Ainsi, vous imposiez et vous superposiez des significations au fait musical spontané et désintéressé : d’un jeu de sonorités vous tiriez un programme de danse !
Camargo les exécutoit avec une extrême facilité, elle ne dansoit que des airs vifs, et ce n’est pas sur ces mouvemens rapides que l’on peut déployer de la grace : mais l’aisance, la prestesse et la gaieté la remplaçoient ; et dans un spectacle où tout étoit triste, traînant et langoureux, il étoit heureux d’avoir une danseuse aussi animée, et dont l’enjouement pût tirer le public de l’assoupissement où le plongeait la monotonie.
Cette strophe tirée d’une Ode faite sur la Danse à l’Académie Françoise en 1714, nous fait voir l’origine des contre-danses, que Dédale apprenoit à la belle Ariane, au dire d’Homere. Le Passepied est encore une danse des plus anciennes, puisque Pline nous assure qu’elle tire son origine de la Pyrique, & que cette danse est fort convenable à la jeunesse pour dénouer le corps, & lui donner la bonne grace quand il se présente dans une assemblée. […] Viens, Terpsicore riante, Ce sont des jeux que je chante, Qui te doivent leurs appas ; Viens, danse au son de ma lyre, Et rends les airs que j’en tire, Aussi legers que tes pas.
Le vieux tira de sa poche un tout petit morceau de pain dur. […] Mon chien me tira si fort en arrière que je tombai à la renverse.