Les pas de seize exécutés par les hommes sur des airs marqués, présentent un bel ensemble, et sont parfaitement composés ; mais cet ensemble et cette précision disparoissent totalement, lorsque le ballet, exécuté par les deux sexes, devient général : on n’y voit ni régularité ni harmonie de mouvemens ; les alignemens et les figures transversales ne sont point observés ; point d’exactitude dans la formation des pas, nul dessin prononcé dans les attitudes ; la proportion dans le déployement des jambes et l’élévation des bras est violée ; la même négligence règne dans les passes et dans les groupes. […] L’ordre, l’exactitude et la subordination qui doivent être observés dans tous les états, où un chef commande, sont établis dans la troupe militaire et n’existent point dans la troupe dansante de l’opéra ; d’où il résulte qu’une parfaite exécution est impossible. […] Ils ne peuvent ni l’un ni l’autre se livrer à l’arbitraire et à la fantasie : ils doivent avoir une exécution mâle et nerveuse, observer toutes les nuances et le clair-obscur propres à augmenter le charme de l’exécution, sans toutefois ajouter ou diminuer au noté du compositeur ni au tracé du maître de ballets.
Observez cette pâleur subite, ces contorsions vives, ces cris perçants, lorsque leur âme est affectée d’un sentiment de douleur.
Quant au rythme, sut-elle toujours l’observer scrupuleusement sur ce plateau exigu, d’ailleurs très encombré ?
Mais comme ces reverences se pratiquent dans les promenades également comme dans d’autres endroits de ceremonie, on doit observer que lorsque vous saluez quelqu’un au-dessus de vous, au lieu de la faire en passant il la faut faire en arriere, elle marque plus de respect.