Des pas nombreux et variés lui permettaient de montrer la richesse et la perfection de sa technique.
Dans les cours des rois on sentit par cet exemple, que les mariages, les victoires, tous les événements heureux ou glorieux, pouvaient donner lieu à des spectacles nouveaux, à des divertissements inconnus, à des festins magnifiques, que les plus aimables allégories animeraient ainsi de tous les charmes des fables anciennes ; enfin que la descente des dieux parmi nous embellirait la terre, et donnerait une espèce de vie à tous les amusements que le génie pouvait inventer ; que l’art saurait mettre en mouvement les objets qu’on avait regardés jusqu’alors comme des masses immobiles, et qu’à force de combinaisons et d’efforts, il arriverait au point de perfection dont il est capable. C’est sur ce développement que les cours d’Italie imitèrent tour-à-tour la fête de Bergonce de Botta ; et Catherine de Médicis en portant en France le germe des beaux-arts qu’elle avait vu renaître à Florence, y porta aussi le goût de ces fêtes brillantes, qui depuis y fut poussé jusqu’à la plus superbe magnificence et la plus glorieuse perfection. […] L’idée vaste d’un pareil spectacle, ne pouvait naître que dans l’esprit d’un homme capable des plus grandes choses : et si, à quelques égards, l’exécution ne fut pas aussi admirable qu’on pouvait l’attendre, si les efforts redoublés des deux plus beaux génies de notre siècle, qui furent employés à cet ouvrage, ont épuisé leurs ressources sans pouvoir porter ce grand projet jusqu’à la dernière perfection, cet événement a du moins cet avantage pour les Arts, qu’il leur annonce l’impossibilité d’une pareille entreprise pour l’avenir.
Malgré l’emphase de ces éloges, malgré la naïve franchise de ces louanges, d’autres critiques étaient bien éloignés de regarder ce spectacle comme l’assemblage ou l’abrégé de toutes les perfections humaines.
Sa toilette avait empêché Rahel d’analyser sa perfection.