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70. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre IV. Sur le même sujet. » pp. 24-29

Il fallut traduire, et cette tâche présenta des obstacles ; on les surmonta en changeant la marche du poëme ; et l’on mit sur les airs les paroles qui convenoient au chant ; on en supprima et on en ajouta qui n’avoient point été composées pour cet ouvrage.

71. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XV. » pp. 83-88

Il est infiniment supérieur à son frère qui ne s’étoit attaché qu’à copier des opéras-vaudevilles, dont les petits couplets pleins d’esprit et de sel, ne pouvoient être rendus par la pantomime : on écoutoit bien le petit air, mais on n’entendoit point les paroles et les pensées délicates qui en faisoient le charme.

72. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Une de leurs plus essentielles vertus, c’est le zèle pour la gloire de Dieu et pour le salut du prochain, en sorte qu’on puisse leur appliquer cette parole de l’Ecriture, que les apôtres reconnurent (Jean, 2, v. 17.) avoir été écrite de Jésus-Christ le souverain pasteur des ames, lorsqu’il chassa les vendeurs du temple : (Ps. 68, v. 10.) […] Ce sont les paroles même de saint Paul, au sujet de l’excommunication qu’il lança contre l’incestueux de Corinthe.

73. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Ce mélange innombrable de pas enchainés plus où moins mal, cette exécution difficile, ces mouvemens compliqués, ôtent, pour ainsi dire, la parole à la danse, plus de simplicité, de douceur et de moëlleux dans les mouvemens procureroient au danseur la facilité de peindre et d’exprimer, il pourroit se partager entre le mécanisme des pas et les mouvemens qui sont propres à rendre les passions ; la danse alors délivrée des petites choses, pourroit se livrer aux plus grandes. […] Vous me direz peut-être que les comédiens ont sur les danseurs, l’avantage de la parole, la force et l’énergie du discours.

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