Foule de Peuple. […] Le Magicien fait signe au Peuple qu’on ne peut avoir des échasses qu’avec de l’argent. […] (Tout le Peuple est rassemblé). […] Le Peuple vient exprimer au Sultan sa joie & sa reconnaissance. […] Le Peuple célèbre sa félicité.
Je demanderois dabord si les fêtes publiques doivent être exécutées par le peuple ou pour le peuple. […] Les fêtes, telles qu’on les donne au peuple, ne sont ni bonnes ni utiles ; elles sont ruineuses pour l’état. Les fêtes qui conviennent à un grand peuple, doivent plus coûter à l’imagination, au goût et au génie, qu’au revenu public. […] Robespierre donnoit des fêtes qui ruinoient le trésor public, faisoient fuir les gens sensés, les gens de goût, trompoient le peuple, le corrompoit, et l’entretenoit dans une effervescence dangereuse. […] Celui qu’on avoit choisi pour en rassasier le peuple, n’étoit rien moins que propice ; d’ailleurs ces fêtes n’offroient par leur mesquinerie, que l’emblème de notre misère, de nos angoisses et d’une stupeur générale.
C’est dans une de ces circonstances que le Roi David se joignit aux Ministres des autels, et qu’il dansa en présence du peuple Juif, devant l’Arche, depuis la maison d’Obededon [Obed-Édom] jusqu’à la ville de Bethléem. […] Car, je ne crois pas qu’on puisse douter de la multitude des Danses et des Chants en usage chez le peuple Juif 17. […] Les Égyptiens étaient le Peuple le plus à portée de saisir tout l’extérieur d’un culte dont l’esprit leur était échappé. C’est en passant par ce premier canal, qu’il s’altéra, et qu’il se répandit bientôt, en achevant de se corrompre, chez tous les autres Peuples de la terre.
Peuple d’Athènes . […] Le peuple attend avec impatience l’arrivée des jeunes Athéniennes. […] Le peuple pénétré d’admiration offre des couronnes de roses et de laurier aux valeureuses Athéniennes. […] On les suit en foule ; et le peuple, frappé de ce nouveau prodige, exprime tout à la fois son respect et son admiration. […] Ce vaisseau doit égaler en beauté et en magnificence, celui qui portoit Cléopatre sur le Cydnas, lorsqu’elle vint visiter Antoine, et que le peuple la prit pour la mère des Amours.