Celui qui est jarreté doit s’appliquer continuellement à éloigner les parties trop resserrées : Le premier moyen pour y réussir est de tourner les cuisses en déhors, et de les mouvoir dans ce sens, en profitant de la liberté du mouvement de rotation du Fémur, dans la cavité cotyloïde des os des hanches. […] Ceux qui sont arqués ne doivent s’attacher qu’à rapprocher les parties trop distantes, pour diminuer le vide qui se rencontre principalement entre les genoux : ils n’ont pas moins besoin que les autres de l’exercice qui meut les cuisses en dehors, et il leur est même moins facile de déguiser leurs défauts. […] J’ai dit, que les danseurs jarretés doivent conserver une petite flexion dans l’éxécution ; ceux-ci par la raison contraire, doivent être exactement tendus, et croiser leurs temps bien plus étroitement afin que la réunion des parties puisse diminuer le jour ou l’intervalle qui les sépare naturellement. […] Je compare cette partie à un levier de la seconde espèce, c’est à dire à un levier, dans le quel le poids est entre l’appui et la puissance, tandis que l’appui et la puissance sont à ses extrémités. […] L’art consiste à tirer parti de ces imperfections, et je connois des danseurs qui, par le moyen des effacemens du corps, dérobent habilement la longueur de leurs bras ; ils en font fuir une partie dans l’ombre.
Celui qui est jarreté doit s’appliquer continuellement à éloigner les parties trop resserrées ; le premier moyen pour y réussir est de tourner les cuisses en dehors & de les mouvoir dans ce sens, en profitant de la liberté du mouvement de rotation du fémur dans la cavité cotiloïde des os des hanches. […] En voici la raison ; la contraction des muscles dans les efforts du saut roidit les articulations, & force chaque partie à rentrer dans sa place & à revenir à sa forme naturelle ; les genoux ainsi forcés se portent donc en dedans, ils reprennent leur volume ; ce volume met un obstacle aux battemens de l’entrechat ; plus ces parties se joignent, plus celles qui leur sont inférieures s’éloignent ; les jambes ne pouvant ni battre ni croiser, restent comme immobiles au moment de l’action des genoux qui roulent désagréablement l’un sur l’autre, & l’entrechat n’étant ni coupé, ni battu, ni croisé par le bas, ne sauroit avoir la vîtesse & le brillant qui en font le mérite. […] Ceux qui sont arqués ne doivent s’attacher qu’à rapprocher les parties trop distantes pour diminuer le vuide qui se rencontre principalement entre les genoux ; ils n’ont pas moins besoin que les autres de l’exercice qui meut les cuisses en dehors, & il leur est même moins facile de déguiser leurs défauts. […] J’ai dit que les Danseurs jarretés doivent conserver une petite flexion dans l’exécution ; ceux-ci par la raison contraire doivent être exactement tendus, & croiser leurs temps bien plus étroitement, afin que la réunion des parties puisse diminuer le jour ou l’intervalle qui les sépare naturellement. […] Je compare cette partie à un levier de la seconde espece, c’est-à-dire à un levier dans lequel le poids est entre l’appui & la puissance, tandis que l’appui & la puissance sont à ses extrêmités.
Le décore de la partie occupée par les spéctateurs, étoit si vieux, si noir et si mal-propre, qu’on n’y appercevoit aucun vestige de peinture. […] La partie du théâtre étoit proportionnée au rétréci de la salle. […] Cette partie brillante de l’opéra s’est perdue depuis qu’on a renoncé à Quinaut et aux sujets brillans. […] Après-demain je vous parlerai de la marche monotone de l’opéra, des sujets qui en faisoient l’ornement, de la médiocrité des appointements, et du barbarisme qui règnoit dans la partie du costume.
La nature dans certaines parties, ne se prête à des changemens qu’autant qu’elle est foible encore. […] Je sais que cette partie peut se prêter à cette direction par sa souplesse, et la mobilité de son articulation avec la jambe ; mais cette méthode est d’autant plus fausse qu’elle déplace les chevilles, et quelle n’opère rien sur les genoux ni sur les cuisses. […] Les muscles du tronc se prêtent à cette opération et maintiennent le corps dans une ligne perpendiculaire, tandis que les bras qui ont concouru imperceptiblement à l’effort mutuel de toutes les parties, servent, pour ainsi dire, d’ailes et de contre-poids à la machine. […] La maladresse s’oppose donc à la justesse ; et tel pas qui auroit été saillant, et qui auroit produit son effet, s’il eût été pris avec promptitude et à l’extrémité de la mesure, paroit froid et inanimé, si toutes les parties opérent à-la-fois. Il faut plus de temps pour mouvoir toute la machine, qu’il n’en faut pour en mouvoir une partie.