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11. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre III. Objections tirées des Docteurs de l’Eglise. » pp. 167-174

Ils y blâment les passions excitées, la vanité, la parure, les grands ornemens qu’ils mettent au rang des pompes que nous avons abjurées par le baptême ; le désir de voir et d’être vu ; la malheureuse rencontre des yeux qui se cherchent les uns les autres ; la trop grande occupation à des choses vaines ; les éclats de rire qui font oublier la présence de Dieu, et le compte qu’il faut rendre de ses moindres actions et de ses moindres paroles ; et enfin tout le sérieux de la vie chrétienne. […] Qui ne craint pas dans ces folles joies d’étouffer en soi l’esprit de prière, et d’interrompre cet exercice, qui, selon la parole de Jésus-Christ, (Luc. 18, 1.) doit être perpétuel dans un chrétien, du moins en désir et dans la préparation du cœur ? […] p. 745.) cet illustre évêque, elle sera toujours au-dessous de celle de Jésus-Christ, qui soumet à un jugement si rigoureux, non pas les paroles mauvaises, mais les paroles inutiles, lorsqu’il dit : (Marc. c. 12, v. 36.) Je vous déclare qu’au jour du jugement, les hommes rendront compte de toutes les paroles inutiles qu’ils auront dites.

12. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VI. Objection : Il faut se récréer quelquefois. » pp. 179-187

On rapporte, continue saint Chrysostôme, une parole des Barbares, qui est remplie de la plus grande sagesse. […] C’est pourquoi je les propose d’après cet illustre évêque, et en employant ses propres paroles. […] Ainsi le Verbe fait chair, la vérité éternelle, manifestée dans notre nature, en a pu prendre les peines qui sont réelles, mais n’en a point voulu prendre les ris et les joies qui ont trop d’affinité avec la déception et l’erreur. » Jésus-Christ n’est pas pour cela demeuré sans agrément : Tout le monde étoit en admiration des paroles de grâce qui sortoient de sa bouche. […] Vous avez les paroles de la vie éternelle  ; mais encore ceux même qui étoient venus pour se saisir de sa personne, répondoient aux pharisiens qui leur en avoient donné l’ordre : Jamais homme n’a parlé comme cet homme. Il parle néanmoins avec une toute autre douceur, lorsqu’il se fait entendre dans le cœur, et qu’il y fait sentir ce feu céleste dont David étoit transporté en prononçant ces paroles : (Ps. 38, v. 4.)

13. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

On permettrait encore au petit nombre d’Acteurs qui parlent bien leur Langue, & qui, de nos jours, se sont illustrés sur la Scène ; on leur permettrait, dis-je, de joindre quelquefois la parole aux gestes. […] Mais n’est-il pas prouvé qu’on n’entend presque jamais les paroles chantées ? […] Quoi qu’il en soit, un bel-esprit moderne a proposé à tous les Chanteurs de n’articuler que les notes, puisque c’est, dit-il, peine perdue de prononcer des paroles qu’on ne saurait entendre. […] Dans le monde, dans la Société, ne témoigne-t-on pas mieux par un seul geste son mépris, sa colère, son admiration, son ennui, qu’en employant un flux de paroles ? […] Vous dites donc que le Geste n’est rien sans la parole ?

14. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Presentazione — Nota al testo »

Il danzatore-autore si era giustificato senza difficoltà mettendo in chiara luce l’interesse che lo aveva animato: “non le parole”, ma “le cose”: In un trattato di ballo avrebbe [il critico, Sgai] desiderata la purità e nettezza della lingua toscana. […] Il vero critico avrebbe nel mio trattato cercate le cose, non le parole. […] Nell’additar le regole della danza non mi posi io davanti il vocabolario della Crusca, ma la proporzione, la decenza, l’intreccio, la bellezza e i mezzi della necessaria agilità. […] Per quanto riguarda il corsivo, usato nell’edizione originale per mettere in evidenza un’espressione, per indicare il nome di un passo, o per una parola straniera, nella presente edizione si è scelto di distinguere le parole straniere (lasciate in corsivo), dall’enfasi (non più in corsivo ma tra virgolette).

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