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4. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « Préface de l’auteur »

J’ai réuni dans ce volume, qui a pour objet la danse, les chroniques et comptes rendus de spectacles publiés par moi depuis une année et parus pour la majeure partie, sauf indication contraire, dans le quotidien Comœdia. […] Et il se rendra compte que cette campagne que je continue n’a pour méthode que la recherche de la vérité et pour objet idéal une renaissance de la danse.

5. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 29 janvier : Le Mariage forcé — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 2 février 1664 »

Un Jaloux charmé d’un Objet Ravissant et de belle-taille, Veut l’épouser, vaille-que-vaille, Ou, du moins, il promet cela Aux Parents de cet Objet-là : Mais connaissant que sa Maîtresse Est plus Coquette, que Tigresse, Redoutant, comme un grand méchef, Le fatal pennache29 du chef S’étant dégagé vers le Père, Il arrive, enfin, que le Frère, Qui paraît doux comme un mouton, Le contraint à coups de bâton, De conclure le Mariage, Ce qu’il fait, dont son âme enrage ; Mais ce que je dis du Ballet Ne vaut pas un coup de sifflet, Ou, du moins, ce n’est pas grand’chose, Ni de la Comédie en prose, Qu’on peut nommer certainement Un exquis divertissement.

6. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IV. Vices du grand Ballet »

La Danse est l’objet principal. […] Il était aisé de combiner les différentes Entrées du grand Ballet de manière qu’elles concourussent toutes à l’objet principal qu’on s’y proposait, et d’y procurer aux Danseurs des occasions d’y développer les grâces de la Danse simple ; mais la Danse composée, celle qui exprime les passions et par conséquent la seule digne du Théâtre, ne pouvait y entrer qu’en passant.

7. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre IV. Troubles excités à Rome par les Pantomimes. »

Cet Empereur, qui avait le malheur de ne pas aimer les Arts, n’aperçut point l’objet qu’avait eu son Prédécesseur dans l’établissement des théâtres de Danse. […] Il n’y avait guère de jour que quelque personne distinguée ne fût l’objet de leur malignité. […] Les Spectateurs échauffés de la représentation prenaient parti, en venaient aux mains, et un objet d’amusement, devenait une occasion continuelle de tumulte67.

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