Il ne faut point serrer la mâchoire, ni ouvrir les yeux avec force ; ces différentes expressions donnent de la rudesse au visage. […] Le visage, miroir fidèle et interprète éloquent des sentimens de l’ame, doit peindre cette douce gaîté qui donne tant de charmes aux réunions des gens bien élevés.
Pauline Leroux D’une physionomie intéressante et distinguée, le visage pâle, l’air fatigué et un peu souffrant, mademoiselle Pauline Leroux, — qui débuta d’une façon brillante dans la Caravane, reprit ensuite avec succès le rôle de madame Montessu dans la Somnambule et finit par créer le Diable amoureux avec assez de bonheur, — avait, malheureusement, moins de santé que de talent.
Elle y était rentrée mourante, menacée de ne plus revoir la gaîté des boulevards, le luxe des magasins, l’élégance des équipages, le sourire que sa beauté faisait naître sur le visage des passants.
Là, pour nous enchanter, tout est mis en usage ; Tout prend une âme, un corps, un esprit, un visage.