. — Reviens, reviens dans ma cabane ; s’il se peut, je ne te dirai plus que je t’aime, je n’effleurerai plus ta robe, même quand elle céderait, en courant vers moi, au courant de la flamme et de l’air. — Je te nommerai tout bas, personne ne m’entendra. — Tout ce que je veux, c’est de le savoir là et de respirer un air qui touche à l’air que tu respires, qui a passé si près de ton souffle, qui a circulé entre tes lèvres, qui ait été pénétré par tes regards ! […] jette loin de toi ce tissu funeste ; attends que revienne la Sylphide, elle reviendra ramenée par l’amour. […] On saura bien la prendre au piège ; jeune fille, on saura bien te forcer à revenir sur la terre comme une simple mortelle, ou tout au moins comme fait l’alouette voltigeante, sur le miroir qui s’agite en scintillant. […] Achevons cependant le récit commencé ; c’en est fait, James reste seul sur la terre ; son beau rêve lui échappe à jamais, sa douce vision a disparu pour ne plus revenir. — Les sylphides ont emporté leur sœur expirée comme une fleur brisée avant le soir. […] Naguère encore, quand elle s’est montrée pour ne plus revenir, l’avons-nous vue assez légère, assez charmante, assez sylphide !
Mlle Lolita Osorio est revenue à la Comédie des Champs-Élysées pour y danser sur des airs espagnols populaires.
Je n’y vais que de loin en loin ; je reviens le plus promptement possible et je vous avoue que le temps vole bien plus rapidement dans ma solitude que dans le tourbillon de Paris. […] Je n’entends pas parler ici de ces prétendus amateurs opulens et imbécilles, qui dépensent beaucoup d’argent, pour acheter de froides copies, qu’on leur vend pour d’excéllens originaux ; je ne parle pas non plus de ces êtres, qui possèdent à grands frais d’immenses bibliothèques, dont tous les livres, à commencer par la barbe bleue et le petit poucet, sont magnifiquement reliés ; je parle de ces gens aisés et curieux, de ces vrais amateurs qui ont employé leur revenu à voyager pour s’instruire ; qui ont visité toutes les écoles ; qui ont vécu avec les artistes et qui ayant contracté l’habitude de voir et de comparer, ont appris à juger sainement. […] Ce peintre, né avec le génie de son art, revient de Rome ; il annonce un beau talent. […] Je reviens aux amateurs. […] On reviendra au bon goût, mais quand ?
Il revint seul. […] — Eh bien, dit-il, voilà les propres paroles de la mère dès que nous fûmes dans le train : « Maintenant qu’elle vous a lancée, vous n’avez plus besoin d’elle. » Ce à quoi l’autre répondit : « Mais je n’ai pas la moindre envie de retourner auprès de Loïe. » Quand ces dames durent revenir à Budapest elles laissèrent partir le chef d’orchestre sans le charger d’un seul mot pour moi. […] Dès que j’eus quitté Budapest, la danseuse revint y tenir l’engagement que j’avais préparé pour elle.