Ils y blâment les passions excitées, la vanité, la parure, les grands ornemens qu’ils mettent au rang des pompes que nous avons abjurées par le baptême ; le désir de voir et d’être vu ; la malheureuse rencontre des yeux qui se cherchent les uns les autres ; la trop grande occupation à des choses vaines ; les éclats de rire qui font oublier la présence de Dieu, et le compte qu’il faut rendre de ses moindres actions et de ses moindres paroles ; et enfin tout le sérieux de la vie chrétienne. […] Qui ne craint pas dans ces folles joies d’étouffer en soi l’esprit de prière, et d’interrompre cet exercice, qui, selon la parole de Jésus-Christ, (Luc. 18, 1.) doit être perpétuel dans un chrétien, du moins en désir et dans la préparation du cœur ? […] p. 745.) cet illustre évêque, elle sera toujours au-dessous de celle de Jésus-Christ, qui soumet à un jugement si rigoureux, non pas les paroles mauvaises, mais les paroles inutiles, lorsqu’il dit : (Marc. c. 12, v. 36.) Je vous déclare qu’au jour du jugement, les hommes rendront compte de toutes les paroles inutiles qu’ils auront dites.
On rapporte, continue saint Chrysostôme, une parole des Barbares, qui est remplie de la plus grande sagesse. […] C’est pourquoi je les propose d’après cet illustre évêque, et en employant ses propres paroles. […] Ainsi le Verbe fait chair, la vérité éternelle, manifestée dans notre nature, en a pu prendre les peines qui sont réelles, mais n’en a point voulu prendre les ris et les joies qui ont trop d’affinité avec la déception et l’erreur. » Jésus-Christ n’est pas pour cela demeuré sans agrément : Tout le monde étoit en admiration des paroles de grâce qui sortoient de sa bouche. […] Vous avez les paroles de la vie éternelle ; mais encore ceux même qui étoient venus pour se saisir de sa personne, répondoient aux pharisiens qui leur en avoient donné l’ordre : Jamais homme n’a parlé comme cet homme. Il parle néanmoins avec une toute autre douceur, lorsqu’il se fait entendre dans le cœur, et qu’il y fait sentir ce feu céleste dont David étoit transporté en prononçant ces paroles : (Ps. 38, v. 4.)
On permettrait encore au petit nombre d’Acteurs qui parlent bien leur Langue, & qui, de nos jours, se sont illustrés sur la Scène ; on leur permettrait, dis-je, de joindre quelquefois la parole aux gestes. […] Mais n’est-il pas prouvé qu’on n’entend presque jamais les paroles chantées ? […] Quoi qu’il en soit, un bel-esprit moderne a proposé à tous les Chanteurs de n’articuler que les notes, puisque c’est, dit-il, peine perdue de prononcer des paroles qu’on ne saurait entendre. […] Dans le monde, dans la Société, ne témoigne-t-on pas mieux par un seul geste son mépris, sa colère, son admiration, son ennui, qu’en employant un flux de paroles ? […] Vous dites donc que le Geste n’est rien sans la parole ?
Il danzatore-autore si era giustificato senza difficoltà mettendo in chiara luce l’interesse che lo aveva animato: “non le parole”, ma “le cose”: In un trattato di ballo avrebbe [il critico, Sgai] desiderata la purità e nettezza della lingua toscana. […] Il vero critico avrebbe nel mio trattato cercate le cose, non le parole. […] Nell’additar le regole della danza non mi posi io davanti il vocabolario della Crusca, ma la proporzione, la decenza, l’intreccio, la bellezza e i mezzi della necessaria agilità. […] Per quanto riguarda il corsivo, usato nell’edizione originale per mettere in evidenza un’espressione, per indicare il nome di un passo, o per una parola straniera, nella presente edizione si è scelto di distinguere le parole straniere (lasciate in corsivo), dall’enfasi (non più in corsivo ma tra virgolette).