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141. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Ce n’est qu’en tremblant qu’il se livre aux grands élans des passions ; il ne les peint qu’avec des demi-teintes, et toujours dans la gêne, il oublie tout ce qui pourroit prêter de la force et de l’énergie à sa diction ; la crainte qu’il a de rester court l’enchaine au milieu des plus belles tirades, et des couplets les plus intéressants ; toujours moins occupé de ce qu’il dit que de ce qu’il a encore à dire, ses gestes, son maintien, et jusqu’à son silence, portent l’empreinte de la crainte et de l’inquiétude.

142. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »

Nous n’avons dans ce genre que le Carnaval et la Folie, ouvrage de La Motte, fort ingénieux et très bien écrit, donné en 1704, qui soit resté au théâtre.

143. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

Le Marquis reçut logea et traita dans son château plus de cinq cens gentilshommes de la province qui y restèrent pendant plusieurs représentations ; ce fut la troupe du Marais, qui joua cette tragédie ; elle eut un succès complet : la beauté et la perfection des machines, la variété et le goût des décorations, le jeu intéressant des acteurs, les charmes de la musique et de la danse, tout porta les spectateurs a l’admiration.

144. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Aucun ne veut céder l’honneur de perdre la vie, pour sauver celle de son ami ; tous deux se pressent et se sollicitent à prendre la fuite, et tous deux restent pour recevoir la mort.

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