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289. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147

Cette Princesse flattée de l’hommage de Jarbe, reçoit les présens qui lui sont offerts ; mais elle lui donne à entendre qu’elle ne peut accepter le don de son cœur, et que sa liberté lui est plus chère que toutes les couronnes de l’univers : Cependant en dédaignant les vœux de ce Roi, elle fait sentir à Enée que lui seul règne sur son ame, et qu’elle lui sacrifie avec plaisir un double trône, sur le quel elle est la maîtresse de monter.

290. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169

Egisthe seul s’abandonne à ses réflexions ; l’idée du double crime qu’il s’est engagé de commettre, porte à son cœur le cri du remords ; tantôt il envisage le bonheur et les grandeurs qui l’attendent ; tantôt il voit le bras de la vengeance armé pour le punir : le fer est prêt à tomber de ses mains. […] Oreste à cet aspect épouvantable recule, frémit, se jette aux pieds de l’ombre, la conjure d’une voix foible et mourante de croire que son cœur est innocent, et que sa main seule est criminelle.

291. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Quel est le théâtre qui puisse se vanter d’avoir rempli une seule fois, les obligations que le costume impose ?

292. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

La Mode disait, avec une arrière-pensée politique, mais sans ironie : « L’Opéra est redevenu à la mode et aujourd’hui il est presque notre seule gloire ; c’est la seule illustration qui nous attire les hommages de la diplomatie européenne ; et si nous comptons encore pour quelque chose dans les chancelleries du continent, nous le devons aux pompes du bal de Gustave, aux prodiges de la Tempête, aux mérites de Robert le Diable et de Don Juan 46. » L’Artiste fait des réflexions analogues, et non moins mélancoliques, lorsqu’il annonce la retraite du directeur qui a fait de l’Opéra « le plus brillant et le plus heureux des théâtres ».

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