/ 96
56. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvi » pp. 89-95

  Les pinceaux brillans de la peinture, le cizeau hardi de la sculpture, le compas et la règle de l’architecture, les mouvemens harmonieux et expressifs de la danse, le noté ingénieux de la musique, sont les plumes dont les artistes se servent pour imiter la nature et pour l’embellir.

57. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

Dans ce temps-là, les gens du bel air trouvaient la danse de Dolorès bizarre, sauvage, contraire aux saines traditions de l’école et aux règles du bon goût. […] Enfermés dans leur classicisme étroit, ils s’exagéraient l’importance des règles et s’imaginaient avoir fait l’essentiel quand ils les avaient minutieusement appliquées. […] Jamais magister n’exigea plus sévèrement le respect des règles.

58. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre sixième. Des temps, des pas, des enchaînements et de l’entrechat » pp. 71-78

[3] L’artiste doit s’attacher à nuancer ses pas le plus qu’il lui sera possible, et il faut que son exécution correcte en marque la diversité ; c’est-à-dire, que dans les pas d’aplomb et d’attitude il montre de la souplesse et se dessine scrupuleusement dans toutes les règles de l’art ; il faut que dans les pas d’élévations il déploie sans cesse une mâle vigueur et que ses pas terre-à-terre viennent faire opposition à ces derniers, par l’agilité qu’il aura dans les jambes.

59. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IV. Jugement des Conciles contre les danses. » pp. 44-50

Le concile permet aux chrétiens de faire aux noces des repas où tout se passe sagement, et il ne leur permet point les danses, comme n’étant point convenables à la sainteté de leur vocation, parce qu’on ne peut éviter d’y pécher, comme on peut l’éviter dans les repas qui sont nécessaires, en observant les règles de la tempérance.

/ 96