Dès que nous ne la suivons plus, il est évident que, du moins dans le point précis par rapport auquel on s’en écarte, on est hors des voies de Dieu qui sont toutes vérité ; et se peut-il que ce qui est hors des voies de Dieu ne soit pas mauvais, rien ne pouvant être bon dans les créatures que par une participation de sa bonté, qui est la source inépuisable d’où sortent, comme autant de ruisseaux, les différentes perfections et les différens caractères de bonté qui se trouvent dans chaque être particulier ? […] C. il se cacha et sortit du temple . […] Mais que dirons-nous donc de ceux qui méprisent la voix de leur pasteur, sans y avoir égard ; qui s’exposent au péril de tomber dans des crimes, et qui peut-être ne sortent point de ce péril sans en avoir commis et sans en avoir fait commettre à d’autres ?
Tous ceux qui enseignent la danse ne sont pas sortis d’une bonne école, et très peu encore se sont distingués dans l’exécution de leur art. […] Terme d’architecture : rinceaux d’où sortent des feuillages de caprice.
Si l’enthousiasme, à qui seul nous sommes redevables des belles productions des Arts, n’est dû qu’à la raison comme cause première ; si c’est à ce rayon de lumière plus ou moins brillant, à cette émanation plus ou moins grande d’un Être suprême, qu’il faut rapporter constamment les prodiges qui sortent des mains de l’humanité, dès-lors tous les préjugés nuisibles à la gloire des beaux-arts sont pour jamais détruits, et les Artistes triomphent. […] Au reste soit que la vérité triomphe enfin de l’erreur, soit que le préjugé plus puissant demeure le tyran perpétuel des opinions contemporaines, que nos illustres modernes se consolent et se rassurent : les ouvrages du dernier siècle sont regardés maintenant sans contradiction, comme des chefs-d’œuvre de la raison humaine, et il n’est pas à craindre qu’on ose prétendre qu’ils ont été faits sans enthousiasme : tel sera le sort, dans le siècle prochain, de tous ces divers monuments glorieux aux Arts et à la patrie, qui s’élèvent sous nos yeux.
Dans ce moment où l’homme égaré marche, profère quelques mots sans suite, tombe dans le silence et l’abattement, en sort avec désespoir, articule des phrases entrecoupées, verse quelques larmes, double le pas sans savoir où il va, s’arrête, lève les bras au ciel, exprime, par un morne silence, et le geste de la douleur, combien son àme est déchirée ; une telle situation, dis-je, annonce le désordre de la raison, et ne peut être regardée que comme le délire de la passion. […] Voyez le dans toutes les gradations de l’ivresse ; il n’est pas plutôt sorti des portes de Londres, que tout l’univers tourne autour de lui.