la grandeur de la nation.
Dressez le sentier où vous mettez le pied, afin que toutes vos démarches soient fermes. […] C’est qu’il faut tenir règle et mesure en toutes nos actions, mettre bon ordre à nos désirs et à nos affections, afin qu’elles ne nous emportent pas à quelque vice ; se retirer du mal, et si l’on veut encore, c’est de garder une droite sobriété en sa manière de marcher, aussi bien que dans toutes les autres actions de la vie ; afin que jusqu’à nos pas il n’y ait rien qui ne soit un témoignage de vertu. […] « Car, disent-ils, en pareilles circonstances la femme est un objet de concupiscence pour l’homme, et l’homme pour la femme, la matière de l’inflammation est dans tous les deux, et il ne faut que les seuls regards pour y mettre le feu, et faire brûler leurs cœurs de mauvais désirs ; tellement que la rencontre n’en est guère sans inconvénient. […] Et (par conséquent) ce que l’on feroit à un arbre venimeux en sa racine, en son bois, en ses feuilles, en son fruit, de le couper par le pied (encore qu’il pût servir à donner de l’ombre) et de le mettre au feu, afin que personne n’y fût plus abusé, il le faut faire de la danse ; l’ôter entièrement, afin qu’il n’y ait plus d’abus et de dommage. » chapitre XVII. […] Nous retranchons ce qui est en tout point répugnant à notre vocation ; nous chassons tout ensemble mille occasions de pécher ; nous rendons à nos assemblées le nom de compagnies spirituelles et chrétiennes ; et pour tout dire, en un mot, nous mettons hors de chez nous ce que nous ne pouvons tenir et conserver avec la grâce de Dieu entière.
Je n’ai voulu maquiller et dénaturer par aucune retouche factice ou mise au point laborieuse ces « éphémérides chorégraphiques », jaillies du contact immédiat avec les réalités vivantes du théâtre.
Les ballets, richement mis en scène par lui, contribuèrent pour une grande part au succès de Robert le Diable et de la Juive. […] Quand il s’agissait de former des élèves ou de mettre des pas à l’étude, ces maîtres étaient les pontifes d’un dogmatisme intransigeant. […] La police se mit en campagne. […] En 1836, un nouvel épisode romanesque mit en émoi les nombreux admirateurs de la belle et spirituelle danseuse. […] Meurtrie par des chagrins d’amour, Louise avait fait infuser de la monnaie de cuivre dans du vinaigre, et ce breuvage l’avait mise fort mal en point.
Croyant y parer, elle se mit à boire du vinaigre, ce qui ne servit qu’à lui ruiner la poitrine et la voix. […] La scène choisie fut la dernière d’Horace, de Corneille, mise en musique par Mouret. […] Ce Gruer était un amphitryon d’Epicure : il raffolait des jolies femmes et des beaux esprits, des vins vieux et des mets exquis, de toutes les musiques et de tous les parfums. […] Les ballerines se cabrèrent avec indignation… — Très bien, poursuivit le directeur tranquillement, mettons que je n’ai pas parlé. […] Une aimable et noble simplicité régnait en sa danse ; elle se dessinait avec un goût parfait et mettait de l’expression et du sentiment dans ses mouvements.
Ce que voulant preuenir il ma semblé necessaire de ne plus differer a mettre en lumiere, non vne piece imparfaite ou nouuellement crayonnée, mais vn tout accompli, & que ie gardois il y a ia long temps en bon equipage de paroistre.
sans que la Colle je fiche, Je ne puis dedans cette Affiche, Non plus qu’eux dedans leur Placard, Vous en mettre même le Quart.