Dans la même salle, Mlle Isabel d’Etchessary a présenté la Danse polyrythmique qui est aussi une « danse sans musique » et qui s’énonce sous les espèces de « chœurs du silence » autrement dit de « poèmes chorégraphiques ». […] Ce n’est pas seulement la pauvreté de sa technique qui fait que rien ne porte ; c’est aussi l’absence de prestige plastique, de ce rayonnement du corps qui fait qu’une grande danseuse tient la salle avant d’avoir esquissé le moindre pas. […] Et pour nous soustraire aux tuniques grecques et aux péplums duncaniens, mentionnons Vicente Escudero, qui a dansé à la Salle Gaveau des danses de son pays.

La grande salle n’avait point de pièce qui la précédât : on construisit une antichambre ou salle des gardes, de plain-pied à la grande salle ; on la prit sur la cour, et le dessous forma par cet ordre un péristyle au rez-de-chaussée de la cour. […] Le Roi sortit de son appartement, passa dans la grande salle, et se mit à table. […] Après le feu, leurs Majestés passèrent dans la salle des gouverneurs, qui avait été décorée en salle de concert. […] La décoration de la grand salle était telle. […] Une salle de théâtre une fois élevée le suppose.

On va ouvrir ; il entre dans la salle ; les conviés sont épouvantés, ils prennent la fuite. […] Le bruit cesse ; les conviés, un peu rassurés reviennent dans la salle, mais la frayeur les accompagne, ce qui donne lieu à une entrée de Trembleurs.

Puis, à la mort de Molière, la salle rue du Palais-Royal fut donnée aux chanteurs et aux danseuses. […] On continua d’y jouer jusqu’à ce que la nouvelle salle construite près de la porte Saint-Martin eût été achevée. […] Le duc de Berry ayant été assassiné, le 13 février 1820, à la sortie de l’Opéra, la salle de la rue Richelieu fut fermée, puis démolie. On éleva alors dans la rue Lepeletier une salle qui est, depuis trente ans, provisoire. […] La salle de l’Opéra est simplement décorée ; elle est circulaire, mais elle a un immense avantage sur toutes les autres salles de Paris : elle est très-sonore.