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27. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71

Peut-on, d’après la variété des tailles, des constructions physiques, et des déffauts qui s’y rencontrent, poser un principe immuable ? cet ouvrage est impossible ; c’est donc le goût du maître qui doit appliquer aux tailles, à la conformation, aux articulations plus on moins parfaites, a la réticence des muscles, au jeu plus ou moins liant des charnières, les préceptes qu’il croira les plus utiles. […] On donna en l’année 1710, les fêtes Vénitiennes opéra-ballet, dans un divertissement de cet ouvrage il falloit chanter, et danser le menuet : les premiers danseurs ayant la voix rauque et usée ne purent raisonnablement se charger de ce double emploi, on le confia à Marcel alors prèsqu’ignoré ; il chanta agréablement, et dansa le menuet avec cette élégance que lui prêtaient sa taille et sa figure, et avec cet amour-propre, et cette hardiesse familière aux demi-talens.

28. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 8 mai. Le répertoire : « La Tragédie de Salomé ». »

Wague pour camoufler sa taille quelque peu exiguë ; offrir un hommage personnel aux vingt-cinq bonnes danseuses qui figurent sur le programme ; puis, en désertant un instant l’Opéra, minuter quelques observations sur une singulière petite danseuse en bronze jaune, Nyota-Nyoka, qui croit reconstituer des bas-reliefs de Sakkarah, se trompe en le croyant, mais souvent d’une manière bien charmante.

29. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettre en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 décembre 1666 »

63 CLION, DÉESSE de l’HISTOIRE, Sous qui j’ouvre mon Écritoire, A là, pour son plus digne Ébat, L’Image d’un fameux COMBAT, Et surtout est considérée Ladite Martiale ENTRÉE Où les Combattants admirés Se portent des Coups mesurés, Autant d’Estoc comme de Taille, Sans ensanglanter la Bataille ; Et puis, par un plaisant Refrain, Tous cabriolent sur la fin.

30. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Garrick étoit d’une taille médiocre, mais il étoit parfaitement bien fait, il avoit une figure vive et animée ; ses yeux disoient tout ce qu’il vouloit dire. […] Garrick admira ses talens ; il disoit qu’elle s’étoit approprié une partie des richesses de Mademoiselle Dumesnil ; que guidée par l’esprit et l’art, elle les avoit arrangés à sa taille, à sa figure, et à ses moyens physiques. […] Sa taille et sa physionomie étoient faites pour ses rôles, il avoit un jeu serré, un débit brillant, un grand sang froid en apparence, qui étincelloit de feu ; ne riant jamais, et faisant rire tout le monde, sans grimaces et sans charge ; il étoit perpétuellement à la scène ; il avoit un masque frippon et mobile, qui se ployoit et se déployoit à la fourberie de ses rôles.

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