Quelques arbres inconnus dans nos Climats embellissent cette Isle ; d’un côté du Théatre on apperçoit un Autel antique élevé à la Divinité que les Habitants adorent ; une Statue représentant un homme qui plonge un poignard dans le sein d’une femme, est élevée au-dessus de l’Autel. Les Habitants de cette Isle sont cruels & barbares ; leur coutume est d’immoler à leur Divinité toutes les femmes jettées malheureusement pour elles sur ces côtes. […] Celui-ci se voit forcé de promettre solemnellement d’immoler avec le fer dont on va l’armer la premiere femme qu’un destin trop cruel portera dans cette Isle. […] On apperçoit dans cette chaloupe une femme & un homme qui levent les mains vers le Ciel, & qui demandent du secours.
Les criailleries que l’on entend tous les jours entre maris & femmes dans les menages du peuple, me font desirer que l’on veuille y apprendre à se quereller par signes. […] Maris, n’allez pas croire que je parle d’un certain geste expressif, qui met toujours une femme à la raison ; si je vous donnais un tel conseil, la conversation serait trop tôt finie, & vous n’en seriez pas meilleurs amis : je crois seulement que vous en devez faire la démonstration, &, à force de la réitérer à propos, vous aurez la paix dans votre ménage.
Pendant les persécutions qui troublèrent leur paix, il se forma des Congrégations d’hommes et de femmes, qui, à l’exemple des Thérapeutes 22, se retirèrent dans les déserts.
Il répudia sa femme, et fit massacrer Pâris69.
. — La Chatte métamorphosée en femme. — Premier portrait de Fanny par Th.
La danse théâtrale qui constitue le ballet ne saurait — opine-t-il — se passer de la participation des hommes et n’admet pas les femmes travesties.
Vous voulez continuer à vivre dans l’austère solitude de votre vieux manoir, puisque vous consacrez du temps et de l’argent à le rendre plus élégant et plus confortable ; c’est le tour qu’ont pris vos pensées depuis quelques années, et je l’approuve, parce que je garde l’espérance de vous voir associer à votre existence celle d’une femme aimable et vertueuse.
Tout, en cette femme menue et qu’on croirait frêle, de la petite tête si royalement posée sur un cou svelte jusqu’aux pointes brèves et carrées, est sculpté par un merveilleux artiste : la danse classique.
que ce n’est pas là une jolie femme !
Mais par la suite des tems ils joignirent à leur troupe des Sauteurs pour les sauts périlleux, que les Grecs appeloient Cubistes, & des femmes qui sautoient au-travers des cerceaux garnis de pointes d’épées en dedans, & qui faisoient quantité de tours de souplesses & d’agilitez très-surprenans ; ce qui rendit aussi leurs spectacles plus divertissans & plus estimables. […] Il est vrai aussi que dans ce tems-là les hommes & les femmes un peu de mise n’alloient à ces spectacles qu’avec une espéce de honte.
J’ai entendu dans les commencements de grands murmures sur l’agilité de la danse moderne : Ce n’est pas ainsi, disait-on, que les femmes devraient danser. […] Que n’étant pas dans l’usage de danser à visage découvert, on n’a point pris d’enfance, comme les femmes, le soin d’en ajuster les traits avec les grâces qu’elles ont naturellement, et que leur adresse sait proportionner aux différentes entrées de danse qu’elles exécutent.
Les officiers en beaux uniformes. élégants, les femmes en grand décolleté, et belles comme elles savent l’être en Angleterre. […] Mais mes jeunes officiers n’étaient timides qu’en présence des femmes.
Il a aimé sa femme qui ne l’aimait pas. […] Je comparais l’existence que tu m’as faite à celle de ce grand seigneur riche qui a eu père et mère, femme et enfant, et qui vit tout seul à présent dans un château fantastique perché je ne sais où entre ciel et terre.
Des statures d’homme ou de femme, qui se rapprocheraient de celles de l’Apollon ou de l’Antinoüs, et de la Vénus de Troade ou de la Diane, seraient parfaitement adaptées à la danse noble ou sérieuse ; mais elles ne conviendraient pas au genre demi-caractère et villageois ; elles auraient trop de noblesse et de majesté.
Les gentillesses de l’autre ressemblent à ces femmes plus adroites que belles qui ne se laissent voir que furtivement, et dans des réduits peu éclairés.
Ici cette tendre maîtresse ne pouvant soutenir sans mourir, le départ de son amant, tombera évanouie dans les bras de ses femmes ; la volupté de concert avec l’amour volera à son secours.
Après le passage de la mer Rouge, Moïse et sa sœur rassemblèrent deux grands chœurs de musique, l’un composé d’hommes, l’autre de femmes, qui chantèrent et dansèrent un ballet solennel d’actions de grâces. […] Il se forma alors des congrégations d’hommes et de femmes, qui à l’exemple des Thérapeutes se retirèrent dans les déserts : là ils se rassemblaient dans les hameaux les dimanches et les fêtes, et ils y dansaient pieusement en chantant les prières de l’Eglise. […] Cette pompe était suivie d’un grand nombre de vieilles femmes couvertes de longs manteaux noirs.
Tite-Live nous apprend qu’on la célebroit la nuit aux flambeaux tous les mois de l’année, & que les hommes & les femmes qui y étoient admis, & qui avoient encore quelques restes de pudeur, y alloient masquez.
Cette foule de noms illustres n’est rien encore, en comparaison du merveilleux que peuvent fournir les Histoires de Mégare, de Nysus, de Scylla, l’ingratitude de Minos pour sa malheureuse Amante, les calamités des Thébains et des Labdacides, les combats de Cadmus ; ce Dragon miraculeux, dont les dents semées dans le champ de Mars, produisirent une armée de combattants ; la métamorphose de ce héros, les murs de Thèbes qui s’élevèrent au son de la Lyre d’Amphion, les malheurs de ce Chantre célèbre, l’orgueil de sa femme, sa punition, son deuil, son silence.
Garrick ajoutoit à l’hommage, qu’il rendoit à la vérité, que le débit aisé le maintien noble et la grace, que cet acteur avoit en abordant une femme, soit pour la tromper, soit pour l’adorer, étoit au dessus de tout éloge. […] Milord ajouta qu’en applaudissant à sa métamorphose et a l’emploi honorable de ses momens, il étoit fâché de voir qu’elle traînât partout les sciences avec elle ; que ce pathos, et ce bomsonllage gàtoient une jolie femme ; que l’esprit qu’elle vouloit avoir, et après le quel elle courroit sans cesse, avoit gâté celui qu’elle avoit.
La Bruyère en fait aussi la critique dans son chapitre 3 (des Femmes) sur ce qu’il leur tournait la tête par sa légèreté. […] Une femme doit éviter de danser comme un homme. […] C’est un quadrille de huit personnes, quatre hommes et quatre femmes. […] Nulle femme n’eut plus de graces. […] Les gestes, les manières, les actions d’une femme aimable ont des graces infinies.
Mais l’expédient sûr et d’embellir le spectacle, et de donner du mouvement aux chœurs, est de mettre à leur tête, et en avant, tous les doubles hommes et femmes.
Il voyageait avec sa femme, une belle Américaine, qui était devenue ma grande amie, et qui lui fit les plus sanglants reproches à mon sujet.
Mais, pour ces Nippons, les femmes ne comptaient pas et tous les grands rôles étaient tenus par des hommes.
Elle confie ce billet à une de ses femmes, dont elle connoît la fidélité et le zèle.
Les femmes qui depuis quelque tems avoient été admises dans les Bales de l’Opera, contribuerent beaucoup à la magnificence du spectacle.
Sans la femme du directeur, qui, parfois, nous envoyait des vivres dans un panier, j’aurais souvent dansé l’estomac vide et sablé gaiement le champagne dans ma loge sans avoir rien trouvé à me mettre sous la dent dans ma salle à manger.
La figure était celle d’une jolie jeune femme aux traits distingués, au regard rêveur et doux.
L’embarras n’est donc pas de donner un caractère dominant et distinctif à Ajax et Ulisse, puisqu’ils l’ont naturellement, et qu’ils sont les héros de la scène ; la difficulté consiste à y introduire les figurans avec décence ; à leur donner des rôles plus, ou moins forts ; à les associer aux actions de nos deux héros ; à placer adroitement des femmes dans ce ballet ; à faire partager à quelqu’une d’elles la situation d’Ajax ; à faire pencher enfin le plus grand nombre en faveur d’Ulisse.
L’embarras n’est donc pas de donner un caractere primant & distinctif à Ajax & Ulisse, puisqu’ils l’ont naturellement, & qu’ils sont les Héros de la Scene ; la difficulté consiste à y introduire les Figurants, avec décence ; à leur donner à tous des Rôles plus ou moins forts ; à les associer aux actions de nos deux Héros ; à placer adroitement des femmes dans ce Ballet ; à faire partager à quelqu’une d’elles la situation d’Ajax ; à faire pencher enfin le plus grand nombre en faveur d’Ulisse.
Ce n’est pas la faute des Inventeurs de l’art de la Danse, si par succession de tems son usage a été corrompu par les attraits du luxe & par la corruption des mœurs ; ce qui fait que l’Eglise l’a regardée depuis comme un art plus digne de la molesse des femmes que du courage des hommes. […] Pausanias a crû que les Musiciens, les Pantomines & les Danseurs ont été les premiers Comédiens chez les Grecs : il y a aussi eu des femmes excellentes Pantomimes, entre autres Thymele à Rome, du tems de Domitien.
Longtemps les femmes s’étaient dit : « Que peut-il venir après la grâce nuageuse, l’abandon décent et voluptueux de Taglioni ? […] Chez les femmes, la raison est dans le cœur ; cœur blessé, tête malade.
Tiens, tu es une femme forte, toi !
L’amour le plus tendre déguisé sous les traits du plus violent dépit, dans le cœur d’une femme toute puissante, est le premier coup de pinceau qui nous frappe dans cette belle composition.
Poussée par le désir indiscret de voir et d’être vue, elle sortit pour aller voir, non des personnes d’un autre sexe, mais les femmes du pays de Sichem, apparemment pour étudier leur démarche, leurs ajustemens et leurs manières.
Il prononça de nouveau l’arrêt de bannissement, répudia sa femme, fit massacrer Paris, et assassiner son éleve, parceque ses traits avoient de la ressemblance avec ceux de son maître.
Quinte-Curce, dans l’Histoire d’Aléxandre le Grand, dit que quand Jupiter Hammon rendoit ses Oracles, les Prêtres le portoient dans une nef d’or garnie de quantité de coupes d’argent qui pendoient des deux côtez, & qu’ils étoient suivis d’une longue troupe de femmes vénérables, & de jeunes vierges qui dansoient & qui chantoient à la mode du pays certains cantiques grossiers à la louange de Jupiter ; ils croyoient par-là le rendre favorable à leurs demandes, & en tirer des réponses claires, certaines, & d’un ton harmonieux.
Dans ce moment, le son des trompettes et des timbales se fit entendre, et une femme modestement parée descendit des Alpes.
Le monsieur me traduisit les paroles que répondit le bedeau : — Dites à cette femme de s’en aller, elle est folle.
On dit qu’une femme, nommée Dybutade, vivement éprise, et prête à être séparée de son amant, en traca le profil sur la muraille.