Ce spectacle neuf, obtint du succès, et le Cardinal le fit représenter au Château de Vincennes, en présence du Roi et de sa cour. […] Cette tragédie d’un genre absolument neuf fut ensuite donnée à Paris en l’année 1661, et obtint tout le succès quelle méritoit. […] Il fit deux opéras Ariane et Pornone, qui fûrent mis en musique par Campert ; ils obtinrent par la suite des lettres patentes et le privilège de ce nouveau spectacle sons le titre des Académies d’opéra en musique et en vers. […] Il obtint encore celle d’attirer en France deux grands hommes capables d’étendre le cercle alors étroit des sciences, Dominique Cassini et Huygens. Ils se fixèrent à Paris et y obtinrent des pensions considérables, c’est encore aux soins de ce sage Ministre, et à son goût pour les arts, les lettres et les sciences que l’on doit l’observatoire, et celle belle Méridienne prolongée jusqu’à l’extremité du Roussillon.
La danse seule et les feux excédoient cette dernière somme de 125000 liv. le Sr. de Vismes fut congédié ; et, pour avoir régi en sens contraire de l’ordre et de l’économie, il obtint 8000 liv. de pension. S’il eût administré sagement, auroit-il obtenu une retraite aussi considérable ?
Cette pièce obtint le plus grand succès et fut d’abord représentée à Issy, ensuite à Vincennes devant le roi. […] En 1672, Lulli, surintendant et compositeur de Sa Majesté, obtint un privilége qui lui accordait l’autorisation d’établir une Académie royale de musique, composée de tel nombre et qualité de personnes qu’il aviserait, et que le roi choisirait et arrêterait sur le rapport du directeur-compositeur . […] L’Académie royale de musique, chassée par l’incendie du Palais-Royal, alla s’installer au théâtre des Tuileries ; puis l’administration obtint du roi la permission de jouer des opéras en un acte sur le théâtre des Menus-Plaisirs, rue Bergère. […] Dans cette triste profession, il ne suffit même pas de triompher, il ne faut pas encore qu’une rivale triomphe à côté de soi : tout succès obtenu par celle-ci est un coup de poignard pour celle-là !
L’auteur avait obtenu par le cinéma au ralenti une analyse infiniment subtile de toutes les allures présumables. […] Et il obtint ainsi, en s’appuyant sur les données d’un art vivant, des lumières sur la gymnastique des anciens, que je ne puis exposer ici, mais qui réduisent à peu de chose le dilettantisme d’une Isadora Duncan.