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142. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Il est vrai qu’en ce temps-là, Rosita Mauri gagnait quatre cents francs par mois, — pour soutenir toute une famille, — ce qui ne lui permettait pas d’émailler son ordinaire de truffes sous la serviette, de cailles en caisse et d’ortolans à la provençale.

143. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Les artistes de ce théâtre avaient été autorisés à se gouverner eux-mêmes, et on leur avait permis de prendre, aux ci-devant Menus-Plaisirs, toutes les décorations dont ils avaient besoin : l’Opéra avait été spécialement placé sous la protection de la République. […] La Cour, avec ses habitudes exclusives et ses allures exceptionnelles, n’existait plus ; l’embarrassant patronage de la chambre du roi était tombé ; il fallait lancer, en quelque sorte, l’Opéra dans le domaine de tous ; il fallait y amener la foule ; non pas, comme au temps de la première révolution par des éclats politiques qui effraient le plaisir, mais en continuant le progrès musical commencé, en suivant les traditions de mise en scène et de décors que la Muette de Portici avait léguées, en encourageant le perfectionnement que Taglioni et Perrot avaient tout-à-coup révélé dans la danse, en jetant à pleines mains et partout le luxe et la vérité, en intéressant au succès de l’Opéra tout ce qui concourt au mouvement intellectuel de la société, en bannissant de la salle tout ce qui avait pu effaroucher les susceptibilités bourgeoises et industrielles, en appelant incessamment l’attention du public sur l’Opéra, en choisissant pour l’initier à cette splendeur, à cette pompe et à cette harmonie de tous les arts, les jours qui lui permettaient d’y accourir, en stimulant l’émulation des artistes ; en un mot, en faisant de l’Opéra, théâtre, salle et foyer, le centre de toutes les lumières. […] Véron, on s’est tout-à-coup aperçu que les circonstances l’avaient admirablement servi ; qu’on me permette de le dire, cette découverte était un peu tardive.

144. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Diane paroît dans un nuage avec les attributs de sa divinité ; si c’est une licence, elle m’est d’autant plus permise, que le poëte Grec termine son Iphigénie par l’arrivée céleste de Minerve.

145. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Il y en aurait une quatrième que signale Henri Heine dans une page des Reisebilder que je me permets de recommander à nos ballerines, un peu plus cultivées, m’assure-t-on, ou moins illettrées qu’autrefois : « … Mademoiselle Laurence… dansait comme la nature commande aux hommes de danser.

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